"Jarni Coton ". Il me semble qu' Henri IV qui parla  en ces termes, Coton (othographe?) était un ecclesiastique. Je ne vous comprends plus

Il est des chocs terribles et des terreurs liées à ce qu'ont vu les proches d'un malade psychique. La première fois où j'ai osé évoquer la peur de la folie sur ce blog, j'ai reçu un commentaire infâme d'une ignorante. J'ai filé en grande banlieue pour voir un proche interné. Je n'ai rien pu obtenir, pas même le droit de le voir en présence du personnel soignant.

Effarée, ce dimanche, en grande banlieue, j'ai appelé mes proches pour que nous le sortions de ce lieu. " Sortez-moi de ce bordel. Ils vont me rendre fou", la voix cassée au Tercian. Je connais de a à z l'horreur asilaire et je ne comprends pas des commentaires dénués d'amitié et de compassion.

Ce n'est pas sans raison que Le Conseil de L'Europe avait demandé un total changement de ses structures comme de l' envoi des patients en leur sein. J'ai évoqué une loi qui ne respecta pas le document initial du ministère. Dans ces prisons, des sanglots d'enfants laissent une impression d'esprits africains, ce qu'il faut entendre sont les gémissements de tous les enfants du monde et des chagrins non entendus, une entrée dans les limbes.

Il fait nuit. Le campement dort encore. Je me lave, nue, dans une flaque, nue et libre. Je m'attarde, mon corps insolent défiant les cieux. Mes seins bistres se tiennent comme ceux d'une sculpture parfaite. Ma croupe rendit fou de désir celui qui me pénétra en cachette. Mon désir me jeta contre lui pour le pénétrer, lui-aussi. Nous étions dans le désert et il n'est pas à la guelta, notre Cythère cachée.

Mon corps en feu l'appelle et je suis nue, offerte pour lui.Il n'est pas là. Les étoiles jouent avec mon corps reflété dans cette flaque certie de lauriers roses et de roches nues qui seules, connaissent les secrets de la nudité libre. Quand le vent en elles s'engouffrent, elles chantent les unions fougueuses qu'elles ont abritées.

La nuit est trop claire. Je m'entoure d'étoffes parce que je ne me donne pas aux médiocres. Je choisis qui je veux, en jeune femme touarègue, ivre de liberté. Où vais-je donner rendez-vous à mon amant avec qui tous les interdits sont tombés en météorites sur le sol.Ne parlez pas : nul ne le sait au campement.

Je ne  veux    plus     rédiger   sur    l'ordinateur  mais rédiger    d'abord manuellement

Trop  tard  pour aller m'inscrire à l'université des    jésuites.    J'ai pris des renseignements sur   internet.  Selon le regard que tu     portes sur ton ami,il est fou ou confiant. La folie casse la relation.Elle suppose une douleur sans fond,  sans  nom.   Toi qui vit en  petit  fonctionnaire avec la lueur d'une lampe de    poche   pour  regarder autrui, tu es plus fou que ton ami dont la sensibilité a hurlé son   besoin d'amour. Hitler  avait des fonctionnaires un peu trop parfaits pour ne pas  être dangereux..

"Propre,en ordre " disent les suisses.   Ne fais pas le malin,tu auras un cancer ou  un accident vasculairecérébral.Ton corps dira sa douleur.   Nous avons   tous besoin de sentir  un amour ajusté   qui nous donne la possibilité de vivre (  Maurice Bellet dit   : qui nous donne de vivre).

Tu te moques de ceux qui souffrent  psychiquement comme de ceux  qui osent dire avoir peur de  la folie.  N'aurais-tu pas  fait   tes   études  en camp de...?    Ou dans  un équivalent    puisque   tu ne    peux  pas    laisser    autrui advenir  à lui-même.