Sérénité, repos du coeur et du corps me sont indispensables. Je ne sais pas comment j'ai traversé ces brouillards opaques ni comment je ne suis pas morte. Il me fallut soutenir mes parents. J'ai été la première à savoir qu'un tel effondrement de la personnalité frappait un proche. Bien que formée en ce domaine, je ne crois plus en la psychologie. La réponse nécessaire relève de l'ontologie, de la restauration de la dignité, ce qui s'atteint par d'autres voies dont le regard divin porté sur nos plaies.

Pascale était au courant de tous les détails de notre drame. Ses commentaires sur overblog me sidèrent. J'ai des lecteurs fidèles : Gisèle qui songe à mes soucis d'emploi, Raska qui a quelques problèmes de diagnostic ( Bon courage, Raska : la confrontation au réel fait sauter tous les diagnostics), Didier et liza... Je vous rappelle que Didier et Liza ont des sites sur artmajeur. Par google vous trouverez artmajeur. Ensuite, regardez votre écran. En haut, il y a une petite case pour noter les noms des peintres, soit de Didier Jullien et de Liza Péninon. En vous promenant dans ces galeries, vous pouvez faire monter la cote, en cliquant sur la petite main, en haut,à droite.

Nous ne tenons que par la foi et elle n'est pas une philosophie, la philosophie n'ayant rien à voir avec la foi. Nous ne sommes pas engoncés dans des principes ni des diagnostics sauvages. Nous interdisons les diagnostics sur mon frère malade psychiquement, et nous savons qu'il peut dépasser le délire en traversant la douleur en laquelle il s'origine, mais ceci demande un courage surhumain.

Mon père est en fin de vie, et son fils malade psychiquement habite chez lui.  Il en est terrassé. Ma mère était également très inquiète au point de ne pas se soigner elle-même pour ces maladies physiques. Je n'autorise personne à juger ma mère. Mes parents et moi avons pris des fous rires, en osant nous dévoiler et montrer des bribes de notre inconscient. Humour et amour, une fois encore.

 

Elle m'a dit du mal de toutes les personnes qui croyaient être en relation amicale avec elle. J'ai reçu trop de saloperies de cette femme. Qu'elle retombe dans son néant virtuel! Comme elle ne sait pas écrire, elle racontait que ses quelques phrases étaient à comprendre au troisième degré!!! Notre amie malienne(cf overblog) sait écrire et sait rire!!!

Elle a fait énormément de mal à Didier qui souffre. Je n'accepte pas son attitude. Nos éducations n'ont aucun point commun. La mienne n'était pas très adaptée au XXème siècle. Faute d'argent et parce que je n'ai été majeure qu'à vingt ans, je ne pus suivre une formation pour être chroniqueur. Je voulais faire sciences Po de Paris, section internationale, mais j'habitais la province et non Neuilly. Je précise que je n'ai rien contre les habitants de Neuilly. Aller en voiture luxueuse ,sans comprendre que cette attitude peut blesser des gens moins bien lotis, relève d'un snobisme de parvenu. Au cas où ceci ne me soit pas suffisant, j'ai appris que cette femme skiait avec des hommes poliiques dans des stations hors de prix. Je ne comprends pas! Et quel manque de tact de se vanter d'avoir mis l'argent cash pour acheter une entreprise.

Maryam étouffe : elle vient d'inhaler du sable parce qu'une femme jalouse a tenté de lui enlever son chèche. Au campement, ils disent que cette femme est habitée par les shaïtan ( diables en égyptien). Elle a plein de boutons et des cheveux clairs. Elle n'est pas touarègue et répand la terreur. Toute petite de taille, Maryam a plaqué l'étrangère sur le sol pour sauver sa peau. Le brouillard rose épais, giffle les visages et les corps d'un sable piquant. Les touareg savent se débrouiller. Un spasme bonchique, une respiration bloquée. L'étrangère est à terre, non tuée ni blessée. Grande blonde godiche, elle est ridicule dans le désert dont elle ignore tout.. La blonde ne sait qu'attaquer alors que les traditions touarègues prévoient le secours apporté aux étrangers.  Inutile de se battre contre les shaïtan!

Disparaître à tout prix, trancher la carotide puisque nul ne m'entend! A dieu ?