mehareesdemaryam
Angoisse au sujet de mon père
Nouvelle crise d'angoisse. Elle m'a réveillée, la garce sur le thème récurrent de la voie sans issue. Impossible de joindre mon père. Un putain de répondeur prend le relais trop vite avant qu'il ait le temps d'attraper le combiné. Répondeur trop compliqué. Ce n'est pas le robot de France Telecom. J'arrive à décoder quelques mots des messages les plus récents mais c'est une histoire de fous!!!!
Je suis inquiète: il m'a laissé un message très sombre...
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Deux compagnons de galère, un jour, sur un trottoir de Paris
Ma banque prend des airs supérieurs, pourrait être un assassin souriant....Les guichetiers me souhaitent une bonne journée alors que j'ai pas un centime d'euro. Sur un trottoir était assis un désespéré, torse nu, scarifé n'ayant ni emploi ni logement, en manque de tabac. Il m'a désarmée, bouleversée, et je lui ai filé les derniers euros que j'avais (cinq euros : j'espère que ceci paie le paquet de clopes).
Ce compagnon de galère n'avait l'air sympathique par-delà le désespoir. Il m'a confirmé les propos de tous ceux qui travaillent dans la tentavie d'améliorer leur quotidien et j'ai fait une recherche de deux ans dans une sorte d'asile pour sans abri. Il m'a expliqué pourquoi il était en torse nu, " Personne ne me parle. Personne ne me sourit. Je m'en fous de crever. Entre désespérés, on se devine. Pardon, j'ai mal.
Triste compagnon s'étant fourvoyé, et de mon côté banque route
"Devoir conjugal", "devoir extra conjugal", " conjugaupathies"!!
Le lecteur attentif peut noter que j'ai tenté de protéger celui par qui je recevais le mot " folie" . Je suis une imbécile : il se déclare non coupable, sans doute non responsable. Je lui ai renvoyé un mail avec sa phrase. Je ne l'aurais jamais rencontré s'il n'avait pas été responsables de grosses communautés de blogs, ce qui rendait plus aisé la vision des articles d'autres blogueurs. Le jour où je lui ai écrit que " n'importe quoi" n'était pas dans le répertoire des métiers, j'ai reçu des commentaires de fureur. Il eut été de bon aloi de rire !!!
Je ne conçois nullement l'amitié comme des échanges de mitraillettes entrecoupés d'engagement à la fidélité non demandée par moi. Il est vrai que par internet " le devoir conjugal" est quelque peu compliqué. Je ne parviens pas à songer au " devoir extra-conjugal" via internet. Le stress engendré par ces relations dites virtuelles, les menaces de suicide au téléphone ne m'ont pas été bénéfiques. J'étais terrorisée par la violence de ce blogueur, me shootant de plus en plus, au point que j'ai totalement déraillé avec une ancienne membre d'Aujourd'hui.com.
Il est quinze heures. Je prends un yaourt et découvre que j'étais en hypoglycémie. Il aurait sans doute fallu manger plus tôt!. Je ne sais si vous connaissez une des dernières inventions des "psy" : les " conjugaupathies ". Songez à Monsieur Jourdain qui ne sut jamais de quel mal il était atteint!
Trop vieille pour être putain selon Dino, trop vieille pour tester des médicaments avant leur mise sur le marché
"J'ai perdu mon Apollon, rien n'égale mon malheur..."
Alors, Apollon, on drague en dansant? Il est vrai qu'il y a un temps pour tout et qu'un bel homme intelligent ne peut prendre le risque de louper " le garde à vous" brisé par les ravages de l'âge! Et j'aime ce dom Juan dont j'ai perdu l'adresse mail, à tel point que j'ai fait plusieurs tentatives de filature. En conséquence, je choisirai la voie épistolaire!
Comment as-tu eu peur de mon intelligence pour me draguer alors que ton regard ferait craquer une madonne? Aujourd'hui, j'éclate de rire devant ce côté séducteur qui n'a pas subi les outrages de l'âge! A vrai dire, mon regard, ma personnalité, mon allure méditéranéenne "inspirent le péché" (j'ai de la mémoire surtout pour les choses drôles) consommé sur les alleluia du Messie de Haendel !
Une femme de ma condition ne devrait pas être bloquée par les tarifs des trains. T'ai-je conté mon rêve étrange (chut, Papa Freud) que je fis au domicile parental où je te cachais dans mon lit tandis qu'osaient défiler mes frères et mon beau-frère, puis à l'instant où ma colère devenait meurtrière mon père que j'eus de la peine à virer pour que nous restions dans notre corps à corps ardent . Imagine mon fou rire au petit déjeuner le lendemain. Heureusement, le rêve avait démarré avec un comptoir d'aéroport qui allait sauter. Que diable foutait dans mon plumard, mon père, beau ténébreux jeune ? Là, je lui ai dit "merde" avec autorité. Papa Freud enlève le côté désopilant du rêve!!!!
" Détache moi" est le titre d'un ouvrage de Marcel Rufo.
Mon Dieu, qu'il fait froid.Vous m'avez réveillée mais le ciel est sombre. Mauvais présage? Où laisser un message pour un nomade sur qui je veille et pour qui j'exige le total respect? Ma lutte contre la terreur m'a fait lâcher des prénoms, dont celui d'un ami qui a traversé " L'En-Bas" tel que Maurice Bellet le décrit dans " La traversée de L'En-Bas " ed Bayard. Je garde la même admiration pour mon ami dont j'ai compris les propos à l'envers !
Je n'ai jamais lu " Le bouc émissaire " de René Girard mais je n'accepte pas que les propos qui m'ont été nécessaires pour sauver ma peau autorisent qui que ce soit au jugement. Nous retrouvons le fruit défendu de La Genèse parce que nous n'avons pa entendu assez la parole en profondeur.Le péché des origines est vouloir prendre de force ce qui se donne et se reçoit. Tout jugement est une signature de cancre. Le Jugement est Le Don en Surabondance, le pardon, l'absence de jugement -mot que notre première écoute - transforme en condamnation, alors que le jugement évoqué dans les rouleaux bibliques est non jugement..
Sur ce blog ou sur overblog, j'ai indiqué le sens de la résurrection de Lazare qui est dans le fait d'enlever ses bandelettes., de le délier, ce que Marthe et Marie firent. Ma soeur (" Seigneur, ayez pitié de cette dinde") ne risquait pas de m'aider à me délier. Seule, j'ai piqué des crises sur ces " putains de bandelettes" et j'ai attaqué à la hussarde. Si je suis liée par des bandelettes, je suis la seule responsable de ce fait. Je ne suis pas Bossuet mais j'espère être un peu Boileau dans mon exigence de vérité.
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Nous, les pauvres devriont mourir pour cesser de gâcher le paysage