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Epouser la douleur et en sortir par l'émerveillement qui ouvre une mystérieuse confiance.

Ô douleur dont rit l'ignorant. Il ne m'est pas possible de t'apaiser par une potion magistrale. N'écoute pas les moqueurs ni ceux qui ne t'offrent pas l'hospitalité du coeur. Epousons-nous afin que je sois en toi et toi en moi, mais je suis libre de ton emprise ce qui me permet de plonger en ton sein afin de découvrir avec toi, la clef de sortie du gouffre. Blanche de Richemont évoque ce thème dans " Manifeste vagabond" ed Plon, et Bernard Bro en fait autant à l'écoute de l'art.

Plaies béantes, purulentes demandant le secours de Dame Morphine, vous n'êtes pas le fond de la vraie douleur. Lorsque j'étais enfant, mon père m'a appris à valser, beau brun épousant à merveille la musique. De la beauté à l'émerveillement, de la confiance dans l'abandon total à l'espérance. Comment danser quand le corps lâche? Comme la fille d'une amie dansant avec ses bras sur son fauteuil roulant, comme si les contingences n'étaient pas.

" De l'intérieur de la blessure et de la peur naissent la révélation, l'émerveillement" Bernard Bro qui cite " L'effroi du Beau " de Jean Louis Chrétien. Kénose mais en étant porté. Enfantement, résurrection. Je ne connais pas la médecine chinoise mais je pressens qu'elle procède de ces épousailles.

 

" Que le poète puisse retrouver l'usage du silence au sein même de son langage."

" Dans le caquetage des médias, j'en viens parfois à formuler ce voeu salubre quoique paradoxal : que le poète puisse retrouver l'usage  du silence au sein même de son langage." " Le poète révèle un sens qui est aussi dévoilement d'une absence. En même temps qu'il dit, il déploie l'espace de l'infiniment tu." " J'aime que l'on parle de " recueil" pour désigner un ouvrage de poésie. Le " "recueillement" réel et fécond : voici le don qui est fait au poète." ( Gilles Baudry : La porte des mots, ed Rougerie.)

"  "L'intimité de Son absence ardente"(Rilke). Et peut-être que là où il y  le plus d'absence, c'est là  qu'il y a le plus de présence"(Même recueil de Gilles Baudry). Oui, Gilles, le désert renvoie ce mystère de présence et absence. Il est mon port d'attache, la patrie de mon coeur. Il me faudrait retrouver ton poème sur " Les sept dormants ". Repos étrange, tombes sous le sable. Ailleurs et il y a plus longtemps, Loti s'allongeait sur la tombe de son amie de Stamboul, Aziyadé, " Fantôme d'Orient" ou le retour de Loti.

J'entends ce que je pus noter sur mes journaliers, à partir de l'ouvrage artistique de Bernard Bro " La beauté sauvera le monde " ed Cerf. Vous aurez reconnu les propos de Dosteivski dans le titre. Par ailleurs, un petit ouvrage traite de la porte des mots: " Poétique de la théologie de François Cassingena-Trévédy, ed ad Solem.

 

Nuit glaciale saharienne. Terreur, sueur de sang de Grand-Père. Effroi du Beau, et Emerveillement.

Grand-Père, ne craignez rien. Je suis là. Nuit obscure, nuit du Grand Sommeil. Spasmes saccadés : ma main ne vous apaise pas ou pas assez. Nuit glaciale saharienne. Je vous ai mis toutes les étoffes de la tente. Tremblement. Taraxis ( mot grec évoquant l'effroi le saisisement de terreur, mot christique au fil de l'écrit de Jean.). Combattons, coeur à coeur, corps à corps. Pardon, Grand-Père, je suis la seule à être avec vous. Chienne de vie, chienne de nuit : effroi. En sortir? Effroi du beau, bouleversement, émerveillement. Nous voici, en compagnie du philosophe libanais René Habachi.

Je reste à vos côtés en ce début de nuit. Je crois vous avoir un peu plus entendu que les autres. Le jeu des ocres jusqu'au sang et du bleuté de l'ombre nous permit de passer une très belle journée, et nous chantâmes des duos lyriques pour oublier la douleur. Au loin, l'écho s'engouffra dans les roches de notre matrie hoggardienne. Gardien? Ksar? Il n'est plus sur le site de Chantal de Marliave, exposition accessible depuis mes amis d'overblog...

En allant à la ville pour nous ramener du pétrole et du sucre, j'ai vu sur le marché un vendeur de livres, j'ai lu : " Le Feu a embrasé la terre " (Hymne de l'univers : Teilhard de Chardin). Nous passerons par l'effroi du Beau (titre d'un ouvrage de Jean-Louis Chrétien ed " la nuit surveillée " de Cerf) pour basculer dans l'abandon à l'émerveillement ouvrant à La Théophanie de La Gratuité de René Habachi ed Anne Sigier.

 

Un peu trop dur.

Merci aux lecteurs fidèles. Soutenez-moi. Sur overblog et sur facebook, vous comprendrez mon besoin de soutien. Il fait froid à cette heure. Un zeste de mauve sur les roches qui m'abritent. Je vais plonger dans un sommeil de chagrin. Je n'ai pas la force d'écrire.

 

Enveloppe-moi et serre moi contre ton coeur : souffle du désert, je n'ai pas peur de toi.

Enveloppe-moi et serre-moi contre ton coeur : souffle du désert, je n'ai pas peur de toi. Les autres sont infidèles quand ils ont peur de mes émois! Pauvres humains! Me rejeter à cause de mes accès de désespoir relève de la bêtise et de l'égoïsme. Il faudrait se blinder, et tu seras mon blindage, forteresse ocre. " Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué " titre d'un livre. En toi, que je meurs d'amour. Je me donne totalement à toi, et par souci d'intégrité, je te montre toutes mes failles, feu de pailles.

Je ne puis te donner avec précision mes ténèbres parce que je ne les connais pas. Je ne peux les voir que dans Le Feu du Pardon. Je te pique une rose des sables  : elle me protégera. Entends-tu mon coeur? Rassure-le, je t'en supplie. Envoûte-le  avec le jeu des couleurs jusqu'à l'infini. Et si dieu était toi? Vais-je être censurée? Que faites-vous de l'immanence dans votre religion de pacotille ? Un courant de pensée juif dit que dieu se retire de la création (tsimtsouin).

Que de sales coups dans ces histoires virtuelles. J'y ai perdu toute espérance.

 

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