mehareesdemaryam
Je file aux Folies Bergères...
Devant partir à un rendez-vous, je vous laisse un petit signe amical via ces quelques mots. Chacun se fabriquera son oraison à la Bossuet.
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Internaute et son ordinateurs déposent le bilan!
Dysfonctionnement : mes lecteurs s'emmerdent, ce qui n'est pas du tout mon désir! Pardon : je n'ai rien de joyeux à raconter.
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Lekh, lekha (se lit : ler, léra) : va en ton centre et pars très loin dans ton désert , ton coeur
Fuis, mon amie. Fuis vers ton désert. Ils n'ont pas compris que tu étais dans le gouffre, touchant l'abîme du désespoir, et qu'ayant pensé à l'inquiétude qu'éprouvait le médecin , tu osas t'entendre parler.. Il avait parfaitement compris où tu en étais! Fuis : accorde-toi ce droit. Tu n'es pas obligée de porter la souffrance du monde, puisque c'est une mission impossible.
Tu crus qu'il te fallait jouer les guérisseurs envers quelques proches. Ce ne pouvait pas être opérationnel : votre proximité tenant de la gémellité. Désormais, accorde-toi le droit de vivre. Non, tu n'étais pas l'enfant " en trop". Souviens-toi de ton enfance de sale gosse adorable s'opposant aux adultes avec le vocabulaire que tu avais, la fermeté d'une pensée efficace. Il est vrai que tu avais souvent raison.
"Lekh,lekha" t'a dit Elohim., comme à Abram (devenant Abraham) plus tard à Ur en Chaldée. Les deux mots hébreux sont souvent traduits par " va vers toi", le "toi" qui est ton coeur profond et orant.
Frères et soeurs, maladie d'amour.
L'ouvrage n'est pas à la portée de ma main. Le titre est : " Frères et soeurs, maladie d'amour" coll Poche, rédigé par Marcel Rufo. Lorsqu'un membre d'une fratrie souffre, toute la fratrie a le coeur en sang, ceci étant aussi exact entre parents et enfants. Je crois que " Détache-moi " du même auteur correspond davantage aux relations parents-enfants. Je ne crois pas qu'il ait écrit sur le dérapage polyvalent de certaines familles qui restent remarquables par leur fidèlité dans l'épreuve, leur aptitude à rire, ce qui est souvent indispensable La situation est souvent intolérable. pour la famille. Certains me reprochent d'être sombre bien que je lutte par un humour parfois corrosif contre ce mal. Emu, hier, un médecin m'a dit : " Vous avez le droit d'être sombre "!
Qu'il est doux d'entendre cette autorisation! Même une famille de clowns de qualité a ses limites. Nous sommes des commédiens, ne loupant pas un comique de situation, nous servant à nous-mêmes un reflet différent de Narcisse, entre auto-engueulades et ironie qui caricature à merveille un pauvre petit faux pas.
Pardonnez à ma famille de souffrir et acceptez ses efforts pour rire, dans le " rire avec autrui" et non "le rire contre autrui", qui est odieux, presque meurtrier. Nous luttons contre le " rire contre autrui". Comment aurions-nous envie de blesser quiconque?
Le sevrage est très difficile
Ce médecin ne prétend pas m' aider aisément à me sevrer. Nous faisons des bricolages pour envoyer valser les benzodiazépines. J'avais deviné qu'il était dérouté, en entendant mes propos envoyés un peu dans tous les sens. Il cherche l'équation qui le permettra de me débarrasser des benzos.
Epuisée, je ne rallonge pas cet écrit.
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Vais-je oser enfin vivre à fond?