Coucou So,

Je n'arrrive pas à te joindre sur facebook. J'arrête mes essais avant d'attaquer l'ordinateur avec mes crocs et ma babine retroussée. Tu as mis une superbe photographie en noir et blanc. Sur cette photo tu es de profil mais tu me donnes envie de te sculpter (Pour poser comme modèle et gagner des  sous, il n'est pas obligatoire d'être nu(e)). La photo de ton profil où  se mêlent force et fragilité est envoûtante. Ton visage est radieux.

Si tu fais le tour du  monde pour trouver des  idées de jobs, ce sera passionnant.

Je dors mais  mon coeur veille. Je t'embasse de tout coeur. Maryam

Très peu de lecteurs, aujourd'hui. J'étais épuisée par une bronchite,  le suis encore. Nous allons à Chartres, demain, avec le groupe  de Dino. Coup de barre : le sommeil s'abat sur moi! Nouveau labeur de recherche pour moi autour du manuscrit B qui serait en amont de la rédaction des évangile. Il existe, sauf erreur de ma part le codex babylonien et le codex Vaticanus. Ma mémoire me rappelle une autre tradition  au sujet d'écrits présents dans la bibliothèque d'Alexandrie....

Je fus très surprise d'entendre mon frère aîné  cracher : " Celà ne sert à rien ". Il n'est même pas idiot !!! En revanche, celui de mes frères qui m'a envoyé des tickets de restaurant, fut remarquable au sujet de Julien l'aspostat.  Comment se former  en brinquebalant avec des bribes  non transmises ? En prenant des notes et en ajoutant un croquis pour avoir entendu " l'extase",. J'ai toujours voyagé en explorateur...

Je ne puis vivre sans chercher le début. Nos experts craquent sur Planck. Début ou fin ? Les deux sont profondéments unis...L'autodidacte mène ses recherches, observe, note et s'interroge., puis entre en douceur avec une question habilement maquillée. Ne vaut-il pas passer pour un idiot voire un nomade  farfelu que de jeter  toute interrogation dans La Géhenne?

Broyée par les insultes reçues sur overblog, je n'ose qu'à peine transpercer cet espace virginal. Je suis plus sensible en ces jours où ma famille souffre et où l'absence d'un salaire me conduit à des comportements de sans abri.Hier,Il me suffit de quelques mots pour fasciner la personne qui me reçut à qui j'ai esquissé ma carrière professionnelle qui l'intéressa. En revanche, je ne puis que dire que j'étais ravagée par le stress, me fatigant jusqu'à mettre ma vie en danger, j'ai inquiété  la consultante avec qui je conversais de toutes sortes de sujets. Je lui ai fait part brièvement de  mes soucis. L'émotion diffusant " en braises sanglotantes", il fallut que j'interroge ce qui pourrait être Dieu qui coupa la mer  rouge avec des allures flamboyantes, le long de chaque mur.

A deux pas de mon ordinateur, je trouve une xième traduction du Cantiques des Cantiques avec des commentaires. L'ouvrage est dans la collection Albin Michel " Le Grand Livre du Cantiques des Cantiques par Frank Calou( calligraphe) et Patrick Calame. Trois préfaces d'auteurs connus me conduisent à indiquer les auteurs  de la préface à trois voies, soit celle de Julia Kristeva ( auteur à approfondir), celle de Marc-Alain Ouaknin ( Il me semble que c'est lui qui déclencha l'épuisement de Frère Thomas rêvant d'un proto-café, article rédigé sur overblog, et dont je vous donnerai la référence...), celle de Dom Pierre Miquel à qui je ne fus pas présentée...

Plus de passages, plus de lecteurs et ceci sans un mot d'explication. Je ne peux pas m'épuiser.J'écrirai ailleurs et autrement...

Me reposer dans le sable infini, me libérer des gadgets et du superflus, " être" simplement. Les sages connaissent la voie de l'épure qui conduit leurs longues marches dans le désert. Ne projetez pas vos angoisses d'occidentaux ne sachant voir ni être vu. Songez à l'immense  force qui habite le méhariste...

A ceux que j'ai pu blesser par ma maladresse, j'offre une rose des sables. Offrir ces biens découverts par un choix de nomade recueilli réchauffe le coeur de mon ami (hier, le calendrier parlait  St Aimé). Les roses des sables sont douces, condensées de l'avant Bing Bang, en amont des calculs de la constante de Planck, du mur de Planck...

Nous n'avons plus de bouffe ni d'eau : c'est si simple à vivre. Jetons le superflu : objets, éclats d'émotions amplifiées par les techniques de psychothérapies. Un de ces marabouts n'avait pas entendu mes mises en garde prudentes et ne  voulut pas étudier mes propos de nomade connaissant tous les secrets du désert et comment. vivre à chaque instant, ancré, soit s'ouvrir par-delà  la vallée des larmes enfouies qui sonnaient comme un violencelle, avant de découvrir la rose des sables.