Mon refuge est en toi. Tu te donnes sans rien exiger en retour. Tu es sans limite, total dépouillement, sobriété extrême. Je n'ai jamais compris pourquoi des personnes ont peur de toi. Tu te donnes en seins généreux entre lesquels je me love, espérant boire, et tu m'offres à boire le rien et à me vider de moi-même pour y parvenir. Me relevant de tes dunes, j'avance vers la roche ocre. Tu enflammes le monde diffusant l'essentiel en chaque nano particule. Ton Don est Brasier Ardent, et depuis des millénaires, des humains ont conté ton histoire sur ce roc.  " Là-bas, là bas, tu me suivras..." Carmen à Don José, et nous irons imprimer le coeur et les sens sur l'argile de l'atelier de sculpture.

Jeunesse aventurière : pas une hésitation pour aller en plein désert sans grandes précisions sur le trajet les cartes étant au kilomètre.  Un plan désopilant breveté par le Club Alpin pour un grand tour dans le Hoggar, dix jours avec trente kilomètres par jour et un bidon d'eau dans le sac à dos, mais l'inconnue dépendait de l'art de viser juste à la boussole pour tomber sur le point d'eau que la carte ne permettait pas d'envisager. Les collègues du Club Alpin interrogeaient le chef de randonnée que j'allais être : " Que fais-tu si tu ne trouves pas le point d'eau?" " Je cherche le touareg, et j'accepte de parcourir soixante kilomètes avec une réserve d'eau insuffisante ". Projet homologué par Le Club Alpin.

Et maintentant, je file à un rendez-vous, sagement, vous précisant que j'avais trié sur le volet les participants à cette aventure saharienne dangereuse.

Quelques mots avant de protéger mes yeux dans le noir. L'ordinateur n'est pas à utiliser en cas de maux de tête et de douleurs du fond de l'oeil. Les premiers signes que j'ai eu ont été consécutifs à trop d'heures passées à déchiffrer l'hébreu. Pardon , je dois stoper l'ordinateur.

Ne correspondant pas à un profil classique de psychiatrie,je n'évoque que le fait que mes nerfs ont lâché. J'ai pu enrayer un déficit bancaire et éviter le fichage Banque de France. Je suppose que quelques intenautes auraient pu deviner où j'en étais, mais chacun traîne ses soucis comme les " coolies" en Inde qui portent la charge des autres. Je suis en contact avec un médecin : j'espère que cela va marcher. Ma conseillère bancaire avait peur que je me flingue.... Ceci peut arriver dans un craquage de nerfs. Ce ne me semble pas inconcevable dans la triste histoire Dupont de Ligonnès. Endetté, ne pouvant plus faire face à ses devoirs envers sa femme et ses enfants, il a pu craquer.

J'attends des nouvelles d'un médecin. Si c'était une dépression, je n'aurais pas été passionnée par l'écoute d'une conférence d'exégèse, hier soir. Vous conviendrez qu'il est préférable de se former en exégèse, en métaphysique, plutôt que de se suicider.

Epuisée par tant de combats stériles sur mes blogs, je crois préférable de prendre un peu de recul de me centrer sur ce qui compte à mes yeux. Mes blogs sont nés dans la suite de ceux d'aujourd'hui.com, site de régimes. Pardon, Raska, je croyais que tes commentaires dataient  de la semaine dernière. Ils sont à leur place sur overblog entre le 12 et le 15 mai.

Il me semble que nous nous heurtons aux limites du virtuel et aux dialogues entre ectoplasmes, expérience fascinante que j'ai faite grâce à vous!!!! Je vous ai toujours dit que ma sensibilité était pathologique. Comment sauriez-vous que vous rejoignez en moi la femme qui a peur et qui avance, godiche, les pieds en dedans, sur la route ? Il n'y a rien d'autre à chercher.