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Pour Didier

Je crois que c'est moi qui peut se permettre de dire son besoin de sérénité et de paix, après tout ce que j'ai encaissé ! Je fus sincère en parlant de pardon. Je ne comprends pas mais me protégerai. Bonne route et n'hésite pas à lire les poèmes de Frère Christophe de Thibirine pour être bouleversé par le pardon unique dimension de l'amour.

 

Pour toi ami peul, je choisis de vivre.

Jeune peul,  tu tentas tout pour me sauver de l'agression. Un Lien Christique nous unit, Le Coran le permet. En tes mots tu me tendrais le lien respectant ta foi. Ton attitude adoucit le souvenir de l'agression qui disparaît tandis que je vois ton regard bouleversé. Pour respecter ta foi, je calligraphirai tes prières, les offrirai au Tout Miséricordieux afin que partout, tu rencontres un ami. Je n'ai plus la force de vivre. Les humains sont trop durs.

Jeune ami, j'ai prodigué toutes sortes de soins. Comme toi, je n'hésitais pas à le faire. Ami, que Le Tout Miséricordieux t'épargne toute agression. " Fends le coeur d'un peul, tu y trouveras Dieu". Pour toi, ami peul, pour ton coeur, pour ton regard, pour tes trésors de générosité, je lutterai pour vivre par-delà mon chagrin. Toi, ami peul, tu n'es pas virtuel. La misère fait peur : les amis disparaissent ou ne savent que dire d'aller voir un psy pour le contraire d'une relation, neutralités bien ou malveillante obligent.

Ami peul, un ethnologue japonais venait me voir dans ma case, lui-même habitant aussi une case. Il parlait peul, connaissait toutes les légendes et toutes les chansons. Les peuls sont aussi des seigneurs du désert.

 

Pour Didier

Didier, s'il y a encore quelque chose, dis-le moi. Demande à Liza : j'ai toujours supprimé les articles qui la blessaient à mon insu. Je suis trop fatiguée pour tout vérifier.

 

Il ne me reste que l'opium pour me remettre de ton viol.

Plus jamais, tu ne me retrouveras, toi qui a violé la tombe de ma mère et mon corps.Les roches ocres auront l'empreinte de ta sculpture, et de ton nom. Le mugissement du vent sera gémissement et derniers râles d'agonisant. Merci pour ton étranglement. Le Tout Miséricordieux a stoppé ton geste criminel, la prière sortant en mélodie sublime comme dans La Vieille Jérusalem, d'un minaret. Il m'aimait trop pour te laisser achever ton crime parfait.

Et j'ai volé une étoffe noire pour cacher ce corps que tu avais ensanglanté après le déchirement de mon habit blanc, mais blancheur et écarlate s'étaient données rendez-vous pour signer ton forfait. A l'heure où j'écris ces lignes, mon corps temble en saccades que je ne puis stopper mais tu ne sais plus où je suis. Je ne savais pas que des humains pouvaient agir avec tant de bassesse. Je suis en choc incapable de parler, et mes mots tracés au calame plongé dans mon sang sont très difficiles à déchiffrer. Je tremble encore.

N'entends-tu pas les sanglots du désert? Comment as-tu osé trahir les usages de ta race? Tu ne puis être targui, monstre infidèle. Tu as eu peur du peu que tu vis de ma mère et t'es vengé sur moi. Je n'ai pas vu le corps de ma mère, mais j'ai vu dans les cieux qu'elle me montrait deux chapelets, l'un chrétien, l'autre musulman. Son père vivait en Algérie et cultivait la terre. Il s'est absenté hors d'Algérie. Tes pairs et pères ont tué son voisin en réprimande.

 

Quand la souffrance parle.....

Bloc de tristesse : inutile de disséquer en futilités psys. " Je vais partir sur la banquise". " Je vous accompagnerai". Lecteur, il se peut que tu ne connaisses pas la souffrance, que ta vie t'ait épargnée si bien que jamais tu songeas à apaiser la douleur. Comment oublier les malades pour qui j'ai couru dans les couloirs avec un antalgique dont je donnais le nom, le dosage, le mode d'administration. Dans le coma, le malade entend tout. J'ai entendu à la radio qu'il était question d'euthanasier au  chlorure de potassium. NON , JE HURLE NON. SACHEZ QUE CECI PROVOQUE UNE EFFROYABLE DOULEUR CARDIAQUE. J' ESPERE QUE LA RADIO S' EST TROMPEE MON VISAGE EST INONDE DE LARMES.

"Trop dure la vie" : Oui Timilo mon ami poète d'Overblog. Trop dur aujourd'hui : trop de douleur chez mes proches, trop de douleur en moi. Timilo, bientôt ce sera la fin de la trêve hivernale. Nous serons chassés dehors, verrons l'eau, l'électricité, le gaz  être coupés, et ceci sans étude humaine préalable ce que j'exigeais d'une société immobilière en déficit parce que le chef du contentieux était malade. Très jeune, je l'ai remplacé, et récupérer ce qui était récupérable sur les cinq dernières années des locataires non défavorisées. Lors d'une réunion au sommet, le responsable d'un site de banlieue annonça un chiffre énorme de faillite. L'assemblée était en choc et je pris l'accent de la secrétaire du patron : " putaingue"!

 

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