"L'ocre est une roche composée d'argile pure (kaolin) pgmentée de minéraux ferrugineux, qui lui confèrent beauté et chatoiement un matériau qui, depuis les temps paléolithiques, accompagne l'histoire de l'Humanité" Jean Marie Triat, chercheur, géologue à l'université Paul Cézanne d'Aix-Marseile. Titre : Les ocres. Edition CNRS.

JE TIENS A REMERCIER GISELE LOOK QUI A TRAVAILLE QUARANTE ANS EN HOPITAL ET QUI ME SOUTIENT DANS CETTE EPREUVE. ELLE A LAISSE UN COMMENTAIRE  L'ARTICLE PRECEDENT.

Harcelée en pleine nuit de téléphones révélant une grand détresse psychique, j'ai craqué et fait un malaise : bref évanouissement et vomissements. Lorsqu'une personne en épreuve psychique refuse de consulter un psy, certes, bien choisi, les amis ne peuvent plus rien faire. Les psys ont dans leur déontologie la nécessité d'une distance ajustée avec leurs patients. Ils ne doivent en aucun cas entrer dans les déviances de leurs patients. Il y a entre un et deux ans que j'entends des propos de déviance à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Je suis totalement épuisée. Si la même épreuve vous arrive, fuyez !!! Ne jouez pas la corde de l'empathie. Les déviants vous manipulent, non par méchanceté, mais en raison de leurs pathologies psychiques. Préservez-vous pour ne pas sombrer en dépression.

Mon expérience est fondée sur l'attitude d'une personne connue sur des blogs et qui n'est plus sur aucun site, fondée sur l'écoute  toute aussi longue de déviants ne se prenant pas en charge. Pourquoi le déviant  vous manipule-t-il et risque-t-il de devenir dangereux ? Son mode fonctionnement déviant est son seul moyen d'échapper à une douleur intolérable ( je crois que ce point est expliqué dans " La traversée de L'En Bas" de Maurice Bellet. Plus le déviant sent que vous l'avez perçu derrière son délire ou son incohérence, plus il risque d'être violent comme un animal traqué. Pour les croyants de toutes confessions, je suggère de prier lors de crise de déviance dont ils ont les tristes spectateurs. Inutile d'écouter un délire, même cohérent, la souffrance étant en-deçà du délire, là où il faut réparer avec une infinie douceur, et pour y parvenir, un certain type de neutralité psychanalyste est opérationnel

Merci à tous ceux qui sont passés, hier. Je refuse de me faire, à nouveau, censurer par une femme que j'eus la malchance de tenter de soutenir dans l'épreuve. Elle m'a appelée en pleine nuit, prononcé des mots que j'eus la délicatesse d'entendre parce que je sais que la mort d'un proche peut créer un état de choc. Rares sont ceux qui peuvent écouter ce qui me fut dit (je ne vois que le cercueil; je sens mon bras gauche dans le cercueil; la prochaine, c'est moi ( là, ce n'est pas une phrase originale bien qu'elle soit absurde), j'ai envie d'aller aux cimetière les rejoindre  - les, étant ses parents). Ma chambre se mit à tourner en cette nuit funeste et j'ai vomi.

Sachez que je ne suis toujours pas remise des horreurs prononcées par cette femme qui n'a jamais fait de toilettes mortuaires (j'en faisais deux par nuit à l'hôpital et j'ai craqué; j'ai fait celes de mes proches), qui n'a pas roulé sa bosse de par le monde en voyant tous les drames possibles avec des lieux où un enfant sur deux meurt. J'ajoute que j'ai perdu, un enfant. Je clos sinon ce sera une cascade de sanglots non opérationnels.

Nous sommes le 8 avril et j'ai reçu des horreurs d'une femme incapable de se contrôler sur le plan émotionnel. Elle ne lutte pas  tenter de contrôler ses émois. "Donne-nous notre drame quotidien ". Elle ne peut pas épuiser les vieux schnock!!! Il  n'y a aucune honte à consulter un psy recomandé pour une personne connaissant des épreuves lourdes.

Je m'écroule de sommeil devant cet ordinateur. Pardon ; je vais essayer de me réveiller un peu...

Cette femme est manipulatrice et a des conceptions erronées en médecine. Il faut être humble dans le registre des soignants.

Epuisée, je ne peux continuer sans lecteurs. Je me détruis par les blogs. Je ne peux plus vivre comme cela. Point final, en espérant ne pas être entrainée plus bas que je ne le souhaite. A mon âge, il est facile de passer l'arme à gauche. Je refuse de me mettre en danger.