Je vous offre les propos d'une amie sur mon répondeur : " Il faudrait virer cette putain  " de toy" " Ma  mère avait ce langage " enfin raide" Elle serait furieuse contre les personnes qui me mettent en danger de mort par mail comme par  message téléphonique de France Telecom  qui  nous est imposée sans notre avis !!!!!! Je peux travailler rudement si ma santé  ne court aucun risque , si les effectifs sont aux normes,  ce qui évite de faire tourner plusieurs services.

Odieux, intolérable mais nul n'est prêt à agir. En cours de rédaction de thèse, j'ai craqué, un jour, en disant qu'il ne restait plus qu'à mettre les pauvres en camps de concentration. Véronique qui pouvait craquer ainsi a eu peur. Elle a entendu autre chose que mes propos, le désespoir de ceux qui tentent de lutter contre la pauvreté. Véronique ? Nous étions de grandes amies ayant baroudé en Afrique. Véronique, pourquoi me reprochas-tu mon intelligence ? Tu étais intelligente. Tes parents agriculteurs m'avaient adoptés. Ils ne savaient pas que je connaissais le monde rural. Je ne sais plus avec quoi fut arrosé ton trentième anniversaire. J'avais un peu trop bu, et ton père n'avait pas encore son dentier. Saoûle, je l'ai imité quand il me donna une assiette à dessert dont le décor était" les çioux du miçipiçi ". Je n'ai rien contrôlé : j'étais saoûle. Je me souviens de la recherche du " petit bouçon" pour fermer la bouteille, et je devins " le petit bouçon"

Véronique, tu es la seule à avoir fait des études universitaires poussées dans ta famille. Tu te sentais inculte à côté de moi qui me sens inculte. Je t'ai quand même dit que dans des familles comme la mienne, on apprenait moult choses en dehors de l'école, en écoutant les adultes. Tu sus aimer l'opéra que je te fis découvrire, et les musées de peinture, ta mère aimant les impressionnistes. Véronique, j'ai trente kilos à perdre : non, ne rigole pas! C'est vrai! Tu m'as assez connue jeûnant pour douter de mon propos....Je ne crois plus qu'au jeûne! Je serais heureuse de te revoir. L'amitié est sacrée, Véronique, et nous avons tant ri ensemble....

Dire à une personne qu'elle n'est pas en état de travailler ( sans l'avoir vue) tient du crime ou de l'incitation au suicide. Rajouter une histoire de fous chez les personnes âgées pour faire le ménage est sordide de la part d'une personne  qui ne supportait pas l'hôpital durant ces quelques  mois d'école d'infirmière. Oser dire cela sans être capable de torcher un vieux qui n'a plus sa tête est scandaleux. Qu'elle sorte ses conneries à femme de moins de trente ans qui craque en chômant, malgré une bonne formation. Encore un dimanche qui s'achève : je déteste les dimanches.

Il faut, sans cesse, restaurer la confiance en soi chez le chômeur, alors vos critiques erronées sont à mettre aux chiottes. Pardonnez-nous de ne pas mourir plus vite : nous vous dérangeons tant

Sur overblog, j'évoque le cas d'une jeune femme au chômage et qui ressent le mépris des autres. Je n'ai pas trouvé son site facebook ni un moyen pour lui filer des adresses qui pourraient lui ouvrir des portes. Un article sur elle est sur la page d'ouverture de yahoo. Elle se demande si elle est assez diplômée. Elle parle cinq langues. Le baccalauréat étant bradé, il faut accumuler des brochettes de formations. Il me semble que nous sommes présumés coupables par les nantis. Il suffit d'une analyse économique fine pour comprendre que le problème vient  du système économique. Arrêtez, vous les nantis, de nous faire la morale. Vous n'avez rien compris...

Il se passe des choses plus qu'étranges dans le réseau des blogueurs dont beaucoup sont mûrs pour entrer à l'inventaire des monuments historiques. D'aucuns jouent les directeurs de conscience sans en avoir la moindre compétence, d'autres pataugent dans l'inconnaissance du marché de l'emploi et inventent des métiers sans rapport avec mes compétences, d'autres jouent les psychiatres d'opérette. Il me semble avoir écrit en riant qu'il était nécessaire d'avoir été élevée sur les genoux d'une duchesse. En tenant de tels propos, je ne me moque pas de la personne qui se sent offensée de ne pas avoir une mère duchesse, mais des ethnies où ces histoires de duchesses sont prises au sérieux. Mon père a été désopilant, un jour où je l'aidais à se mettre e tenue d'apparât avec une genouillère qui a des scratchs dans tous les sens, si bien qu'ils se collent, en évoquant l'ambiance à La Cour. Il trouve grotesque que certaines femmes vaguement soignantes se battent pour lui mettre sa chemise, et m'a dit : " ce doit être un privilège honorifique"!!!!! " Marie-Antoinette aurait répondu à des duchesses se battant pour lui mettre une chemise : "je gèle" ". Pardon, je reste en choc et je suis épuisée. Je ne comprends pas ces procédés inadmissibles de chapelets d'injures sur la messagerie de France Telecom mise en place sans mon autorisation. Et v'lan, c'est pour mon père : il lui faut un vrai répondeur. Il reconnaît ma voix. J'écoute La Cavatine de Rosine (Barbier de Séville). Il n'est pas mauvais de travailler en suivant un enregistrement. Je confirme que Maria Callas chantait divinement et que jamais un chanteur d'opéra n'oserait émettre des critiques.