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Couleurs et silence sahariens

Sous mes yeux, un nuancier de couleurs de Sennelier et je tente de nommer celles que je connais dans le désert : ocre d'ambre, ocre rouge, terre de sienne, et une couleur qui doit se travailler sur une palette, celle de l'ocre enflammé où le rouge tutoie l'orange. Il arrive que le sable soit presque blanc et il arrive qu'il soit en flammes. Les roches sont ocres ou dans un nuancier de gris, mais l'ocre domine.

Fasciné par les écrits d'Ernest Psichari sur le désert, Théodore Monod a eu envie de vivre une expérience aussi forte. Sa première méharée se déroula en Mauritanie.Il se sent très proche des héros de Pischari " Le voyage du centurion; Les voix qui crient dans le désert" ed Les Introuvables. Comme Psichari, Théodore Monod boit la même eau que les méharistes et mange la même nourriture qui semble lui avoir donné une longévité interessante.

Théodore Monod rédige " Maxence au désert" collection Acte Sud  où il offre un duo avec le héros Maxence de Psichari dans " Le voyage du centurion", chantant la plénitude du silence saharien qui touche l'âme des deux Maxence et j'ai connu le même envoûtement, le même embrasement...

 

 

La Dame qui parle la langue aztèque, et qui fait pousser des roses de Castille dans la neige!!!

Sous mes yeux, la photographie de l'apparition mariale dite " La Guadalupe". Métisse et enceinte : je n'ai pas entendu parler d'autres apparitions de Marie enceinte, de LA MERE et non de la vierge. Cette apparition a eu lieu au Mexique au XVIème sièce à un  aztèque Juan Diego né en 1474 ayant eu sa première apparition en 1531.

Juan Diego avait environ cinquante ans et vit une jeune métisse ,de treize ans, enceinte. Il ne sait pas ce qu'il se passe et reste prudent. La jeune métisse parla  en aztèque. En feuilletant un ouvrage sur cette apparition, je tombe sur un très beau tableau représentant " La dame". Ses vêtements sont orange, bleu foncé, bleu turquoise. Le visage est très doux sans aucune mièvreté. Elle a de longs cheveux noirs.J'ai envie de peindre ce tableau ou d'en tenter une copie au pastel. Cette jeune mère touche ma féminité, alors que les histoires de virginité roses et bleues me semblent niaises.

Juan Diego doit aller voir l'évêque parce que " la dame " demande un sanctuaire orant. Le circuit est le même qu'ailleurs : l'évêque ne croit pas Juan Diego. Encore un tableau de toute beauté pour la deuxième apparition où elle demande à Juan Diego de dire qu'elle est la mère de Dieu ( La notion de " mère de Dieu" fut admise dès les premiers siècles de L'Eglise où l'on évoquait " Theotokos" terme grec traduisant cette maternité de Dieu .)

 Bien entendu, l'évêque ne croyait pas Juan Diego et demanda un signe, en hiver.  Que de tableaux splendides ! La dame écouta la demande de l'évêque transmise par Juan Diego et lui demanda d'aller au sommet d'une montagne enneigée pour  cueillir " des roses de Castille" qui ne pouvaient pas pousser là , d'un point de vue humain, et lui dit d'en apporter un bouquet à l'évêque.

Juan Diego fit un bouquet qu'il garda dans sa tunique pour aller chez l'évêque qui le fit longuement poireauter. Des équivalents de gardes suisses du Vatican le bousculèrent pour voir ce qu'il cachait précieusement. Il virent les roses sans pouvoir les ramasser parce qu'elles disparaissaient en tombant sur le sol. L'évêque fut mis au courant de cette étrangeté. Il venait de Castille et les roses de Castille étaient un signe important. Juan Diego tenta de préserver ces fleurs avec sa tunique où elles s'imprimèrent quand elles tombaient au sol. L'évêque vit les roses de Castille et l'impression sur la tunique de Juan Diego de La Dame. La tunique ne s'est pas du tout abîmée. Elle est protégée par une vitre dans l'église qui fut construite à cette époque là où la dame avait demandé qu'elle le soit.Les pélerins font des kilomètres à genoux pour aller la voir. Jean Paul II est venu cinq fois en ce lieu, et en juillet 2002 pour la canonisation de Juan Diego. Les journeaux en ont parlé, des livres furent publiés. Il me semble avoir découvert ce beau conte après le décès de ma mère soit, sans doute, en 2005. Je fus fascinée  par cette apparition d'une femme enceinte qui me semblait plus proche de moi qu'une vierge. Je me souviens que j'avais envoyé des livres à mon père.

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Elever le débat et chanter "l'air de la calomnie"du Barbier de Seville pour n'être point atteint

Prise de panique, hier, j'ai réagi à un message reçu et provenant de facebook. Je n'aurais pas dû réagir et j'évoque ce point sur overblog. J'ai peur de facebook qui n'est pas un lieu très confidentiel, et comme je n'y vais jamais, je suis tombée sur une série de messages, les uns concernant ma fille, les autres me concernant. Les messages étaient dans ma boite e-mail.

Comme je l'explique sur overblog, j'aurais dû ne pas réagir, non que j'aie commis quelque péché dans mon hurlement de souffrance, mais parce qu'il est bon de prendre de la distance par rapport à la bassesse de certains propos, d'apprendre à les traiter dans un cahier secret si ceci semble nécessaire et par tout ce qui élève l'humain. J'aurais aimé un éclairage spirituel sur cette triste affaire et ne pourrai que le trouver dans  mes lectures.

Les mélomanes connaissent bien " l'air de la calomnie " du Barbier de Séville (Rossini), splendeur chantée par une voix de basse décrivant fort bien comment de répétition en répétition elle prend une place anormale, non conforme à son origine, et cet air pourrait être chanté comme suit : " Bla, bla bla" " Bla bla?", " Bla, bla, bla bla" '  "Bla?"....etc

 

Il était une fois une grande femme  qui osa se mêler de ma vie privée. et que j'assassine sur ce brouillon!

 

Sur les pas de Médecins aux pieds nus.

De retour d'une petite marche, au cours de laquelle j'ai pris un désintoxiquant pour me débarrasser d'un médicament, somnifère de brousse. Sur ma route beaucoup d'indications collées sur la porte de l'association. Il se pourrait que ce soit moi qui attaque Patagonia dont je ne comprends pas la violence,ni le  brouet  qu'elle me sert, et que par lâcheté, elle refuse à mettre en commentaires sur mes blogs. Ma mère l'aurait engueulée!.

Mais revenons vers l'ethnomédecine : une approche médicale utilisant toutes les plantes et tout ce que donnent comme un information les guérisseurs. Bien entendu,j'ai beaucoup écouté ce qui me fut révelé en  Afrique...Au Caire, ce fut un peu différent. les antibiotiques sauvaient les malades en trois jours.

J'émis alors quelques hypothèses : 1) ce ne sont pas les mêmes germes;2 )Les  égyptiens sont plus solides que les européens. la troisième hypothèse indique que l'industrie pharmaceutique  est prête à n'importe quoi pour gagner de l'argent. Il m'apparut que la troisième hypothèse était la bonne.

 

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