mehareesdemaryam
Pour Leïla
Leïla, j'ai lu ton commentaire et ta perception des mues lors de l'entrée en désert. Il me sembla être totalement plongée dans la contemplation du désert, enfin libérée du moi. Cette libération, ce labeur d'épure nous embarque pour la vie. Epure et besoin d'n corps très fin dans le désert où il faudra marcher. Epure que je quête en sculpture, épure que mon âme appelle.
Allons, marchons nos chemins, calmement en prévoyance de nos voix chevrotantes à 120ans !!!
Ne craignez rien, amis envoyés en exil. Nous avons tout tenté. Pourquoi prendre, à nouveau, la spirale de la violence? Notre chemin se sépare. Souhaitant savoir si j'avais blessé une femme qui avait peut-être senti la nécessité de cette coupure, j'ai tenté diverses pistes d'exploration. Mon amie, ne crains rien! Je n'ai pas oublié nos rires et nos jeux de commédiennes. Je connais tes talents et je connais tes failles dont l'une nous fit prendre d'immenses fous rires. Tu tentas de me tuer symboliquement, en m'interdisant de parler, et m'offrit un étrange macédoine l'achevant par " merci de m'avoir écoutée". J'ai pris un fou rire, croyant que tu avais raccroché. Tu crus que je me moquais de toi. Le comique de situation avait déclenché mon rire. Je pus te l'expliquer, ultérieurement.
Que le désert me protège et me guide. Reprenons nons chemins dans le désert ou ailleurs. Ne nous sont pas interdits les souvenirs de nos rire comme de ceux d'instants de beauté sublime. Epuisée et soucieuse, j'ai besoin de sérénité. Je nous propose un rendez-vous lorsque nous aurons l'âge de Jeanne Calmant ! Rassurez-vous : je ne nous souhaite pas cette fin de vie. Amie, retrouve la photo où tu riais, photo qui me conduisit à te suggérer d'être modèle dans des ateliers de sculpture. Je ne pus laisser un mot pour le génocide arménien. Une femme de noir vêtue, avec un grand cierge, couverture d'un ouvrage de prières orthodoxes. Je t'ai reconnue en elle.
L'article est né d'un appel au22 à Asnières demon correspondant inconnu pourcafouillage derépondeur
" Marche ou crève". Ne crois pas ceux qui n'hésitent pas à téléphoner la nuit et durant trop longtemps. Quand on a quelque chose de très douloureux à dire, les mots s'en vont. Quatre heures du matin?"Ta mère est morte"! " Pas possible!" quelques secondes et je me reprends : " J'arrive". Elle semblait péter le feu!!! Je vais bientôt la rejoindre... Peu à peu, tous sont partis, fidèles à leur mantra : " Le prochain, c'est moi" et aimablement, je répondais : " vous ne voulez pas rester encore un peu avec nous"?
Ils n'étaient pas tous morts mais tous étaient atteints. Comment créer encore, entreprendre, recevoir des centimes d'euros en échange, la crise économique étant structurelle? Nous ne survivrons pas sans être solidaires. Ne me croyez pas en crise de mélancolie. Cette crise était sous terraine avec des monnaies gérées à Monte Carlo!
Quelques soucis de blogueur m'ont épuisée. J'ai censuré des commentaires, espère ne plus avoir à en censurer d'autres. Totalement épuisée, et pardon, en danger, je ne peux plus porter les difficultés de la mère de ma filleule, majeure depuis peu de temps.
Le désert nous libère de tous nos liens archaïques et tous nos liens répétant le schéma malsain.
" Détache-moi" est le titre d'un ouvrage de Marcel Rufo. Il me semble indiquer la distance ajustée au sein d'une famille,et en parallèle, répond la parabole de la résurrection de Lazare lorsque sont prononcés ces termes : " ôtez-lui ses liens", demande adressée aux soeurs de Lazare comme à ses amis proches. L'ajustement n'est pas le rejet : il est quête d'équilibre sain pour chacun. Il est très rare que j'impose une distance à quelqu'un ou tout au moins que je le verbalise. Mes blogs ont chanté en duo, censuré en duo (censure de commentaires violents qui n'émanent pas du coeur profond de ceux qui les ont proférés.). Chacun garde sa vie, le fond de son être en lequel nous communions. Nos limites humaines nous entrainèrent vers la violence qu'aucun d'entre nous voulait, une violence qui était intolérable à chacun. Cet ajustement s'est imposé en moi et n'est pas rejet mais survie.
Cette juste distance s'impose dans les couples, au sein des familles. Les psychologues utilisent des termes violents d'une étape d'initiation. J'entends " karat berit", mots en lesquels les hébraïsants reconnaîtrons l'alliance qui n'est possible que lorsque les liens nécessaires à l'enfant peuvent être relachés. Annick de Souzenelle a dû aborder cette étape des mutations humaines. L'ajustement ne rejette pas : il respecte. D'où vient cette violence autour de l'ajustement? De la peur, bien sûr. Le désert est propice à l'ajustement sans que nul ne le vive en un rejet de ce qu'il est. Leïla où trouver ce point dans ton blog ? "nemchou.over-blog.com"
Je ne peux pas manger comme quatre personnes et suis solidaire de ceux qui ne peuvent pas manger
Il me semble qu'un nutritionniste qui fait prendre plus de quinze kilos à un patient n'est pas autorisé à faire des reproches à son client. La faille de son régime fut immédiatement perçue, la consigne " ramollo" de manger jusqu'à en exploser des protéines et du son tient de la méthode d'ivrogne. Les misérables habitués à manger très peu ne doivent pas écouter ces balivernes. Certes la digestion des protéines brûle plus de calories que d'autres nutriments mais bouffer 300g de viande par jour et tout autant de poissons est un bon moyen pour grossir. J'ai repris tout ce que j'avais perdu sur aujourd'hui.com....
Les régimeurs écoutent leur gourou sans s'interroger sérieusement. Scientifiquement, le " package" manque de rectitude mathématique!!! Il est interdit de compter ses calories et pourtant, il n'y a pas d'autres moyens de contrôle fiable que celui-ci. Si vous saviez combien j'ai mal....
Il faut que je gueule que je rejette ce corps , ce traître. Pendant vingt ans, mon poids oscillait autour de trente kilos et j'étais en pleine forme, et je trouve indécent de proposer la surbouffe alors que la famine envahit les quatre cinquièmes du globe!
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Malgré les risques encourus, les tempêtes de sable, l'erreur d'orientation, je n'ai jamais eu peur, la place des fantasmes étant réduite à zéro!!!