Je n'ai pas eu d'information directe en provenance d'un médecin. Didier ne m'a rien écrit..

Je SUIS SOUS LE CHOC D ETRE ACCUSEE D AVOIR AGGRAVE L ETAT DE DIDIER. CES PROPOS ME SONT UN COUP DE POIGNARD DANS MON COEUR.

 Je ne peux pas porter une responsabilité  eu égard aux pathologies de Didier. Notre relation amicale avait une dominante spirituelle bonne pour nous deux ( cf "Les grandes amitiés " de Raissa Maritain), amitié d'artistes.

Là, je risque de me mettre en danger donc je vais agir en fuyant " la fièvre des bâtiments qui, en période aigüe provoque une septicémie. La fièvre des batiments était une maladie inventée par ma grand.mère paternelle.

Merci de prier ou d'envoyer des pensées positives guérissantes  pour Didier.

N'avez-vous jamais éprouvé du chagrin et de l'épuisement ? Pour Raska qui aimerait avoir mon dossier médical, j'ai un traitement qui n'est qu'une béquille. Je vais demander comme la feme de Dutroux une place dans un monastère d'hommes. Les bonnes femme ne cessent de se battre et de s'offrir du fiel qu'elles partagent. J'ai noté une obsession étrange dans les monastères, c'est la place de la bouffe sujet totalement inintéressant.

En général, il y a une bonne bibliothèque et un parc : c'est la vie de pacha sans Aziyadé.....quoi que l'histoire des abbayes du Bec Hélouin.. Leur péché est celui de la bêtise : lors d'un embarquement pour Cythère, les supérieurs des abbayes n'ont pas été  discrets, alors qu'ils avaient sûrement reçu de leurs abbayes de quoi éviter le scandale...mais je ne lapiderai pas.

Le petit prince avait des amis qui l'apprivoisaient, et c'était très, très, très important pour lui. J'ai aussi besoin d'amis. Je suis terrassée par une bronchite qui prend une allure de bronchite chronique. Le corps parle quand il est indécent de se dire triste. Régime de Calcutta s'impose : je peux tenir le choc avec ce régime. Heureusement, le corps a moult astuces en période de disette. Viktor Frankl médecin déporté en camp a observé que la résistance physique était plus forte chez ceux qui parvenaient à trouver un sens à leur existence. Il a mis en place une thérapie permettant à chacun de trouver un sens à sa vie. L'ouvrage n'est pas sombre. Il est astucieux par l'art de se défendre en face de celui qui refuse de nous traiter en humains.

Il me faut passer à la phase active en termes de recherche d'emplois.  Pour qui se prennent les personnes qui m'ont conseillé d'aller faire le ménage chez les  vieux ? Elles ne m'ont jamais vues et elles s'imaginent que les employeurs de mon secteur  professionnel refuseront de m'embaucher ! Mesdames, sachez qu'il m'est régulièrement  demandé mes publications, y compris chez des polytechniciens ! Ils entendent que je ne prends la parole que lorsque je connais un domaine précis, et que je ne crains pas de poser des questions aux orateurs pour cueillir quelques bribes d'informations complémentaires.

Voltaire avait raison : " La tolérance ? Il y a des maisons de tolérance...". Vous avez l'idée de la phrase de Voltaire qui est sortie de ma mémoire. La Charité ? Cela risque de cramer comme le bazar du dela charité. Je suis passée devant la plaque commémorative, le coeur un peu ému. Mesdames, élevons le débat : c'est plus favorable à la recherche d'un emploi assaisonné d'un salaire " di qualita, di qualita"(Barbier de Séville. Rossini).

Après tant d'années de soins et d'amour prodigués, Arthur ne m'obéit plus. Vous lirez en parallèle ce que j'en dis sur overblog:

http://elisabethdehautsegur.over-blog.com

L'affaire est grave parce que je ne peux pas vivre sans mon Arthur, mon fils de sang, que j'eus après avoir douté d'Elohim ainsi que des propos de l'ange qui m'avait avertie au sujet de cette gestation qui serait, miraculeusement, en mes entrailles de vieille non côtée à l'argus... J'ai tant douté que j'ai ri et puis  j'ai demandé à ma servante d'être mère porteuse.Cette pratique est beaucoup plus ancienne que ne le croient nos contemporains. J'aimais mon tendre époux dont l'art de consommer la figue était succulent. Imaginez l'état dans lequel je fus en apprenant que j'étais enceinte. Mon fils de sang est Itsaak (racine du verbe rire) et  il avait des complexes à cause des quolibets qu'il recevait à l'école. Il y eut un soir, il y eut un matin, et Elohim me souffla à l'oreille un deuxième prénon, soit Arthur qui se forme pour devenir pilote de l'aéropostale.