mehareesdemaryam
Nul ne peut vivre sans perfusion d'estime
Si je n'ai pas de lecteurs, je m'arrêterai, en raison du coût des cyber-espaces.Il fait froid et mon coeur pleure.Je n'accepte pas cette vie idiote. J'ai toujours détesté la superficialité. Seul, le désert peut combler mon mal, réparer mon coeur blessé. Le désert ou Dieu : ils ne semblent qu'un à certaines heures.
Il est dans la souffrance des âmes et Pascal note une goutte de sang versé pour lui. J'ai cité Le Mémorial de Pascal sur mon blog d'overblog. J'ai mal et vous quitte.
Le sevrage de benzodiazépines n'est possible qu'avec toutes les sécurités nécessaires.
Encore en choc par le refus des pharmacies qui refusent de délivrer une ordonnance légale, alors que si j'ai un malaise, mon hospitalisation revient beaucoup plus cher que les médicaments prescrits. La dépendance aux benzodiazépines est une cochonnerie dont il est difficile de se sortir, convulser étant périlleux. A l'époque où j'en ai pris, la dépendance physique n'était pas connue
J'ai toujours raté les sevrages souvent menés brutalement quand j' avais l'audace de les tenter et totalement lorsque je fus hospitalisée. Un médicament pour avoir une sécurité basique clignote si l'on analyse les systèmes D pour le supprimer. Mon insécurité est trop forte pour que je puisse réussir un sevrage. Sur qui puis-je m'appuyer? Vous avez lu l'effet produit par le carabin de l'arc de Triomphe.
Nous avons le droit de craquer ,de ne pas être surhumains, en alternance d'audace de cascadeur telle qu'il est possible de le lire dans l'ouvrage de Sylvain Augier : " L'instant où tout a basculé" ed poche " J'ai lu". J'évoque dans le titre toutes les sécurités nécessaires, donc l'emploi, le logement, l'estime et l'amour ( points vitaux), un entourage chaleureux et assez intelligent pour ne pas condamner.
Soif de délicatesse et de douceur : n'y a-t-il que le désert pour me les donner?
Hier, j'ai envoyé mon article à une série de personnes, supposant que le flou où me met l'absence d'un ordinateur m'empêche d'écrire. le système des cybers est onéreux. Il convient de racheter un ordinateur ou de voir celui que j'ai réparé. Je n'aime pas les dimanches dont leur loi est plus importante que la voix de mes pensées.
J'ignore si Didier me lit. Il n'a pas compris un souvenir que j'évoquais, et a eu peur de cette folie dont j'étais la proie. Je comprends très bien la peur de Didier. Les relations dites virtuelles, si cette expression a un sens, disparaissent à un rythme qui ne me convient pas.
Un nomade est fidèle. A l'instant, je feuillette mon carnet personnel de moleskine recouvert et ayant des pages rayées sans carreaux. Or à Calcutta, j'écrivais ce que je découvrais, ce qui me touchait sur des cahiers lignés. L'ancrage à Calcutta m'est nécessaire puisque je fus pleinement heureuse dans cette ville. J'ai tant besoin de délicatesse, d'amour, de douceur, que je les cherche dans mon cabas de clocharde.
Nul ne peut se passer d'estime et le désert en donne à profusion, en s'offrant à nous en " exultet"
Sous mes yeux, une photographie de mon ami à qui j'ai écrit sur overblog, et une touarègue de noir vêtue attisant un feu dont l'orangé entre en écho avec une galabeya bleu clair. " La terre est bleue comme une orange " (Rimbaud). De l'art d'apprivoiser les couleurs complémentaires. Juste un exercice pour ceux qui ne connaissent pas les complémentaires. Prenez une feuille blanche de type feuille pour machine à écrire, faites une sphère avec un pastel, fixez la sphère. La couleur complémentaire roulera que la feuille à toute vitesse...et vous aurez appris de quoi peindre.
Je suis cette femme touarègue un peu trop grave pour que je ne la crois pas en pensées profondes. Il est vrai que le désert ne nous laisse paxs le choix. Ses horizons immenses viennent en écho à cet appel du fond de nos êtres qui chante en duo avec un dieu et je songe au Cantique des Cantiques, à cette quête d'amour qui s'accroît de plus en plus, non comme une torture, mais à la hauteur de notre coeur.
Mon ami était ému par ma soif d'absolu. Il sut d'embléee ce que disait le plus profond de ma personne. Merveilleuse écoute de mon coeur profond tandis que notre société de quincaillerie éparpille le fond de notre être. Hier, Dino, mon professeur de sculpture trouva des mots très délicats pour m'aider à remonter la pente après les insultes de cette employée idiote, sans personnalité, normodosée. Nous savons que l'excès d'ordre fut l'arme de fachistes et celle des nazis. Alors, je dis "merde" à cette imbécile qui vole un emploi en France.
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Je vais tenter de me faufiler dans le trains pour rejoindre mon père.