mehareesdemaryam
S'agit-il de la faute d'exister?
Pas un seul lecteur ? Ciel! Que se passe-t-il? Vous veniez me lire, et là, vous me rejetez. S'agit-il des querelles de Raska ? S'agit-il du des propos de Pascale à mon sujet. Mes blogs sont-ils inatteignables ? Ma fille ne va pas bien. Moi aussi.je n'aurais jamais dû entrée dans ces histoires de blogs. Je suis pestiférée..
Comme ma fille, j'ai besoin des autres, de leur confiance en mes aptitudes, de leur autorisation pour exister. Kafka a traité ce sujet dans" Le Procès". Nous sommes trop nombreux à solliciter le droit d'être et de vivre. Condamnée sans appel ?
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"J'étouffe, j'étouffe"...
"J'étouffe, j'étouffe" murmure la jeune femme dont le chèche n'est pas assez épais pour filtrer le vent de sable dans le nuage rose où elle a dû s'arrêter pour éviter de se perdre. Elle revoit alors la famille qu'elle a quittée en lâchant par lapsus à son père : " J'étouffe ici" et non " J'étouffe en France".Elle en avait eu les larmes aux yeux, atterrée de blesser ainsi son père.
" Lekh, lekha " est-il dit à Abraham, ces deux termes étant souvent traduits par " va vers toi" non en retour narcissique mais dans une démarche de plonger vers le plus profond de son être, là où est la source de la vie. Parole de sagesse au-delà de toute religion, direction d'une vie bien centrée ( kh : à lire comme " r")
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Je nous souhaite à tous cette joie-là et qu'elle accompagne Didier dans son épreuve.
"Car la joie...se doit d'être un hymne à la vie. Durable et parfaite, elle arrache l'homme aux contingences, le hisse au-dessus de lui-même et ouvre devant lui la voie qui mène à la vie."
"La joie surgit dans ces moments privilégiés où nous avons la nette sensation de renaître à la vie....Au sortir de là, la condition neuve où nous sommes plongés nous rappelle de don inouI qu'est la vie. Transportés de gratitude, nous ne " sautons" plus de joie; nous serons plutôt enlin à nous mettre à genoux. Avec Pascal nous nous entendons psalmodier en notre for intérieur : "Joie, joie, joie,pleurs de joies"( Mémorial de Pascal)
" La joie n'est rien d'autre que la visite opportune de L'Etre" François Cheng " La joie" en écho à une oeuvre de Kim en Joong.
Site des oeuvres de Didier : www.artmajeur.com/nessa
Union amoureuse dans le désert ( extrait d'un roman de 1996 sur Maryam de Castagnac.)
Le camion la lâcha à l'aube des pistes sableuses dans une oasis de blanc vêtue. Maryam, voilée visita paisiblement les lieux, négociant son départ vers le sud avec une méharée. Ses interlocuteurs s'aperçurent vite qu'elle connaissait bien le désert et bavardèrent longuement avec elle autour d'un verre de thé. Elle fut placée sous la protection du chef qui se dirigeait vers Le Hoggar, sans cependant s'y rendre. La jeune aventurière savait tenir un chameau et forçait le respect : elle avait appris à appliquer ce que les règles de l'équitation pouvaient lui apporter. Ses bagages étaient très sobres malgré quelques excès de médicaments, mais très vite, elle s'aperçut que ses compagnons de voyage fumaient du haschich qu'ils lui proposèrent parce qu'elle n'était pas une femme comme les autres....
Le sable dansait devant ses yeux,, changeant sans cesse de couleur et de nuance. Elle nageait, à nouveau, dans L'Infini en une prière non formulée explicitement. Les soirées se passaient autour de plusieurs petits feux, à fumer, bavarder, se taire longuement et boire du thé. Le fils du chef était un beau brun, au regard aussi profond que doux et sensuel, Ils n'osèrent que partir au galop avec leurs chameaux. Le chef accepait ce jeu de séduction juvénile. Maryam était touchée par la finesse d'esprit de son compagnon, son immense culture d'autodidacte. Homme du désert, il ne souhaitait ne s'attacher à rien, pas même à une femme.
L'amour du Sable Infini se joignait à celui qui naîssait en leurs coeurs. Le dernier soir,alors qu'ils arrivaient à l'étape où Maryam devait changer de caravane, une intense douleur se lisait dans leurs yeux. Ils s'éloignèrent du groupe dans un galop désespéré, puis soudain se trouvèrent face à face, leurs corps en feu. Ils se donnèrent l'un à l'autre avec une intensité décuplée car plus jamais ils ne se reverraient. Leurs corps dansèrent longuement dans l'harmonie parfaite où s' accordaient à la seconde même leurs plaisirs ultimes Leurs voix émettaient un duo débordant de joie sensuelle.....
Je n'ai plus la force de supporter la vie telle que je la vis. Qui pourra m'aider à ressuciter?
Egbert avait raison le jour où il m'a dit que je l'avais réssucité. Les histoires de robots me font craquer. En principe, cette putain de messagerie de France Telecom est désactivée. Il doit le demander par écrit de même qu'il faut déclarer aux impôts que l'on n'a pas de télévision.
Je viens de ma brousse et tous ces trucs m'ennuient. Il nous faut une vie simple réduite à l'essentiel : c'est l'une des causes du monachisme. .
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Le texte du Mémorial de Pascal est sur mon blog d'overblog:
http://elisabethdehautsegur.over-blog .com