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Mon amant, ne me quitte pas.

Sur ton épaule, je pose ma tête. Amant fidèle, tu connais mon âme. Nos corps à corps ont la vigueur de la jeunesse. Tu te nommes Sahara. Nous sommes bel et bien isolés dans le désert, inconnus des lecteurs comme Camille Claudel qui fut oubliée par sa famille selon l'auteur de l'ouvrage dont je parle sur overblog. http://elisabethdehautsegur.over-blog.fr

Mon coeur saigne et tu éponges ses larmes en léchant mon visage. Nous sommes nus à l'ombre de l'aube entre deux rochers. Nous sommes libres : l'amour n'est que liberté et coeurs chantant en choeur. Tu m'aimes telle que je suis. Nos sèves se mêlent. Le temps n'existe pas : tu es l'éternel présent, et présent en tant que cadeau. Mes entrailles sont à toi. Tu les enflammes. Tu as ôté la lame avec laquelle je voulais trancher ma carotide, et tu entras au plus profond de mon corps, me rendant ivre au point d'entonner des vocalises. Tu me fais songer à celui qui vola et mon coeur et mon corps dans le canal de Suez. J'en frémis de désir.

 

Sanglots de sang, hurlement du sable. L'amour n'est pas aimé.

Le sable sanglote en larmes de sang. Il n'en connaît point d'autres : l'aridité a tari les larmes salées. Je suis le sable, je suis l'ocre que je pétris pour sculpter, pour aimer. Je suis le sang de l'amour non aimé et je fleuris en lauriers roses dans les guelta  du Hoggar. Je suis exangue ayant tendu mon encolure de dromadaire à l'amour assoifé, au père humilié, à l'auteur de mes jours qui ne reçoit point de tendresse de ses autres descendants dont le coeur est plus sec qu'une pierre ,dont le coeur est mort. Ils lui doivent tout : son labeur douze heures par jour de chercheur et fondateur d'un centre d'études, les premiers salaires en enveloppes séparées lors d'une tentative de budget prévisionnel d'un père et d'une mère incompris. J'hurle en leur nom. Ils nous ont tout donné, et lors des quelques erreurs qu'ils firent, il n'y eut que le désir de nous protéger de la souffrance ou de la misère. Ils ont été le pélican de Baudelaire. Maman, c'est odieux! Papa leur a tout donné. Il élevait le débat plutôt que de sombrer dans des reproches. Il ne se mettait jamais en colère, nous maintenant en sécurité. Et vous, Maman? Six enfants en cinq ans ? J'aurais aussi explosé entre coups de gueule et fous rires. Vous étiez adorable. Je vois encore votre leçon destinée à nous éviter une bêtise, en la faisant  vous même : quelle ration d'essence dans l'évier? Il eut fallu compter un peu, car votre générosité flamba jusqu'au plafond avec l'alumette ! Prenez le sang de mon encolure : buvez ensemble. Chantons et réchauffons l'amour, peau contre peau. Vos regards échangés disaient tous les secrets de votre alcôve. Je vous offre les miens dont je vous fis pudiquement confidence sobre, en vous recevant chez moi.

 

Triste de n'être même pas lue...

Me faudra-t-il jouer à l'audimat pour être lue ? Au fait, Emmanuelle, mon ami peintre est atteint d'une pathologie grave évoluant vers la cécité. Nul n'a cherché à comprendre mon ami : nous eûmes des malentendus mais de superbes échanges privés  pour les dépasser. Je ne conçois pas la brouille, cette absence de courage qui consiste à ne pas chercher le bon registre d'écoute. Sur overblog, j'indique des parallèles profonds entre les oeuvres de Mozart. Le désert entre aussi par la sublime porte ou plutôt l'ouvre. Du sang ? Il coula de ma tête lors de ma chute du train. Est-ce intéressant? Non. Si, je songe à Gide dans " Les caves du Vatican" et à son acte gratuit. Nul ne me poussa. J'aime l'article rédigé, hier, TOTALEMENT EXACT.  Je n'ai plus de force pour sculpter l'argile caché au fond des points d'eau.

 

Les pleurs des maisons du désert en écho à ma lutte contre la tempête de sable.

J'étouffe sous l'effet d'une bronchite, et ceci a quelques points communs avec la sensation que j'eus dans ma lutte contre les tempêtes de sable, tournant le dos au vent et protégeant mon nez comme ma bouche du sable qu'il n'est pas conseillé d'inhaler. Le brouillard ocre et presque rosé est totalement opaque. Le nomade ne peut que s'arrêter pour éviter tous risques de  mauvaise orientation dans le désert. Le saharien est lucide, ne joue pas avec le feu. Attendre quatre jours, quatre nuits, chasser les scorpions, osciller entre des borborygmes orants et une extrême attention à tout ce qui se passe. J'ai vécu ma  plus grande tempête dans le désert, loin des points de repères, à environ dix kilomètres d'El Oued. En écho à cette tempête me coupant le souffle, je vis des pans de maisons pleurer les douleurs de ceux qui les habitèrent. L'un d'eux courbait l'échîne sous le poids du destin, l'autre se faisait dévorer de l'intérieur par les drames de ses hôtes... Tous partis ( Tous morts? Où étaient-ils allés?). Mes larmes rejoignirent celles des pans de mur qui me servirent de points d'appui durant cette effroyable tempête....

 

Changement de direction

En vain, ai-je tenté de poser des mots dans la nuit mais je dormais debout! Je vais chez mon père. Pour les esprits curieux aptes à faire le tri, la récolte d'articles intéressants.

 

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