Si tu rentres d'Afrique, tu as besoin de te reposer, et de garder des forces. Si tu as la frite belge, tu peux me transmettre ton oracle. Si tu aimas, jadis, La Patagonie, tu peux aussi t'exprimer. Si tu ne te reconnais pas en ces trois personnages, je donne ma langue au chat!

Mon ami peintre perd la vue. J'en suis brisée.

Mon erreur est d'avoir cru qu'il était possible de rédiger des blogs. Je n'y crois plus. Que je crève vite. Je n'ai que mon père à accompagner sur ses derniers jours.

Pas même un regard. Le virtuel est monstrueux. Pardon : je n'ai pas la force de supporter une telle indifférence.

Ami, toi qui passes par ici, entends la force de l'épreuve et la nécessité du dépassement. Ami, pardonne-moi d'avoir découvert comme une obligation de censure. Je crus m'effondrer sous le poids des mauvaises nouvelles mais ce n'eût pas été utile à qui que ce soit. Ralentissons pour être plus en profondeur, et ceci d'autant plus que prendre des billets de train n'a rien d'amusant lorsque l'on risque de tomber sur des trains sans place vide. Ami, mon frère du désert souffre : que ta prière se joigne à la mienne.

Il faut tout censurer. Les blogs sont dangereux. J'ai froid. Je n'en peux plus.

Proches et amis dans l'épreuve. La vie peut être surhumaine. Sur les blogs, il convient de se censurer.