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Confession jugée croustillante par un prêtre.

Comment  tenir le choc dans l'isolement que provoque le chômage? J'ai craqué sur les   médicaments.  Je bois du    gingembre pour dissoudre   le    coktail. Je vais retourner  à   la bibliothèque. Hier soir, je suis rentrée à pied. Certains sans domicile fixe fréquentent     les bibliothèques.  Un  de mes lecteurs a disparu sur un  malentendu.

Je ne  peux pas le  retrouver dans sa planque saharienne. Il se voulait    protecteur,   plus fidèle qu'un   mari catholique. Il m'a  larguée parce qu'il ne comprenait pas mes   propos. J'ai beaucoup de peine  à    comprendre       les tempéraments qui se retournent comme une crèpe sans même que je les ai sautés...

Ils sont incurables, et  puis  j'ai  le droit de  me protéger.  Je ne    promets rien,  ne dis pas   à quelqu'un que    je l'aime sans avoir senti que je  pouvais   le dire, sincèrement. Je  me suis       " confessée "   auprès d'un   prêtre  via    internet sur  le fait  qu'après m'avoir lue, une femme s'est  dite  amoureuse de  moi. Le prêtre a trouvé l'histoire croustillante!

 

Dépassons la peur grâce au cerveau droit.

Il me manquait une clef : comment dépasser l'angoisse? J'ai, sous les yeux, un article de ce blog du 28 juin 2011 avec pour titre :" Trois clefs de vie : "présence totale à l'instant,action engagée,oeuvre". Je crois que la présence totale à l'instant est un remède contre l'angoisse, avoir cette attention du sculpteur transperçant son modèle. Certains choisissent  qu'il faut un tapis et une position en lotus pour y parvenir. Je prends un fou rire. Le docteur Wittoz n'était pas idiot et moins New Age.

La marche dans le désert me bouleverse au point que j'ai songé " Maintenant que j'ai vu cela, je peux mourir",phrase proche de celle de Syméon en voyant L'Enfant Yeshua. Vous avez encore peur? Moi aussi, mais  nous ne sommes dans le désert " que pour du beurre". " On dirait qu'on vivait dans le désert...."

Pour sculpter ou pour peindre,il convient de contempler. La méthode " Dessiner en cerveau droit" de Betty Edwards nous ouvre la voie. Laissons-nous  guérir par notre cerveau droit, soit par la partie de notre cerveau qui n'a ni mots ni concepts et qui  permet à l'artiste de voir.

 

Marchons ces phrases pour n'être que vie, libérés des idées de suicide.

Puisque vous avez lu la phrase que je n'ai pas supportée, en vous ébrouant dans le désert avant le lever du jour, je vous file une phrase qui peut nous être salvatrice. Travaillant sur des notes de sessions d'exégèse, j'ai trouvé une citation du premier chapitre de l'épître aux Romains :"Ils ne se reçurent pas comme  DON". Je vous donne une autre clef de vie : " notre "je nâtif" n'est pas notre je profond". Vivre en Afrique facilite la compréhension de ces termes. La notion de personne(cfpersonna :masque en grec) est une erreur qui vole en éclats sous le soleil d'Afrique.

Ce qui nous crée, nous fonde, est la relation d'estime réciproque dans l'hospitalité du coeur, et nous accueillir nous-mêmes est la première étape, est inscrit en nous loin des nouvelles technologies et loin de leur tohu bohu. Je vous explique comment nous pouvons nous servir des perles sans même adhérer avec clarté à une religion. Si nous sommes relation d'amour gratuit et sans jugement (positif ou négatif), notre perception de notre "je" comme isolat est une erreur. Le don est dans la prise de conscience du fait que nous nous recevon comme relation donnante.

Il ne s'agit pas de comprendre mais d'entendre. Il est normal de caler sur ce que j'écris.  En Afrique, nul n'existe sans être relié. J'ai allumé le brasero pour que nous ne partions pas trop tard dans notre traversée du désert. En marchant, nous tenterons d'écouter ce qui peur nous  sembler étrange, et je serai la première à avoir besoin d'entendre. Si je suis relation donnante, si je me reçois comme tel, lorsque j'ai envie de me suicider, je suis en contresens.

 

Incompréhension d'internautes. Je ne refuse pas le dialogue pour dissiper les malentendus.

Comment comprendre une phrase que je cite : " ce que tu as vécu frôle, frise la folie" ? Je n'aurais jamais osé prononcer une parole de ce registre. Mon expérience de la vie est trop grande pour que j'aie de telles paroles et que faire si l'internaute n'assume pas ses propos ? Je l'ignore. Je n'emploie pas ces mots pour un proche en détresse psychique.

Virtuel? Drôle de monde,semble-t-il. La question n'est d'ailleurs pas de savoir si l'on frôle la folie mais comment on s'organise pour faire face aux ravages de l'hypersensibilité. Il y a en chacun  une force suffisante pour réagir à temps. Les règles monastiques ont prévu l'acédie (ou tendance au désespoir).

Nous n'avons pas à perdre de temps en querelle due à des mots ressentis différemment. Vivons, chacun comme nous le pouvons. Néanmoins, il est hors de question de se brouiller pour des âneries.

 

Pour me tuer, il y a une méthode simple.Fermer l'ordinateur est la réponse.

Il me fut dit  que j'étais folle et je n'ai pas compris ce crime. Je  n'admets pas de jugements  au sein d'une communication  virtuelle  entre inconnus. Il  me semble que ,celui qui me traita de folle, devrait regarder sa vie et voir la poutre dans son   oeil. De telles paroles sont scandaleuses mais j'ai décidé de fuir l'ordinateur et  les  blogs. Il y a plus intéressant   à vivre que ces machins mortifères.

Il suffit  de se réfugier dans des bibliothèques, d'utiliser ces neurones et  de    se protéger des bourreaux qui  osent parler de  folie  à des personnes dont un proche   a subi un effondrement    psychique. Devant un   tel crime, je ne     perds pas mon temps sur cet ordinateur.

 

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