La pensée rigide est dangereuse : elle est celle des dictateurs, celle d'un père qui a disparu après avoir tué toute sa famille -père pour qui j'ai mal. Elle est en l'européen qui dit à un indien squelettique de se soigner et de cesser son métier de rickshaw (pousse pousse dont le conducteur court).

Et toi qui m'as condamnée dans ton bureau à cinq cent mètres de l'arc de triomphe, crois-tu que ton jeu est intelligent? L'indien conduit son rickshaw même si ceci n'est pas dans tes idées.  Que réponds-tu à l'handicapé qui travaille ? Si tu ne vois en lui que la pseudo-différence que tes critères rigides ont créée, tu le tues à ton insu, tu perds ton humanité en la lui ôtant. Tu agis en nazi.

Je viens m'offrir au désert Lui Seul qui ne me condamne pas. Ô mon ami infini , n'es-tu prêt à m'accueillir telle que je suis?Oui,  je viens me réfugier en toi.

Tout se complique sur overblog depuis que j'ai perdu mon compte yahoo piraté.. Je ne peux plus recevoir  mes articles ni poster des commentaires. Les histoires avec Didier et Liza me furent très pénibles. Ils m'ont mise en miettes sans mon consentement éclairé!!!

Oui, Didier a employé le mot de " folie " à mon égard sans vouloir me blesser. Je ne comprends rien à cette attitude.

Deux femmes se massent dans un hammam conversant de leurs petits soucis quotidiens, de leurs joies, parce qu'évoquer la joie dilate le coeur et rend l'espérance. En écho, sur http://elisabethdehautsegur.over-blog.com

vous trouverez comment je suis sortie de mon désespoir du jour!

Nous n'avons que très peu à faire pour quitter la sinistrose : noter des choses pittoresques, cocasses, amusantes....Mon hammam est au Caire et j'aime ces massages  ôtant toute impureté de mon corps, et puis je m'offre ces soins pour aller voir mon amant.

Reposons nous entre Stamboul avec Pierre Loti et Aziyadée, avec le carnet de voyages au Maroc de Delacroix, avec les aquarelles du Maroc de Chantal de Marliave (lien sur mon blog d'overblog), avec mon libanais avec qui le massage réciproque eut lieu sous la douche, avec  beaucoup de savon et des jeux taquins... avant l'étreinte sublime après laquelle nous fumâmes un narghilé...

Vais-je avoir des ennuis pour un article sur le régime sur overblog? Je laisse des commentaires d'incitation à la prudence amicaux sur les blogs de jeunes anorexiques qui m'ont retrouvée, mais elles sont très lucides, en général. Je vous demande pardon de ne pas pouvoir cacher mon désespoir.

J'ai fort bien compris le non-espoir d'un sans domicile fixe ayant choisi de se laisser crever. Je ne l'ai pas considéré comme fou, ce que tant d'individus obtus me servent, le plus souvent par ignorance de ce dont je souffre. Je lui ai donné de quoi acheter ses clopes, environ le prix d'un paquet que je ne puis m'offrir et j'ai entendu ce que cet homme ne put censurer : " Je vais pouvoir aussi bouffer". Merci, ami croisé sur un trottoir.

Je commence à comprendre la crainte d'une amie ayant publié mais traversant un désespoir qu'elle a peur de transmettre à autrui. Je ne parviens plus à cacher mon désespoir.

En totale inconscience, j'ai commis une erreur, ce matin, avec les risques du manque de contrôle d'internet. J'ai fait suivre un message, ce qui en soi est déjà un acte nocif, et dans la fatigue, je n'ai pas ôté le nom  de celui à qui je l'avais envoyé. Il ne s'agit pas d'un blogueur. Je viens de demander à l'ami à qui j'ai envoyé le message de le détruire.

Internet est très dangereux. Il manque le recul du manuscrit. Je vous parle de mon erreur parce que je sais que la notion de secret professonnel a tendance à disparaître. Tout cela est bien triste. Je voudrais être morte quand je réalise les conneries que je suis capable de faire!

Par malheur, je ne crève pas. Je suis un insecte nuisible. Gardons à l'esprit qu'internet est dangereux.