mehareesdemaryam
Sophiana : je ne peux plus (cf overblog)
Si je ne fais pas plus attention à moi, j'aurai un accident. Je n'ai pas une seconde sans que x,y,z soient en sale état, et qu'il me soit demandé, à cause de ma polyvalence de diplômes et mon expérience professionnelle dans de nombreux registres.
J'aurais eu honte de tavailler dans le secteur publicitaire et me suis opposée au marketing direct dans les ONG.Je n'accepte plus d'être lapidée par mail ou par commentaires
Merci de prier ou d'avoir des pensées chaleureuses.J'ai encore peur.On se flingue par" distraction"
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Quand la douleur fait craquer.
Ma vie doit changer : j'ai très bien entendu le message. A mon âge, les chances de se réussir sont décuplées, parce que le raisonnement : " Plus tard, cela ira mieux " ne fonctionne plus. Allez sur overblog où vous trouverez des détails :http://elisabethdehautsegur.over-blog.com
Merci de me laisser des messages. Je suis en état de choc. J'ai encore peur.
Je me désencirage...
Je suis sonnée mais il n'y a rien de grave. Je dormais...Je précise pour tous qu'il ne faut jamais donner des astuces pour se suicider à qui que ce soit. Yves Prigent a écrit un très beau livre, en recueillant les témoignages de rescapés qui disent avoir eu " un passage à vide". Je n'en étais pas là mais j'ai dû faire un mauvais mélange. Je suis encore un peu glauque malgré deux nescafés, l'ouverture des fenêtres pour ramener de l'air frais pour me désembrumer l'esprit.
Ma peur est rétrospective. Je ne " geins" pas pour reprendre l'expression d'une femme peu charitable à qui je souhaite de ne pas se sentir inutile. J'ai sollicité de l'aide par mail. Je sais que je déraille mais ma vie n'a pas beaucoup de sens, en dehors du sens métaphysique qui me demande de léviter en permanence alors que je ne suis pas en état de le faire. J'ai besoin d'une insertion saine dans notre société qui croit tout résoudre par l'ordinateur responsable de la disparition de nombreux emplois.
N'oublions pas ce que L'Abbé Pierre a fait avec un homme prêt à mettre un point final à sa vie : il lui a proposé un emploi. Ce fut le premier compagnon d'Emmaüs. Nous pouvons souvent être soit L'Abbé Pierre soit le premier compagnon d'Emmaüs à qui il est demander un coup de main avant de mourir. Sa vie ayant pris un sens, il n'eut plus envie de la mettre en péril. J'ai eu quelques appels enregistrés sur mon répondeur...
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En rentrant de Tombouctou...
Panne d'allumage, le starter ne fonctionne plus. Ne me dites pas qu'il n'y a plus de starter : je le sais!!! La vieille diligence noire de nos jeux d'enfants existe encore. Comme les vieilles locomotives de mon enfance, je scande mon rythme vital : " J'fais c'que j' peux, j'fais c'que j'peux" Ecoutez bien les locomotives à vapeur : elles avancent avec ce mantra. Mon père scande sa marche de " Je n'en peux plus" et semble ennuyé quand nous l'avons entendu.
Quand j'ai un problème de starter, je fais comme mon père et il m'arrive de l'écrire, ce qui me vaut la foudre des bien-pensants. Alors se montre le vrai visage du blog, un indiscret qui vole ce qu'en d'autres temps j'aurais confié à mon carnet intime. J'ai connu le temps où il fallait une deuxième locomotive pour monter jusqu'au col à franchir pour aller chez mes grands parents.
Un coup de manivelle pour réveiller le tigre du moteur bronchitique ou le démarrage en bidouillant deux fils. Mopti-Ouagadou : sept mille francs CFA,somme astronomique à l'époque. Le taxi-brousse nous a laissés en rade loin de tout habitant, de toute maison... Il ne restait qu'à faire du stop pour poursuivre....et j'ai rejoint à temps pour donner mes cours de maths notre école. Je revenais de Tombouctou....Quel charme aurait eu le voyage en équipement perfectionné ? Sans l'imprévu souvent cocasse, le rire s'en va. Lorsque le taxi a rendu l'âme, je fus étonnée de la foi des voyageurs poussant la bagnole archi-foutue. J'ai beaucoup ri mais j'ai compris que mon budget ne me permettait pas de supporter de telles dépenses.
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Trop, c'est trop. Je dois sauver ma peau.