mehareesdemaryam
Du désert à l'argile sur laquelle les mains impriment ce que touche visuellement le sculpteur.
Plonger dans le désert et se sentir sereine et en paix : je l'ai vécu sur overblog, vous laissant des références bibliographiques. Non, je ne sortirai pas de la paix saharienne. J'ai trop souffert des conflits entre blogueurs pour le supporter. Je suis, actuellement, en overdose de stress. Nos blogs devraient être oasis de paix, livre de chevet, rêves nous permettant de nous réfugier dans le désert (pour moi), dans ce qui vous est bon et " confortable"(au sens anglais du terme).
Loti et Aziyadé, roman bouleversant. Je vous donne une référence moins connue : Pierre Loti " Le désert" poche Payot. Je parcours mes trésors dont quelques revues sur le désert dont un numéro évoque le désert égyptien que j'ai bien exploré. Entrer dans le désert est entrer dans un temple sacré. Il est criminel d'y laisser des déchets. J'eus la chance d'être hors des pistes entre Agadès et Tamanrasset, dans le sable nu à connotation virginale, personne ne passant par là où nous fûmes guidés. Plus de repère et plus de désir de repère puisque Tout est là.
Un thé à la menthe dit " Thé du Sahara " au Bon Marché et " Fraîcheur africaine " dans une boutique vendant des produits biologiques. Un thé rooibos (rouge et sans théine) à la menthe. J'ai les oeuvres complètes de Loti. J'ai vu Stamboul où habitait Aziyadé. Sur un blog, il me paraît opportun de lire " les désenchantées", roman épistolaire, de calligraphier, de sculpter en touchant la peau du modèle avec les yeux pour l'imprimer sur l'argile. Je vous donnerai la référence d'un petit ouvrage de Rodin.
Pardon pour les limites de mon caractère. Je lutte, en permanence, contre mes défauts.
Un commentaire dit que mon blog est triste et moche. Lecteur, il t'appartient de ne pas te jeter sur des articles où s'expriments mon désespoir ou d'un bouleversant contresens avec des internautes connus sur d'autres sites et qui restent amis par-delà les conflits. Je sais que ma mère me terrorisait par des colères qui ne me semblaient pas contrôlées. Hypersensible, ayant eu six enfants en cinq ans, elle était très intelligente et très drôle. Farfelue, elle avait un talent de comédienne remarquable voire de cantatrice. Sa voix était sublime et je lui ai donné la technique pour passer les aigus.... Elle peignait. Elle avait un style littéraire digne de grands auteurs au programme des cours de français de ma jeunesse.
J'ai écrit beaucoup de lettres à ma mère sur mon blog d'overblog, montrant notre complicité. Elle m'a écrit une lettre sur overblog. Victime d'une erreur médicale, elle a quitté ce monde en novembre 2004. J'aimerais n'être pas hypersensible, contrôler ce que je juge vite inconvenante ou manquant gravement de charité. Je sais être un mélange de gosse terrorisée se défendant contre des moulins à vent, une humoriste artiste. Il me fut donné d'avoir du coeur et de foncer dans l'action humanitaire. Je donne, à nouveau, l'adresse de mon blog sur overblog : http://elisabethdehautsegur.over-blog.com
J'adore le désert et je crois que ceci se lit dans mes articles!!!
Pour Patagonia
Un grand merci pour ton commentaire. Je sors de ma brousse (mille pardons) et je ne sais à quoi ressemble l'ectoplasme évoqué!!! J'avais songé aux clefs USB me demandant dans quel trou les mettre : tu ne me vois pas en fou rire. Ma nullité est candeur (problème de siècle durant mon éducation)..... Mon père est aussi désorienté que moi devant les tâches manuelles. Nous étions encore très jeunes, revenant de chez mes grands-parents(Sarron) sans ma mère. Mon père lisait à haute voix la notice : "Petit un", "Petit deux" etc.... le tout s'achevant dans un fou rire, mais la chaudière fut mise en marche!
