mehareesdemaryam
Suis-je sur la route du sevrage?
L'échange par mail avec un médecin a repris. Je sais qu'il est dangereux de tout stopper d'un coup à moins d'être dans un cadre où l'on se sente en totale sécurité. J'ignore toujours ce qui s'est passé lors du décès de ma mère. J'avais arrêté mes prises de médicaments, voulant être pleinement présente. J'ai retrouvé mon cerveau, passé mes nuits à étudier l'hébreu!
Je vous ai parlé du phénergan : pour ceux qui connaissent cette molécule, attention à l'assuétude(le corps en demande de plus en plus). Si vous tentez un sevrage, il faut imposer des règles à votre entourage, notamment que proches et amis cessent de vous balancer leurs épreuves, et si possible des amis complices à qui vous pouvez même confier vos médicaments.
N'oubliez pas l'action physique : sport, marche; sculpture et autres arts mettant le corps en mouvement et donnez à votre cerveau de quoi travailler fortement.
Pas de benzos et le médecin ne réagit plus: de profundis!
Si Sylvain Augier y est arrivé, puis-je prendre le risque d'un arrêt brutal de médicaments? Soyons honnêtes : j'ai une boite de phénergan en comprimés. N'y touchez pas si vous ne connaissez pas ce médicament qui était mon somnifère de brousse, faute d'avoir autre chose. Il n'y a pas de dépendance en ce sens que si on arrête d'en prendre brutalement, il n'y a pas de conséquence. C'est tout de même une saloperie à longue durée de vie, soit restant longtemps dans le sang.
Je préfère avoir cette cochonerie sous la main en cas de crise de panique. Je n'ai pas les conditions favorables qu'a eues Sylvain Augier. Le pire est la dépendance physique. Il ne faut pas être seul. Je ne comprends pas le corps médical. Je vous décris une attitude toxicomaniaque qui n'est pas à condamner : la recherche de comprimés y compris de comprimés en morceaux sur le sol!
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Ci-gît la victime inconnue de la médecine...
Harcelée ou isolée : telle est la question du blogueur! Il faudra passer à autre chose mais je n'ai pas deux centimes dans mon porte monnaie, ni carte, ni chéquier."J'ai des maux de tête" disaient mes élèves au sujet du paludisme(plasmodium falciparum). Pour moi, ce n'est pas le paludisme mais l'écran!
Pardon, je suis sombre, aujourd'hui. Je ne comprends rien à ma vie. Il me faut un idéal, il me faut me donner à une cause : ainsi suis-je fabriquée. Pourquoi le corps médical ne prend-il pas ses responsabilités?Panne de médicaments et...? L'échange de mails lanterne....
Ci gît la victime inconnue de la médecine....
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Condamnée à mort par tortures.
Dans mon article sur overblog évoquant une femme enchaînée et traînée ainsi sur le sol d'une cour, je décris ce que je ressens à cause d'un excès de coups bas reçus. " http://elisabethdehautsegur.over-blog.com" et des charmes de l'exclusion. Je n'osais pas écrire cet article qui s'imposait à moi depuis plusieurs jours et que je vois en Afrique, en brousse, dans une soukala soit un ensemble de cases où se répartit une famille.
Lorsque le malheur s'abat sur nous, nous sommes rejetés parce qu'il faudrait cacher le malheur, la maladie, la mort qui est si bien cachée que nos contemporains en sont terrorisés. Les uns m'ont proposé l'amour à trois, et faillirent périr quand j'ai émis de fortes résistances. Je n'ai pas compris cet étrange jeu sur internet. Ce qui se cache derrière les mots " amour virtuel" est franchement malsain!
Toujours pas un centime d'euro. J'ai supprimé des articles évoquant des proches aux comportements étranges mais totalement inconscients de ce qu'ils faisaient. J'avais la candeur de leur faire confiance. Sur internet, il convient de servir de l'édulcoré par respect des convenances.
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Quand les medias jouent à stimuler notre libido....
Une femme témoigne la radio au sujet de son père fusillé au Mont Valerien. Un ouvrage du ministère de la défense vient d'être rédigé au sujet de ces fusillés, de leurs lettres dont le déchiffrage fut difficile parce que la censure en rendait illisible une bonne partie. J'ai envoyé un mail à Nadianne qui doit être au courant de cette publication.
Dans ma famille, ils furent déportés. Une chose étrange me vient à l'esprit : il est sain et saint d'avoir à se battre pour des grandes causes. Notre époque semble dans l'impossibilité d'offrir des causes de lutte pour nos forces plus ou moins jeunes. Faut-il nous servir La famine de La Somalie dans un hamburger avec des régimes pour nos coquetteries et des ragots DSK que je suppose offerts à notre libido?Quelle délicatesse de la part de nos journalistes !
Information volage. Comment se repérer dans ces hamburgers ? Il y a aussi le thème de la crise en salade grecque. Rien de très gai. Tout ceci est servi sur un plateau d'isolement intolérable en laquelle nous perdons notre être profond.
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Apprenez à respecter la personne qui tente un sevrage. Ce qu'elle vit est surhumain.