Ô sable musclé, je me couche sur toi, " fantôme d'Orient " en Suez manifesté. Mon corps et mon coeur t'appellent : m'entends-tu? Je n'ai pas changé, je me suis adoucie avec le poids des ans. Mon coeur ne t'oublie pas. Mon corps ne t'oublie pas. Ton nom reste secret.

Tes yeux sont couleur de lacs salés, d'un bleu profond en lequel se noit mon regard noir de braise. Mes seins sont des grenades comme dans Le Cantique des Cantiques. Dis-moi que tu m'aimes. Il n'y a pas de remède plus puissant. N'existe que l'amour. Le reste est ténèbres extérieures, rien, vacuité, et pis encore non existence.

Embrase-moi. Je ne veux plus pleurer parce que nul ne m'aime. Mes seins dansent sur ton torse et tu en deviens fou : je suis une gentille sorcière!!!!! Je n'aurais pas été si familière si tu ne m'avais pas coincée contre un poteau du canal de Suez : " Embrasse-moi sinon je ne te lâche pas ". Je pris un fou rire, et t'embrassai avec ardeur malgré les regards de femmes en tchador et d'hommes en turban....

Comment me suis-je détruite? Lucide sur les risques encourus, je désirais un ordinateur portable, que j'aurais pu utiliser en bibliothèque. Je suis coincée chez moi par ce " machin". Je ne supporte pas d'être chez moi : je m'y détruis. Il me faut aller dans des conférences, intervenir en ces lieux para-professionnels où je suis reconnue.

A mon âge, on ne trouve d'emplois que par relations, et sûrement pas avec internet. Moi-même, je n'embaucherais pas par internet. Je déchiffre beaucoup de choses dans les écritures par télépathie, je le suppose. J'ai une préférence pour les profils ayant une large ouverture d'esprit. Je ne condamne pas le coup de barre dépressif qui peut se lire dans une lettre d'accompagnement. Le coeur prime.

Je ne puis croire à l'intelligence d'une personne qui tente de présenter mon cas clinique de travers au corps hospitalier qui ne pourra pas répondre, en raison du nombre de paramètres inconnus. Avoir interrogé le corps médical comme une pucelle effarouchée sur des doses légales de benzodiazépines est ridicule et ne fut, sans doute, pas compris. Non, Madame, la prise de sang ne donne pas les résultats escomptés. Les urines donnent un résultat. De bons médecins le voient à la pupille. Ce doit être identique pour le H qui n'est pas prescrit. ! A chacun ses casseroles!

Je sais très bien où j'en suis sur ce point et le corps médical aussi puisque j'agis dans la transparence pour aller mieux. Jamais, je n'oserais faire d'enquête sur autrui de cette manière là! Lors de l'infarctus de mon père, j'étais à Paris et il était à Pau. Les stences ont été posés sans anesthésie! Estomaquée, j'en ai demandé la cause : l'hôpital n'avait pas de réanimation cardiaque. Ils durent agir en broussards ce 14 juillet. La sectorisation du système de santé a basculé mon père en hélicoptère sur Pau. D'autres villes étaient mieux équipées et équidistantes. Je n'ai pas été indiscrète mais j'avais eu tout de suite mon père au téléphone où il m'a dit qu'il s'inquiétait de moi, puis rassuré : " Le premier qui me dit que je n'ai pas souffert, je lui casse la gueule". Jamais mon père n'avait parlé ainsi. J'ai plaisanté avec lui lors d'autres appels lui demandant comment, alors qu'il était résistant, il avait pu démarrer la communauté européenne avec les boches. J'ai réussi à le faire rire.

Vous retrouverez un appel sur mon blog d'overblog. J'espère atteindre le maximum de personnes par ce biais. Merci de faire suivre : c'est urgent. Dans mes amis, sur overblog, vous avez Nadianne : cliquez sur son nom et vous verrez son article où une cousine lui a fait faux bon.

Nadianne est écrivain, aquarelliste, passionnée par des recherches historiques, par l'architecture médiévale. Sa fille doit faire des études sur Paris. Aidons la à trouver un logis. Par relations, c'est plus facile. Si  vous avez des idées, prenez contact avec Nadianne : c'est urgent.

Avant la création de L'Opéra de Bastille, il y avait des logis à 100 FF rue de Lappe et j'y ai vécu! Parlez-en autour de vous.

Isabelle, nos mots rejoignent tes proches et peut-être toi-même par un mystère orant. Ton blog n'est pas fermé. Je t'ai écrit sous le message d'une jeune femme ayant fait un grand passage d'anorexie, puis ayant sombré dans la boulimie. Elle t'a écrit, en allemand. Etudiante brillante, est-elle sur la bonne voie enfin?

 Lecteur, il s'agit d'Isabelle Caro. Une boule de sanglots dans la gorge, des larmes à l'orée de mes cils. J'étais sûre que tu t'en sortirais. Qui peut me porter dans ce désert aride, dans ce pays en crise économique? Mes forces ont été mangées. Je suis âgée. Aujourd'hui, je ne vais pas bien. Pardon.

Imagine que je n'ai pas le temps d'aller en bibliothèque, le téléphone me dévore. Je sais que j'ai ma part de responsabilité mais dire " non" est douloureux. Je n'en peux plus. Tu aurais dû manger ma vie. Dieu n'est pas très logique mais je suis sûre qu'il a réchauffé ton coeur, à l'arrivée.

Epuisée, je n'ai guère la force de marcher dans le sable qui freine mes pas. Mes forces ont été mangées. Je meurs. Tout est absurde. Mon combat n'est pas le bon. A mon âge, quelle est l'issue? J'ai rêvé que j'arrivais à une frontière sans papiers d'identité. De fait, les miens sont périmés.

Que faire? Je ne tiens plus debout. Mon jouc est trop lourd. Lamentations? Non. Désarroi : Dieu m'attend ailleurs mais j'ai perdu la vue. Je ne sais pas pourquoi j'écris. Je crois que ceci n'a pas de sens et qu'il me faut cesser cette aventure. Ma route part ailleurs. Fuyons tant qu'il est encore temps.