mehareesdemaryam
Ai-je le droit de vérifier ce que j'ai acheté et qui atterrit à la poubelle?
Bien entendu, j'ai trié en bonne chiffonnière les sacs faits trop vite par quelques fous du groupe venu ranger mon logis. J'ai créé un choc en avouant que j'avais trouvé une bible. J'en ai des dizaines en diverses langues. J'ai trouvé cela drôle. J'aurais réagi de la même manière pour Le Coran, pour Le Zohar, pour la kabale. Je fais des études bibliques, lis les textes en hébreu, en grec, ai aussi les pavés interlinéaires bilingues, avec une traduction mot à mot sous la phrase hébreue ou grecque. J'étudie, également, le soufisme.
J'ai compris que les sacs n'avaient pas été triés. J'ai retrouvé plusieurs livres, de la vaisselle, ai râlé contre ceux qui ont jeté mes bouteilles d'eau pétillante à la menthe que je trouve à Leader Price, et les bouteilles d'eau aromatisées sans calories. Je pus sauver diverses choses de cette folie de la date de péremption. Je sais ce que je fais et la misère rend sage. Il y a des produits qui ne sont pas dangereux s'ils sont fermés!
De la douceur, de grâce. Je n'en peux plus.
Tendre vers L'Insu, dans une écoute de plus en plus forte.
Je traîne des mystères qui ne sont pas toujours entendus. Du fond de mes âges sort comme un cri d'enfance : je suis indigne d'être aimée. Laissons les propos psychanalytiques. Ils n'ont jamais été opérationnels, d'autant plus que j'exprime une douleur que ma raison sait idiote. Mon téléphone est coupé mais on peut me joindre. Prostrée de douleur, de désespoir, j'essaie d'enrayer la crise chimiquement. Nul ne veut me lobotomiser de mes émotions!
Comprenez-vous que vos réactions à mon encontre peuvent rejoindre une enfant qui se sentait indigne d'être aimée. Je ne crois pas en être sortie. Alors ne soyez pas surpris de la force de mes réactions. Pouvez-vous comprendre que des enfants indignes d'être aimés ne supportent aucune blessure supplémentaire?Je ne peux pas encore trouver une parade à cette émotivité pathologique. Je cherche à en sortir.
Pas d'amis dans le lieu où je cache ma douleur. Corinne, tu as raison : il faut tout confier à Dieu. A l'instant, il me semble absent. " Nous sommes jetés en avant de notre avoir à être qui est de connaître Dieu comme il nous connait. Nous sommes jetés en avant, ce qui ouvre cette autre dimension qui nous est aussi une dimension d'expérience, mais, dans son titre propre, une expérience d'attente. Nous l'appelons, par exemple, l'espérance, qui est toujours liée avec la notion de patience... C'est l'ouverture d'un attendre. Alors, de même que la foi n'est pas l'écoute adéquate à son objet, de même l'espérance, au sens théologal du terme, est une attente sans objet : attendre je ne sais quoi. " Tu ne sais"( Jean chapitre 3 évoqué sur overblog). C'est un attendre pur, une dimension d'un attendre pur. La foi est l'affirmation d'un " je ne sais " " Jean-Marie Martin Présence et/ou absence de Dieu.
L'hiver au désert est triste.
Froid glacial. L'hiver a pénétré le désert. Gardhaïa a eu une tempête de neige : le dernier enneigement date de 1910. J'ai dormi dans le froid, et, transie, je suis sortie de mon sommeil, ignorant où j'étais et n'ayant plus conscience de l'heure. Marie n'a pas su me dire clairement pourquoi elle m'avait écrit des propos indignes d'elle. Elle m'a laissée exangue.
Si elle ne connaît pas l'effroi du Beau jusqu'au désespoir dans ses tentatives d'effleurer la toile, l'argile, ou autres supports, elle n'a aucune chance d'expérimenter le sublime. Ecrire n'est pas parsemer la toile de crottes de chameau(pardon, j'ai besoin de rire). A ce propos, voici un écrit égyptien : "Le Ravin du chamelier " d'Ahmad Aboukhnegar ed Sindbad! Est-il interdit de souffrir? Est-il interdit de souhaiter améliorer un petit bout de désert?
Je ne puis que l'on me reproche ce que je vis dans la douleur de mon père, dans les questions sur l'acharnement thérapeutiques. Je me demande où il en était, le jour où il me regarda comme un gamin fautif : " Il faudrait peut-être voir un notaire ". J'en étais plutôt au curé mais l'expression du visage paternel était trop mignone. J'ai senti qu'il me dévoilait son forfait pour que je lui donne l'absolution! Je ne peux pas le joindre pour lui raconter une histoire drôle.
Ainsi m'as-tu vue broyée de douleur, me cachant derrière un rocher en sanglots.
Ainsi m'as-tu vue broyée par la douleur, me cachant derrière un rocher en sanglots. Je te reconnais avec ta solidarité sans faille, au point d'avoir éjectée d'un site pour m'avoir aidée, aimée. Très vite, j'ai envoyé un message à une personne de l'équipe lui disant la pathologie que tu portes avec autant de courage que de coeur. " Rodrigue as-tu du coeur?" " Tout autre que mon père l'apprenderait sur l'heure." Marie, de quel droit me reproches-tu mes épreuves?
Tous les matins, je suis broyée par la panique liées à des soucis auxquels mes proches ne songent pas : me retrouver à la rue, être flanquée à l'asile (un rire intérieur). Je n'ai plus de sécurité de base. Oui, la confiance en Dieu. Merci mon amie.
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incompréhensible de balancer de telles œuvres, et des produits encore bons ,j'aurais été choquée