Si tu ne m'emmènes pas, je m'encoquille. Amour déchiré, béance en laquelle je t'accueille. Coeur en sang avec lequel je souille le sable. Il fait encore nuit : viens me chercher.Mon corps frémit de désir. Il est en feu. Où es-tu, toi qui creuse mon coeur? Viens : il est encore temps. Je te guiderai dans les rafales de sable rose au sein  de La Tempête de sable. Je sens que tu es là : pourquoi ne me touches-tu pas?

Pourquoi laisses-tu mon coeur se creuser en désir, en appel? Tu veux tout : mon désir, ma volonté, mon coeur,  mon  corps. Tu sais bien que je ne suis qu'à toi. Pénètre moi : je m'offre totalement. Terrible bruit de ma galabeya déchirée. Tu me plaques au sol, me prends alors que je ne sais plus si mon désir est à la hauteur de ta demande.

Tu veux me conduire vers les cîmes et je t'offre ma volonté, mon aptitude à décider. Habite mon corps, mon coeur : je ne tente plus de t'attraper de force. Je t'accueille Ô Don Sublime. Vois-tu, je ne savais pas que j'aimais en sauvage, tentant de prendre de force L'Amant, me laissant embraser toute la nuit sans assouvir mon désir. Entre en moi et transforme moi en toi....

Cher Dino, d'où vient ce manque de tact? Dino, si je vais tenir compagnie à mon père en habitant  chez lui, soit à terme chez mon frère aîné, je serai " sans domicile fixe", virée par mon frère tout comme mon frère malade. Il faut raison garder. Une équipe de soignants passe tous les jours.

Candide comme un enfant, tu m'as demandé si le logement de mon père était grand. Oui, très grand, mais nous nous ne pourrons pas nous y installer. La page se tournera et nous vivrons à Bécon la bruyère.....Il n'y a rien à comprendre.. Il m'est difficile de trouver un emploi en rase campagne et mon frère aîné nous  enverra tous païtre....

Oui, Dino, la forteresse est grande mais non chauffée....Depuis mon enfance, je sais que je ne suis pas chez moi  !!!! J'ai horreur d'être assignée à un lieu. Mon pauvre ami : la vie est plus compliquée. Las, nous ne pourrons pas vivre  ces étranges " us et coutumes"....

Grand-Père, vous souffrez atrocement : je peux porter une partie de votre douleur. Acceptez-le. Vous savez que j'ai fait du chant lyrique donc j'entends le souffle ou son absence au téléphone. En outre, j'ai travaillé en hôpital. Appuyez-vous sur moi, appuyez votre main sur la mienne qui vous offre une contreforce.

Grand-Père, êtes vous sûr que c'est  L'Heure? Je vous accompagne sur la banquise. Des monstres n'ont pas mal à votre mal, ne vous offrent pas La Compassion méritée et même normale. Je suis là. Avançons doucement et permettez que je vous chante L'Ave Verum Corpus de Mozart.

Grand-Père, Maman nous réchauffera le coeur lors de notre passage de ce monde à l'autre. Elle est partie si tôt que nous ne savons plus supporter l'atroce douleur sans son aide. Grand-Père, n'ayez pas peur : elle m'a promis de nous faciliter l'envol vers les cieux. Mon fils est là : je le sens, avec la joie que je lui ai insufflée en Inde. J'avais tout de suite compris qu'il n'était pas autiste. Grand-Père, je vais vous porter sur mes épaules pour limiter vos efforts et votre douleur.

Sur overblog, je parle, à nouveau, d'Isabelle Caro. Son fantôme a incliné mes caractères. J'ai le moral à zéro. Isabelle, c'était à moi de partir. J'espère que l'hôpital Bichat a été condamné mais je n'ai pas  trouvé d'informations sur ce point. J'étais en relation avec Isabelle.Affaire sordide. Je craque.

Bien entendu, j'ai voulu imprimer mon texte. Albertine trop coincée pour être libertine est venue me demander des sous, comme une marchande poissons des halles. Elle est vêtue d'une minijupe montrant des cuisses à point pour faire des brochettes, et des bottes avec un talon qui la fera tomber, Deo Gratias.

Comment a-t-elle engendré une fille vdqs et aussi désagréable qu'elle ? La putain du cyber-espace fait du vaginisme : j'en suis certaine!!!! Un médecin béninois avait confié, en secret, qu'il me désirait comme co-épouse pour mon intelligence et pour mon humour. Dans un bus parisien, celui dont le coeur soupire comme Chérubin (Noces de Figaro) dut décoincer un couple par toucher rectal sans succès. Alors, il alla consulter le sorcier qui lui répondit : " Conduis ce couple sur le marché. Il s'agit d'un adultère"....et ils se décoincèrent sur le marché !!!!

Le béninois et moi-même préparions un ex-doctorat de troisième cycle(ce diplôme n'existe plus). Il adorait mes suggestions fantaisistes, et il est vrai que nous avions épuisé toutes les préventions possibles proposées à l'intervenant benêt. Alors je fus la pythie de Delphes, lançant l'oracle : il faut conscientiser les anophèles(porteuses du paludisme). Notre béninois hilare repris l'oracle....