Le vent me giffle me couvrant de vermeil. L'hiver ne me laisse aucun répit. Je gèle en ce sable glacial. Néanmoins, je dois avancer comme les héros de St Exupéry dans Terre des Hommes dont le fameux Guillaumet. Certains me suggèrent de tenter de publier une partie de mes articles. Dans le désert parisien, je me sens plus fragile que dans le désert que mon coeur  explore.

Mon corps, mon coeur ont une âme sahararienne. Souvenez-vous d'une référence que je vous ai déjà donnée : " Donner un sens à l'existence" sous-titre " ou pourquoi Le Petit Prince est le plus grand traité de métaphysique du XXème siècle" de Jean Philippe Ravoux ed Laffont.

Je vais voir le marabout dont j'attends une potion magistrale...Il est temps que je prenne mon dromadaire pour ce rendez-vous mystérieux.

Quand la vie est trop dure, que faire? Changer de cap, ce que je m'efforce de faire sur ce blog. Sur overblog, vous aurez des détails sur mes épreuves. Je suis encore " sonnée". La prochaine fois, j'y laisserai ma peau. Quand on a travaillé bénévolement pour divers pays, est-il saint de pardonner à un détraqué de ces régions du globe?

Il serait temps que les mâles cessent de surestimer leurs appendices, et j'entends la tirade  du nez de Cyrano... Une femme n'est pas un homme. Elle se donne à fond. Il n'y a donc rien de thérapeutique dans la prétention d'un pauvre type, soit disant informatien, sauf s'il se prend pour un vibro exotique. Qu'a -trouvé le curieux qui demanda à google ce qu'était un vibro nomade!!!???

P Jaouen m'a envoyé un virus.Ne craignez rien : je suis au cyber-espace. Une amie m'a dit ne pas arriiver sur le site de Chantal de Marliave indiqué dans mes amis d'overblog. http://elisabethdehautegur.over-blog.com.

Douce nuit, sainte nuit ( dans la langue qui vous  est chère, que vous soyez croyant ou non). Nous n'avons rien avoir avec les individus glauques!

Ni argent liquide ni chéquier sur un compte provisionné. Je suppose que l'on joue à tester mes forces !!!!J'ignorais que les banques  avaient des smiles de désespoir et de terreur. Je sais très bien que je veux quitter ma vie telle qu'elle se déroule, et non la vie. Merci à tous ceux qui m'aideront à lutter contre les pulsions suicidaires.

Une analyse graphologique professionnelle me donne un niveau au-dessus de la normale, mais je suis sans emploi. Le désespoir se lit dans l'écriture, mais aussi mon combat contre lui pour faire triompher la vie. J'aimais beaucoup les feux de brousse dans Le Sahel, et dans le désert le brasero pour préparer un thé touarègue. Il y a en moi une braise respirant au rythme du Souffle : elle est le plus profond de mon être.

Mais comment rester braise sans aucune sécurité matérielle? Créée pour oeuvrer en union avec ma soif d'Absolu, je ne peux pas oeuvrer hormis bénévolement.

Merci Fabrice,

pour votre message mail. Je n'ai pas d'argent, touche environ 400 euros par mois, en tant que chercheur d'emploi. Merci ausi pour votre commentaire très chaleureux. Cette nuit, j'ai ouvert un cantine pleine de manuscrits et j'ai songé à Isabelle Eberhardt dont Lyautey a préservé les manuscrits qu'il savait présent dans une cantine. Il y eu une crue à Eïn Sefra lieu très proche d'El Oued. Isabelle Eberhart est morte noyée à l'âge vingt sept ans remplis de joyaux.

En écho à l'étonnement mystique de Fabrice, j'ai l'éloge " Ô diable fourchu".. Je vous en donne quelques extraits.

" J'aime les cornes dont tu fus affublé comme si tu étais cocu. Aurais-tu pris quelque mauvais chemin, été trahi par Dieu ou par une femme? Ô toi, Lucifer, le préfréré de Jean d'Ormesson, toi l'ange le plus  brillant que l'histoire décida de faire chuter dans les ténèbres. Tu serais celui qui m'accuse, provoque en moi cette autocondamantion implacable....Pour les grecs, tu es celui qui met le désordre, une variété de clown faisant tourner les tables, crachant un étrange feu que je n'ai trouvé que dans " Le chien des Baskerville ".Il est d'ailleurs étonnant que tu ne sois pas payé pour tes facéties. A qui demander ce salaire?...

La pomme et le serpent sont des erreurs de traduction. L'affaire est trop complexe. Il fallait bien rejeter la faute sur toi, ô diable fourchu.....Je te pardonne et te sauve des enfers....Compagnon des bourreaux mais aussi du bon larron, tu peux changer cette lumière Baskerville en Lumière Profonde où tu verras le bon plan pour sortir de l'enfer.

Diable cornu, si tu patauges encore dans l'ombre mortifère, ne crains rien. Je serai comme toi un ouvrier de la dernière heure. Je t'embrasse doucement pour que tes flammes mortifèrent s'embrasent d'infinie miséricorde.

Allons au loin : ce pays se meurt. A l'heure des bilans d'années, je ne cache pas avoir beaucoup souffert de commentaires brutaux. Le désert s'avance revêtant sa robe d'ocre. Il est comme celui de Chantal de Marliave dont le lien est sur mon blog (une pure merveilleuse). Il est l'amant chez qui je me réfugie.

Ses tempêtes de sable sont des baisers fougueux (Je songe à un titre d'ouvrage : " Le Baiser de Dieu " d'Annick de Souzennelle; pardon, je suis au cyber-espace).J'ai lu  sa biographie en laquelle je me suis reconnue, non par amour de mon omphalos mais dans le respect de celui de Delphes. J'aime offrir des pistes de lecture....

Je me jette sur toi amant d'ocre, sorte d'adam( dam signifiant rouge; daam : sang). Que de sensualité en ce divin fougueux baiser. Mon amant, ne me lâche pas. Toi et moi savons bien qu'il est idiot de traiter de ton existence en une année. Ainsi n'es-tu pas né et es censé le faire dans la nuit du vingt quatre décembre. Mon amant d'ocre torride, tu es celui que Thérèse de Lisieux appelait Le Brasier Ardent. J'ouvre toutes les portes de mon être pour, t'accueillir. Tu me rejoins dans ma misère ( cf ," La traversée de L'En-Bas" de Maurice Bellet). Tu épouses ma douleur et quand je chancelle, tu me portes et me rassure, tu épouses mes joies, et mon coeur à toi seul offert.