Le vieil homme très digne s'appuyait sur sa fille pour marcher un peu. Elle arrivait à le faire rire, et à lui apporter une chaleur complice. Il ne savait pas ce que sa fille avait dû faire lors d'une période de grande misère dont elle gardait un souvenir épouvantable. Elle avait vendu son corps à un vieux lubrique, une erreur de la nature car parler de Dieu à ce stade n'est pas opportun.

Elle avait dû accepter les pires horreurs pour nourrir son enfant. Ses traductions et ses nouvelles ne lui permettaient pas de vivre. Des amours fougueuses dans le désert avaient conçu Nawel. Si le père de Maryam de Castagnac avait songé que sa fille avait dû souffrir à ce point, il en serait déchiré, le coeur en sang. Tous deux portant les lourds secrets de la vie marchaient lentement, comme à l'unisson.

Les premières neiges rendaient toutes marches périlleuses pour le père de Maryam, mais elle lui avait suggéré de profter un peu de ce beau soleil. Les usages ne rendaient pas très expansifs ces deux marcheurs qui devaient ruser avec leur voix pour dire l'interdit " Je vous aime,Papa" "Si vous saviez combien je vous aime"... " Mais je t'aime" avait dit, un jour, le vieil homme à sa fille dont le désespoir l'avait bouleversé.

Amis, cherchez les photographies prises par Alain Sèbe. Il y en avait à l'institut du monde arabe, et dans  la librairie Avicenne de Jussieu. Sous mes yeux le sable flambloit avec quelques tâche grises où se mêlent les ombres d'une aube hésitante. La palmeraie chante à l'unisson : première prière au Tout Miséricordieux. A quelques centimètres, une reproduction d'une main finement décorée au hénné.

Voilée et dévoilée, une jeune femme vêtue de jaune d'or languit sous la tente. Et que sont ces apparents saris orangés? Ici, l'on soigne par les couleurs, le jaune pour l'estime de soi, l'orangé pour la sensualité. La jeune femme ivre de désir ruisselle du corps à corps nocturne. Il n'y a point d'overdoses pour ces étreintes fougueuses qui soignent en chantant l'or et l'orange.

La transe des corps unis atteint son apogée quand la femme poursuit  en spasmes et semi conscience l'ivresse que son corps semble vivre plus longuement que celui des hommes, hormis ceux dont l'initiation est persanne.. Si vous ignorez cette forme de jouissance masculine, je vous laisse consulter de bons ouvrages ornés de charmantes estampes....

Mon ordinateur déraille. J'ai tenté mille choses pour le remettre en marche. Il semble fonctionner. Mon dernier article est un hurlement de douleur sincère et en version allégée. Je ne suis pas surhumaine. J'ai vécu trop longtemps et ceci n'a pas de sens.Notre société fabrique de l'exclusion  sans cesse, et des gens bourrés de fric se permettent de nous faire la morale.

Si ta route te semble incohérente, cherche ton "dieu", que tu le nommes ainsi ou qu'il soit un idéal, en quelque sorte la raison pour laquelle tu es en vie, parce que le sens que tu donnes à ta vie est ta force vitale. Je vous ai souvent cité Viktor Frankl " Découvrir un sens à sa vie", ouvrage né de ses observations en camps de concentration de la résistance étonnante de certains.

Combien sommes-nous à errer dans L'Absurde? Je ne le sais pas. Douleur sans nom. En Afrique, nous avions remarqué que lorsque nous étions en forme ,moralement, nous n'avions ni amibes ni paludisme. J'aurais besoin d'une infinie douceur, mais n'est-ce pas qu'un triste leurre ? Il fait froid dans mon coeur. Il fait froid dans mon heure. Le propriétaire ne peut pas réparer la fenêtre qui ferme mal et moi non plus. Pardon, c'est sombre.

Il semblerait que mon blog soit inintéressant. J'ai trop souffert pour rester enchaînée à un ordinateur. Sur overblog, je vous ai laissé un article comique défoulatoire J'ai peu de temps avant d'aller sculpter. Il se confirme que je me blesse en étant enfermée chez moi. L'épître rédigée sur overblog a été envoyé à un idiot qui a la finesse de me dire folle. Or je n'ai qu'une sensibilité trop forte. Arrêtons ce cirque ridicule : je ne prends que très peu de médicaments mais je côtoie trop de connards incompétents.

Un type intelligent comme Maurice Bellet ne me dit pas folle ni sur un nuage avec inconscience des réalités contingentes. Il se passe l'inverse : Je suis ravagée par des soucis que je ne pourrai pas porter. Je ne pourrai pas financer les besoins du grand âge. A mon réalisme corrosif, on me parle d'assistantes sociales mais elles n'ont pas d'argent.

J'en ai marre. Laissez-moi crever! Je suis trop âgée pour continuer sans rien!!! Je suis brisée, détruite.

Plus de trois heures sans récupérer mes adresses yahoo, semble-t-il, détruites. L'ordinateur est un connard en mode binaire. Merde, j'ai été prof de maths et me élèvent étaient plus douées que ce putain d'ordinateur. Il y aurait des "cookises" à saveur de gâteau interdit dans les régimes où seraient stockées mes contacts!  Des clous! J'ai ouvert tous les documents, bureau etc. Il est urgent de tuer cet ordinateur ou si cela passe pour inconvenable de divorcer en bonne et due forme.

La matière grise est née handicapée dans les ordinateurs du niveau QCM, ce que je n'oserais pas imposer à des élèves ou a des étudiants. Ne riez pas de moi : vous ignorez que j'ai formé un service à l'informatique de Grand-Père, en court circuitant le chef de service à qui j'ai indiqué sur quels bouquins, je me formais. De passage en France entre le Togo et L'Egypte, j'avais acquis des dons paranormaux qui me permirent de comprendre au quart de tour l'informatique de Grand-Père.

Je vous garantis que l'hébreu est plus simple que ce machin à réponses en QCM!!!. " Tout le plaisir est pour moi" soit je déguste en migraines ophtalmiques, et tout le monde s'en tape. Mon père marche avec difficultés et comme il est isolé, il cause "Je n'en peux plus. Tout le monde s'en tape et c'est très bien comme ça". Au début, il était gêné quand je l'entendais, mais maintenant, nous échangeons un rire complice!!!