Sable qui toi seul peut me consoler, j'accours en toi. A Dakhla oasis égyptienne, tu veilles sur nos lacs salés d'un bleu étonnant pour leur absence de profondeur. Ils sont sacrés et contiennent les larmes des coeurs enamourés et soudain délaissés. En toi, j'ai jeté mes sanglots, rêvant au scarabée bleu à reflet turquoise dont je fis le tour pour implorer les cieux de m'offrir un amour fidèle, ne me reprochant point d'être qui je suis. Mes larmes sont à l'orée de mes cils. Je  suis l'enfant blessée qui ne comprend pas la méchanceté. J'ai peur des brutes et mon coeur saigne encore pour l'auteur de mes jours qui faillit disparaitre sous la violence d'une malade psychique qui ne sait plus parler et qui aboit.

Enfant, j'interroge le monde : " Pourquoi? " Nulle réponse. Dois-je mourir ? Mes yeux souffrent. Sauve-moi : je t'en supplie! Mon regard tendre est masqué par des verres noirs.  Fuyons, fuyons très loin. Laissons l'étrangère aux scorpions.

A toi, mon amant, je peux tout confier, allongée sur ton corps de sable sculpté. Mes Secrets sont en toi, Mon Sacré est en toi. Tu me connais depuis si longtemps que tu sais en quelques secondes enflammer mes entrailles. Tu épouses mon rythme, et nous dansons entre Bereshit et Archè, La Création avec ou sans Haydn, avec ou sans Rodin.

Un brasier envahit mes entrailles puis tout mon corps chantant en vocalises que tu accompagnes en un duo parfait. Noces de l'univers, noces indestructibles. A toi seul, j'ai offert toute ma confiance et la nudité de mon âme : " Dilatation spatieuse. Essai sur La Joie Intérieure" (Jean Louis Chrétien).

Dilatation : chut! Ne le répète pas!  Un guérisseur a brisé mes entrailles pour une maladie que je n'avais pas. Dilatation : chut! C'est secret. Le guérisseur  eut d'étranges borborygmes évoquant la pénétration de l'utérus pour l'examiner. Chut!!! Ne sois pas jaloux : j'ai rêvé un peu, beaucoup, à la folie prête au plus grand exultet de ma vie. Dilatation de la porte de la chapelle romane intérieure où j'ai veillé sur nos enfants. Le guérisseur  bien inquiet pris des photos de ma grotte de Lascaux sans entrouvrir la porte, et chut, ne le répète pas, je ne pus contrôler mon immense déception : " Ce n'était que ça"!!!!!!!!

Bereshit  : premier mont de la genèse

Archè : premier mot de l'évangile de Jean.

Ecoute, mon amant au creux de nos rochers ocres. Mes mots ne sont que murmures pour que nul indiscret ne les entende. Il se pourrait que je sois sur la piste du bonheur, mais surtout ma propre route. Chut! Je te confie ma fille. Chut! J'ai trouvé les coordonnées dont j'avais besoin.. Ecoute dans le creux de ton oreille puisque des personnes malfaisantes se mettent en travers de ma route, de ma voie, de ma voix.

Chut! C'est secret et c'est sacré : c'est splendide! Montent en crescendo l'exultet et le jubilate. Le souffle divin a donné une piste et un tigre pour le moteur. Je vais, enfin, pouvoir prendre soin de moi. DEO GRATIAS

Dans mon article précédent, j'ai évoqué trois personnes, dont deux ont un site sur Artmajeur avec des oeuvres interessantes. Le plus simple est de chercher artmajeur.com. En haut sur l'écran s'affiche un petit rectangle avec l'indication "recherche". Pour voir les oeuvres de Didier, tappez Didier Jullien, et pour celles de Liza : " Liza Péninon".

La troisième personne est la femme de Didier qui doit se raconter une histoire compliquée de liaison qui n'a jamais eue lieu. Nous n'habitons pas la même ville... Dois-je être flattée que l'on me prête un tel pouvoir de séduction?

Deux femmes rôdent autour de celui qu'elles aiment ou qu'elles croient aimer. J'ai tenté d'écouter les trois personnes. Je ne sais ce qui se passa mais une femme me calomnia. Je  ne voulais qu'aider chacun à traverser ses épreuves. J'en sors, lapidée, en choc, luttant contre le suicide.

Je suis nomade et les amitiés des nomades sont solides. Là, les liens sont coupés ( ce mot de coupure est dans l'expression d'établir l'alliance, en hébreu).

Maktub : c'était écrit.