Rien d'urgent sauf peut-être de ralentir, d'écouter, d'entendre le murmure du sable encore bleuté par la nuit qui s'en va, aimer. Ne cours pas : tu n'entends plus ton dieu, le,fond de ton être et sa béance qui appelle l'amour. Deviens la sulamite du Cantique des Cantiques. Tu n'es plus en danger. Le désert t'a choisie. Si le monstre revient, prends l'histoire anglaise pour bouclier. Oublie toutes ces bassesses, ta stupeur en face de la découverte des horreurs de la perversité.

Envie de vomir, vomir l'horreur entrevue, vomir les chemins qui y conduisent. Vomis l'indicible là où nul ne le verra, ne l'entendra. Vomis tout. Le désert sera ton manteau protecteur. L'auteur de tes jours ne survivrait pas à la découverte de ce que tu tais. Que ton coeur parle à son coeur au-delà des mots, en musique. Songe au peintre italien qui sut représenter Jean Baptiste jouer du violon dans le ventre de sa mère pour L'Enfant de Marie.

Tableau devant lequel celui que tu crains s'agenouille, adorant à son tour. Qu'il emporte la contemplation de ce tableau sur sa route. Ce sera le cadeau de ton pardon, et là, enfants émerveillés, vous serez à genoux, côte à côte. Tu le sais, tu connais la pureté de celui qui te blessa sans le vouloir.

Mes blogs se chantent en duo. Ma plongée dans mes cantines m'indique que j'ai été publiée, les autres l'ayant décidé pour moi. Je n'aurais pas osé le faire.Ne pensez pas que je joue à me surévaluer. J'ai besoin d'une bonne assise pour chercher avec réussite à trouver un emploi. Nous devons nous aider ainsi et ne pas nous quereller sur des histoires idiotes.

Comment ce monstre a-t-il osé jouer à me détruire? Il n'a jamais rien fait de sa vie! J'ai cru nécessaire par charité de l'aider à passer des caps, dont celui qui explique la fin de la communauté utopia sur overblog. Je viens d'ouvrir deux cantines remplies de mes recherches et de mes lectures grâce à une amie connue en Egypte et qui fut dégoûtée par les derniers commentaires du monstre. Il n'a pas des tonnes de manuscrits et de bouquins dans des cantines !!!*

Il suffit d'ouvrir les cantines pour voir le labeur abattu. Lorsqu'Isabelle Eberhardt fut victime d'une crue à El Oued, en plein désert (j'y ai passé trois semaines), Lyautey a demandé à ses soldats de récupérer les cantines, pleines des oeuvres d' Isabelle Eberhardt, et bien sûr, le corps de Mahmoud (nom que prenait Isabelle en se déguisant en "taleb", soit étudiant.) qui fut enterré selon les us musulmans, également à la demande de Lyautey. Isabelle n'a connu que la misère mais qui peut la lire sans être bouleversé? Initiée au soufisme elle vivait de grandes expériences mystiques.

El Oued est une petite ville blanche posée en plein désert, et j'y suis allée, en pointant mon doigt sur une carte au kilomètre, les cartes plus détaillées étant interdites pour des raisons militaires. Tous mes départs dans le désert sont nés d'une décision sur carte et de la certitude que j'arriverais là où je le souhaitais, malgré le quotidien du nomade qui se perd dans le désert et doit demander son chemin, la faim et la soif! Je me permets d'indiquer avec quelle vitesse je décidais et l'art d'arriver là où je voulais malgré toutes les épreuves dont la tempête de sable connue de Leïla dont le blog est "nemchou.over-blog.com". Il me semble que lorsque l'on a, en soi, cette force de décision et l'art de réussir tout ce que l'on entreprend, on doit trouver un emploi à son niveau !!!!

Emission bouleversante sur Padre Pio. Il me semble que ma mère m'avait dit certaines choses que je viens d'entendre. Je n'aurais jamais dû savoir ce que j'ai supprimé et c'est très lourd à porter. Je me shoote pour ne rien livrer, même s'il me fut dit des horreurs, notamment, au sujet de Michaël qui se serait suicidé plutôt que de trahir qui que ce soit. L'intégrité n'est pas aimée, pas même estimée. Je ne puis croire qu'aucun de mes lecteurs ait à porter un fardeau trop lourd. Pensez à Jean Moulin....

Merci Sylvie d'avoir totalement donné ta voix. J'ignorais que ton chant lyrique était ouvert bien au-delà de Lisieux. Ta voix m'a appelée tandis que de sombres pensées m'agitaient. Je ne pus que t'écouter, t'ayant reconnue avant que La Radio ne donne ton nom. Sylvie, tu sais bien qu'il faut poser un manteau de miséricorde sur l'homme blessé par son erreur et dont tous veulent faire l'objet d'une calomnie. Sylvie,tu sais aussi combien la compassion s'offre à nous dans ces manteaux  protecteurs de secrets, de douleurs, de...(Précision : Sylvie Buisset est une amie connue à Lisieux).

Rémy Schappacher exprime sublimement ce que sont les manteaux protecteurs. Il m'a bouleversée dans une session où je l'ai entendu.

Quand ton ami souffre, es-tu à ses côtés? Quand un inconnu souffre t'approches-tu de lui? Je souffre mais mon premier devoir est de ne pas faire souffrir autrui. Un peu de bon sens, que diable! J'ai largué une vérité à taire : est-ce clair? Pas âme qui vienne me soutenir? Il me reste à aller crever dans le désert. Dieu est plus grand que les hommes et il m'accepte. Lecteur, je lutte pour ne pas appeler Dino qui est en Italie et lui confier un secret trop lourd.