Tu dois geler, et j'espère que la neige n'est pas au rendez-vous. Très amicalement. Elisabeth.
J AI PRIS EN NOTES TON COMMENTAIRE. NOUVEAU PROBLEME L ORDINATEUR NE RECONNAIT PLUS LA SOURIS. POLE EMPLOI DEVRAIT ME DONNER UNE FORMATION!!!!
LA SOURIS MARCHE !!!
- Commentaires textes : Écrire
Mort de l'ordinateur. Passionnée par la linguistique (grammaire, surtout) façonne la pensée
Mon ordinateur de secours ( tablette) est mort....J'ai sous les eux un article passionnant sur Panorama de février 2012, donnant un dialogue fascinant entre Trinh Xuan Thuan astrophysicien. Quelques notions boudhistes : l'impermanence (tout change constamment); l'interdépendance ( tout est relié et rien n'a d'existence intrinsèque), la vacuité (conséquence de l'interdépendance).
"On tend vers cette vérité ultime. Mais toujours quelque choses nous échappera....Le boudhisme parle de la compassion, justement à cause de l'interdépendance : nous sommes tous reliés (bizarre mais je pense la même chose dans ma foi catholique).Il n'y a pas d'ego, quelque chose de "solide" en soi. Il n'y a pas de concept d'un être intrinsèque. C'est pourquoi dans le boudhisme lui, il n'y a pas de concept "dieu" qui créerait à partir de rien.Tout est interdépendant"
Je comprends pourquoi mon oncle eut tant de peine à traduire Les Pères de L'Eglise en japonais. Mon oncle est mort dans le séisme....
Une référence de l'article conseillée par l'astrophysicien : " Le moine et le philosophe" de Mathieu Ricard.
Enfant, tu devines dans le silence sacré et secret....
Terres en feu avec lesquelles joue le soleil dans le grand froid de l'hiver. Corps en feu d'une très jeune femme devenant pubère, d'autant plus en feu qu'elle ignore ce qui lui arrive. Du sang sort de ses entrailles et elle ignore pourquoi les vieilles disent que c'est sale, qu'il faut se cacher.Femme-enfant dont les seins ne sont pas encore nés. Jamais les vieilles ne lui avaient dit qu'elle serait en feu. Personne ne sait, personne ne saura. Son plus grand ami est un cousin plus âgé qu'elle. Quand ils sont loin du campement, il joue à la caresser sous ses voiles. Elle le suit dans l'aurore flamboyante, attendant d'être invisible du campement pour s'approcher de lui. Pourquoi ce sang roule-t-il sur ses jambes ?
L'homme est bouleversé par cette femme-enfant, si candide, qu'elle laisse le sang couler à flots, sans même se protéger. Devenir pubère sans savoir ce qui se passe, libère de toute gêne, laissant le feu rendre folles les entrailles. Lui expliquer? Lui dire de se cacher? Elle veut jouer comme avant, attendant les caresses du cousin. Etonnantes candeur et innocence, joyau des cieux, joyau de Dieu. Oui, Dieu est totale innocence, blancheur immaculée ne versant pas le sang, mais s'offrant ensanglanté. Jeune femme-enfant le savait-elle?Non, bien sûr!
N'inventez point des jeux impurs entre ces cousins, sur le mode bataille de pelochons ou de figues. Jamais le protecteur n'a osé un geste en écho à sa cousine ardente. Non, il ne se passe rien sous les voiles. Il la chatouille pour la faire rire, dans le cou et le dos..... mais il est homme et la découvre femme. Lui interdire le plaisir? Non, le lui offrir en lui en livrant le secret. Il la prend contre lui, trahi par son désir qui conduit l'enfant a toucher à travers la galabeya, là où une branche dure sentie pour la première fois conduit l'enfant femme à interroger son cousin d'un regard étonné. Ils ne résistent plus et leurs corps dansent sur le sable.... Pourquoi en mots dévoiler le secret?
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"Faire avec ses mains ce que l'on voit" d'Auguste Rodin ed mille et une nuits