mehareesdemaryam
A l'école du désert, reçois amour et confiance.
Ami, bienvenue en mon désert. Qu'il soit un lieu chaleureux où tu te sentes estimé, aimé. Je viens d'écrire un article sur mon blog d'overblog où je suggère à ceux qui ont une dépendance médicamenteuse d'écrire sur un cahier à couverture imitant la moleskine toutes les qualités qu'ont soulignées tes amis, ceux avec qui tu as travaillé...Nul n'a le droit de te rabaisser. Sache que j'en ai atrocement souffert. Que mon expérience puisse t'aider.
L'infini saharien attire les mystiques. Ecoute leurs voix chaudes et leurs mots d'amour "delamoureneclat.fr". Je connais ces angoisses qui ne disent pas qui elles sont, torture raffinée. Centre toi sur ce qui t'est bon. Plus tard, tu prendras le temps d'entendre tes angoisses. Une formation de psychothérapeute m'autorise à te suggérer de ne pas te condamner, de ne pas te blesser. En tpi sont l'or et le cristal de ton coeur profond. Confiance, ami.
Laisse-toi aimer. Que Ton Dieu soit Amour sans jugement ni évaluation. Qu'il ne soit que Don en surabondance donc Pardon. Alors, pardonne-toi. Je sais combien c'est difficile. Combien d'articles brutaux ai-je rédigés pour me défendre ? Ils ne m'ont pas apaisée. Laisse-toi toucher par la piste que je t'indique me l'imposant.
Ralentis pour avoir l'écoute ajustée.
Fuite en ré majeur, cachée dans des étoffes, je pars, femme outragée, laissée nue , attachée à un arbre, flagellée, bien que Vendredi ne soit pas de mise. Le bleu s'estompe, les cieux flamboient en tonalité d'aurore. Je sauve ma peau : je ne m'encombre pas d'imbéciles dont René est un prototype cruel, mais Paix sur lui : allez lire mon article sur l'écumoire sur overblog. Il ne me reverra pas. Je ne laisse à personne le droit de me piétiner et encore moins de détourner la loi pour me tuer.
L'effroi du beau : crainte révérentielle laissant place à L'Incha Allah, à l'abandon confiant de Charles de Foucauld. Je serai loin de cette famille en miettes. J'ai rédigé deux épîtres : une pour mon père, une pour Benoit. Isabelle Eberhadt aurait agi ainsi. J'ai vu, entendu ces visages de douleur atroce en apprenant ce que me fit cet homme qui ne peut être mon frère. Un soupçon de nazisme dans son caractère. Je fuis dignement pour déchiffrer la montagne aux Ecritures.
Ni nourriture ni eau mais je n'ai soif que d'estime et de délicatesse, que d'amour en éclats, ou en corps à corps fougueux. De l'argile rouge à sculpter, où jeter à pleines brassées chagrins et joies. Camille Claudel âgée de treize ans ramassait l'argile du sol qu'elle foulait. Ecoute finement dans le plus total ajustement la voix, la voie. Ralentis : ceci est nécessaire à l'ajustement.
LAISSEZ-MOI EN PAIX.
Pourquoi me reproche-t-on mes livres? Je ne peux pas travailler librement! J'écoute la radio. Dostoïevski aurait dit que s'il devait choisir entre La Vérite et Le Christ, il garderait Le Christ.
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Un Seul en qui s'abandonner avec confiance, sensation de sécurité : Théophanie de La Gratuité.
Les couleurs s'adoucissent en cette fin de journée. Une caresse de paix sur ma joue. Ne suis-je pas digne d'amour? Nul n'en est digne et voici l'audace qui court se jeter dans Les Bras du Donnant. Expression chaotique et je songe au dasein de Heidegger servi à toutes les sauces! Nadège, tu m'as offert le regard de ton coeur profond à l'atelier de sculpture, ce regard guérissant qui ne reproche pas aux autres de souffrir. Oui, je suis un peu Mater Dolorosa....
J'ai mal à mon père, mal à en être broyée comme Benoit. En le rappelant à Lui, Dieu m'arrachera des lambeaux de coeur. Il arrive au bout, son corps ne pouvant plus cicatriser. Etre présence douce et chaleureuse, orante : je le fus pour beaucoup à l'heure du grand passage. Nadège et Mayrig, buvons ensemble le philtre d'amour d'Hildegarde de Bingen. Le sable et la roche sont comme saoûls de soleil ardent. " Pourquoi pas le silence?" as-tu écrit chez Laffont, Blanche de Richemont, ma soeur de coeur.
M'abandonner au sable ocre rouge qui se mue en Brasier Ardent. Psichari : " les voix crient dans le désert " ed les introuvables. Il était dans le groupe d'amis dont parle Raïssa Maritain "Les grandes amitiés" au coeur divin. J'approfondirai " Théophanie de La Gratuité "d'Habachi.
Voix grave descendant jusqu'au sacrum : l'anachorète prie.
Voix grave entendue dans le sacrum. Mes os résonnent. Les roches transmettent le son à travers le désert. L'anachorète parle du jugement dernier dans une lumière resplendissante et l'humain s'abandonne en confiance et dans la joie à Dieu. Lumière d'orthodoxie. A l'arrêt, j'écoute. Nous ne sommes pas dans la guimauve rose et bleue mais plongés dans La Splendeur. Quand cesserons-nous à fabriquer un bonhomme un peu Dourakine que nous appelons Dieu. Nous pouvons tous prier pour quitter la guimauve non divine.
Toi dont les mots choisis en délicatesse cristalline a blessé ton ami ou ton fère, prends ce son grave comme manteau de miséricorde. Très doucement, j'expliquerai à ton frère que tu ne l'as pas jugé, que ta question n'exigeant nulle réponse est venue d'une femme dont il avait percé le coeur, femme gisant dans le sang. Tes propos seront entendus dans leur juste tonalité à la lumière des lampes à huile évoquée dans Les Ecritures. Tu as projeté trop de lumière sur la vie de ton frère à qui tu as demandé de te pardonner si tu l'avais blessé.
Pour supporter son épreuve, il s'est muré et tu as sauté au-delà du mur. Tes questions de soignante étaient normales d'autant plus que tu étais en sang. A l'heure où ton père s'approche de Ma Porte, il souffre encore des attitudes de son fils. Il voudrait comprendre et s'abandonne doucement à La Paix dans son incapacité à tenir debout. Tel le fidèle allongé sur le sol lors de son ordination, ton père M'attend.
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Tu es celui qui te condamne le plus sévèrement.