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Premiers pas dans le désert entre lettrés

A vous qui vous fîtes passer pour un bédouin auprès d'américains, le dernier livre que j'offris fut " Les désenchantées" de Loti que vous avez savouré. Bien entendu, vous connaissiez Stamboul, le désert qui nous éblouissait ensemble, le désert traversé seul et l'art de se débrouiller en toutes circonstances. Dans un lieu sombre où peu d'individus normaux vivaient, vous me reçûtes dans votre bureau. Je ne saurais jamais pourquoi vous m'avez dit : " vous êtes très intelligente". Je vous répondis : "Cette phrase est idiote. L'intelligence est une notion relative". J'entendis un rire, et oubliant l'agression sordide que je venais de subir, et nos rires s'unirent.

Enfin une approche non psy, nom de Zeus! J'étais incapable de parler de ce viol en un monastère par un sortant de prison (non moine!!!!!). Nos souvenirs de voyages nous passionnaient, et je vous proposais de repartir. Il nous fallait composer avec les limites que la destinée nous imposaient. Je vous ai fait voyager en pensée tandis que votre corps, en traître, se paralysait. Lecteur, n'as-tu pas l'impression de voyager en bricolant mes mots qui réveillent les tiens?

Je vomis ma vie, mais pas nos échanges. Je vomis la mort infiltrée en mon coeur, mais je crois que Fabrice Hadjadj me fera aimer la mort avec son livre : " Réussir sa mort" (poche)

 

Enfant brisé, joue à lancer le raisin Au Gosse qui te choisit comme copain!

Plus personne n'enseigne ce que j'entendis de celle qui me porta en son sein, et par L'Eglise. Il est des jeux de plaisir qualifiés d'interdits et de pervers. Même celui qui a plongé son poignard dans mon coeur, tout récemment, connaissait l'existence de ces interdits. Enfant, il ne put rester innocent comme ceux de son âge. Son enfance fut brisée par un viol sordide. Nul ne se remet pleinement d'une telle épreuve. Ami, n'oublie pas le tableau sur lequel Jean-Baptiste joue du violon in utero : qu'il panse tes plaies.

Ami, tu fus piégé par un adulte en qui tu avais confiance, mais écoute le son du violon offert aux enfants innocents. Nous n'avons cessé, toi et moi, de dépasser nos incompréhensions, en priant, chacun comme nous le pûmes. Ami, nous nous blessions trop profondément sans le vouloir. Je t'envoie des boules de neige et des pommes pourries. Je l'envoie Le Jeu , Jeu Divin. Souviens toi de l'Enfant qui lance des grains de raisins en te demandant : " Veux-tu jouer avec moi?"

Pourrais-tu me lire, toi le psy vaudou encombrant les ondes des radios? Cesse de te poser en victime , en petit agneau, en enfant de lumière. Ne sais-tu pas que des enfants saignent à en devenir fous? Mon ami a traversé l'horreur, blessé, mais non fou. Il a ri de l'article rédigé sur le psy vaudou sur overblog....

 

Pour Marie

Mille mercis pour ton commentaire. Je te renvoie vers une autre référence de ce numéro page 20,21. L'auteur de la citation est cistercien et a écrit de très belles choses dans des ouvrages avec " Etincelles" pour titre. Il y a plusieurs tomes.

J'ai eu mon père au téléphone : il est horrifié par ce qui m'a été dit au sujet du suicide de Michaël. Il faut être complètement cinglé pour porter de telles accusations.

 

Je ne cesse de lire, d'étudier, de chercher. A chacun sa vie!

Ô scandale, je ne pus utiliser mon ordinateur aux Bernardins qui me demandant des codes wifi que je n'avais pas. J'ai un ami enseignant aux Bernardins qui devrait savoir comment procéder ! Je ne cesse de dire qu'il nous faut élever le débat. Je n'ai pas compris un commentaire violent de l'internaute en crise alors que je parlais de prostitution. S'il s'est senti visé, il y a un vrai problème. Sur overblog, j'ai décris l'amitié que j'avais avec une femme qui dut se prostituer et qui tenta de se suicider.

Mon monde est composé de livres, d'art, de désert et j'ai une certaine candeur sur des sujets scabreux qui ne m'intéressent pas. L'amour sincère et profond permet d'entrer dans la liturgie des corps. Il ne me semble pas utile de s'intéresser à quelques ébats de défoulement dans la grande détresse. Les défoulements ne sont pas de l'amour mais des défoulements !!! Je n'ai pas la force d'entrevoir la perversité.

Nous avons tous eu des relations quelque peu bestiales. Oublions-les! Qu'importent nos erreurs! Que le désert nous apaise et nous appelle. En lui, tout devient immaculé!

 

 

Mon ami savant et bédouin...

Que désires-tu lire, lecteur? Il fallait tourner une page mais tout mon coeur est dans le tableau évoqué dont m'avait parlé mon ami Egbert. Nous nous aimions profondément, Egbert. Je fus à votre chevet jusqu'au jour où vous partites vers un autre monde Vous ne croyiez plus en l'amour, en l'amitié, en la fidélité, votre amante vous ayant quitté en volant les bijoux de votre mère. Je ne crois pas avoir rencontrer une telle intelligence ailleurs, ni une telle culture, le tout assaisoné d'humour farfelu.

Egbert, merci d'avoir osé me dévoiler l'indicible de votre vie, et de m'avoir dit comment votre femme vous avait quitté, volant les bijoux de votre mère. J'eus un cri d'horreur et de stupeur car j'ignorais que l'on pouvait se conduire ainsi. Je vous ai dit que j'aurais été très proche dans cette épreuve. Vous entendîtes mon coeur, et, bouleversé, vous m'avez remerciée en exultet du coeur et vous m'avez dit que Madame de Benedetti (il y a un ouvrage sur son époux : Le Général de Benedetti) avait été aussi horrifiée que moi par l'attitude de cette femme qui ne vous méritait pas.

Philosophe, enseignant à l'université, vous aviez accepté d'être expert à L'ONU pour voyager. Vous avez réussi à rouler des américains vous prenant en photo, persuadés que vous étiez bédouin!!!! Il est vrai que vous étiez dans un campement de bédouins. L'on crut vous faire honneur en vous donnant une très jeune femme, à peine, nubile. Vous ne pouviez pas accepter "d'utiliser" cette adolescente. Vous comprîtes que refuser cette enfant-femme était vécu comme une offense. Vous lui avez donné des trésors de tendresse et de délicatesse. Egbert, vous aviez compris qu'une femme comme moi qui vous soignait autant que possible, qui vous trouvait des ouvrages en toutes les langues puisque vous en parliez douze. Bien entendu, vous lisiez un livre par jour, même malade. Egbert mon compagnon d'amour courtois,  veillez sur moi, et n'oubliez pas que vous aviez prévu un très beau  comité d'accueil pour mon arrivée!!!

 

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