mehareesdemaryam
Se réconcilier avec soi-même
A l'heure d'un thé du sahara réchauffant ma bronchite, je vous remercie tous de m'avoir fait comprendre que je ne me pardonnais rien. J'avais tort parce que lorsque je ne me pardonne rien, je vous envoie des mots vitrioliques, le plus souvent sans avoir conscience de ce que j'écris. Enfant, je ne compris pas les adultes et j'ai appris à me punir. Je sens que ma mère me fait un clin d'oeil de Là Haut : elle ne comprenait pas quand je m'autoengueulais à deux ans.
Parmi les agréables propos que je me sers à moi-même : " tu es moche", " tu es nulle", "tu es une ratée"..... Je suis si méchante avec moi-même que je dois bouffer des comprimés pour écraser mes émotions. C'est bien parce que je ne suis pas digne de pardon que Le Pardon m'est Donné, comme à chacun.
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Pardonner est vital et profondément libérant, mais les deux parties doivent le souhaiter.
Enlever trois articles d'overblog et deux articles de ce blog a été suffisant pour dépasser un malentendu. Il me fallut supprimer une centaine d'articles pour une personne qui a refusé le chemin du pardon. Il ne s'agit pas de différences de religions mais de choix de vie. Je suis certaine que Théodore Monod connaissait le pardon comme tout bon saharien qui côtoie en permanence la mort. Il semblerait que pour ceux qui n'ont pas l'intelligence du coeur, le pardon soit impossible. Est-ce jouissif de garder des camemberts qui puent?
Je suis parfaitement lucide sur les risques encourus en tapant sur un clavier un texte qui n'est pas remis au repos avant d'être transmis. Professionnellement, je suis bien plus exigeante sur la rédaction par étapes d'un texte. N'oublions pas que les textes professionnels seront publiés à plus ou moins large diffusion. Je pense que la personne à qui je m'adresse comprendra pourquoi je parle de Théodore Monod.
J'étudie La Bible en hébreu en milieu multiconfessionnel, et je n'ai jamais constaté de désaccord sur le fond des textes. Je précise que L'Ancien Testament interlinéeaire" hébreu-français" est paru après une version "hébreue-anglaise" que je possède également. Ce document est cher mais ne l'est pas pour la personne à qui je m'adresse. N'hésitez pas à comparer les traductions dont celle de Chouraqui qui est très proche du texte. La Bible Segond utilisée par les protestants est étudiée au même titre que les autres traductions.
Il se trouve que ma pauvre famille connaît des brouilles dont je ne suis jamais l'auteur . J'ai émis une hypothèse de carnets d'adresses de personnes avec qui la brouille semble nécessaire entre deux peignages de girafes. Je n'en ai pas et n'en ai jamais eu. Lorsque la brouille me met sur le carnet spécial de celui qui la désire, je l'oublie totalement et suis prête à être en relation sympathique. Le pardon n'est possible que si les deux parties le souhaitent, et en ce cas, il est très rapide. La brouille n'est jamais fondée si les deux parties s'écoutent mutuellement. Il me paraît regrettable de passer de ce monde à L'Autre sans avoir pardonné. Je fus celle qui a transmis comme elle le pouvait le pardon à deux membres de ma famille. Le plus âgé était en fin de vie, et m'a parlé simplement, puisqu'il était hors d'état de répondre à un de ses frères plus jeunes, lequel reçut mes épîtres sur ce pardon accordé durant ces derniers jours de vie.
De notre amour courtois, Jean, en ce jour de Pentecôte, nulle critique est concevable.
Il me fallut remettre le commentaire d'Alfred mon grand-oncle puisqu'il n'était pas apparu sur le blog. " Au plaisir de Dieu" : Jean, il y a des longueurs comme dans quelques uns de vos ouvrages dont " Le rapport Gabriel", " Dieu, sa vie, son oeuvre" qui est sublime dans son chapitre sur Lucifer. Jean, votre meilleur ouvrage est " Casimir mène la grande vie" : le lecteur prend un fou rire qui ne cesse pas durant la lecture. Je le porte sur moi comme un foulard de soie, comme la médaille de mon baptême, comme mes souvenirs de Venise où (chut!) nous avons séjourné dans "La douane de mer".
Jean, je vous transmets un pli plus personnel en demandant à notre chère Adèle de vous le remettre. Vous savez que mon coeur bat pour vous, question posée par un de vos romans. Que pensez-vous du tombeau de la vierge cité dans " L'itinéraire de Paris à Jérusalem" de Chateaubriand ? Jean, en ce jour de Pentecôte où j'ai déjà entendu le Veni Creator, notre amour courtois n'est pas pécamineux. Nous n'avons que converser ayant la bienséance de ne pas nous unir charnellement par fidélité à nos conjoints respectifs. Jean croyez-vous que notre exemple irréprochable peut être transmis au tribunal ecclesiatique au sujet de la nullité d'un adultère ?
A coeur pur s'offre un choeur d'enfants chantant en slavon.
Mon ami, elle ne pourra pas atteindre le centre de ton coeur. Tu as entrevu La Lumière et elle t' a posé. Tu as lu l'écriture gravée sur la roche ocre flamboyant. En déchiffrant, tu reconnus Le Cantique des Cantiques. Mon ami, tu es centré sur le plus important : la paix, la joie de fêter La Donation en laquelle nous traversons les ténèbres dont tu es déjà sorti. Mon ami, nul en peut te faire de mal.
Ne crains rien : tu as bouleversé les anges. Ils te protègent du falsificateur ( traduction littérale de l'hébreu) qui n'est pas des chouettes noires , sur des icônes peintes. Un choeur de slavon t'offe une bouleversante merveille en voix d'enfants s'éveillant à L'Amour-Donation reçu et diffusant dans chaque atome de l'univers.
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Voici quelques idées pour te sortir de ce pétrin. Ta soeur dévouée !!
Mon frère, as-tu gardé précieusement des " gougouttes" que tu pourrais avoir besoin de donner pour calmer cette femme? Oui, il est bien difficile de ne pas se tromper en mettant des "gougouttes" dans un verre. Tu as donc l'argument qu'il te faut, pour d'une bonne posologie, tu envoies cette femme au purgatoire : " saignare et purgare ". A vaincre sans péril, on s'évite bien des ennuis ( version aprocryphe de mon père).
Tu es plus emprisonné qu'un harem bien gardé! Si je pouvais communiquer en morse, je t'enverrais des messages guérissants. Il faut que le Padre Pio me donne sa recette de bilocation, et qu'il la donne à une de mes amies.
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Le pardon n'a pas besoin du pardon de l'autre partie : je vous renvoie sur overblog http://elisabethdehautsegur.over-blog.com