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Le philtre d'amour doit le faire désobéir au général!

Philtre d'amour (cf overblog). J'ai goûté : il a juste la dose pour que tu ne puisses plus me résister. Je te veux, en entier, pour moi. Laisse tomber l'autre femme : elle ne sait pas vivre dans le désert. Elle n'est pas bonne pour toi. Bois ce verre, cher esclave. " Là-bas, là-bas, tu me suivras, tu me suivras " (Carmen envoûte don José et ils partent par le chemin des contrebandiers. " Bois" dit la targuia en massant avec mille onguents le corps de son amant. Borborisé, il sera sans défense, sans scrupule.

Son massage se fait plus intense. Il est borborisé, se jette sur elle dans une lutte d'amour fou. Leurs sens juvéniles sont insatiables. Essendilène.... Va-t-il accepter de quitter l'armée? Khadidja  a un philtre plus fort. Des schaïtans l'ont avertie des risques encourus, mais rien ne peut résister à Mona qui se sait belle et fille d'Aménokhal. Elle a jeté un peu de poudre dans son verre pourqu'il s'endorme, tandis qu'elle court chez Khadidja. Essendilène.

Quand elle revient, après une course dans la piste secrète surplombée de roches ocres, il dort encore. Ma main veut déposer du sable ocre sur la toile. Défilent les tabeaux de Mona Zaalouk dont je vous ai parlé, hier. Essendilène... " Bois encore un peu". Sa main leste et rapide a mis une pincée du philtre de Khadidja. Essendilène... Non, il n'ira pas rejoindre le général. Depuis la nuit des temps, les femmes tentent de séduire....

 

Ivresse jubilatoire entre lectures et écoute de piano...

Ivresse jubilatoire en écoutant L'Apassionata, sonate de Beethoven.Jubilate : un soir de conférence, Maurice Bellet nous a dit qu'il avait joué du piano durant trente ans, rangeant dans les morceaux faciles à jouer : "  Les impromptus " de Schubert, mais pas L'Apassionata. Connivence subtile. Pour ma part, je travaille ma voix et chante des opéras. Oui, je suis artiste dans plusieurs domaines.

Jubilation en retrouvant une série de manuscrits, et surtout la méthode de Samir Mégally pour apprendre l'arabe égyptien avec des tremplins pour l'arabe littéral. De longues années de labeur sur l'hébreu m'ont donné diverses merveilles existant également en arabe. S'imposent les écrits de René Habachi, libanais : " une philosophie ensoleillée" ed Prosopon et " Théophanie de la gratuité " ed Anne Sigier. Ils font partie des trésors sur lesquels je veille puisqu'ils ne sont pas réédités : les humains sont fous. J'ai photocopié ces ouvrages dans la bibliothèque universitaire à laquelle j'ai accès.

Mes classeurs sont le fruit d'un labeur profond né de la lecture de " Camille C ou l'emprise de Dieu " présenté par Henri Caffarel aux éditions Feu Nouveau, ouvrage croisé avec l'oeuvre de Jean de La Croix. Ce type de travail me rend heureuse et toutme semble simple. Pas d'émotions, Sérénité totale.

 

Ne te cache pas : je ne peux plus te pénétrer.

Fuis les humains : ils ne savent ni écouter, ni entendre. Fuis et viens mourir, ici. Ils t'ont trahie et tu erres sans un sou ni possibilité d'en gagner. Fuis dit Nietzsche dans " Ainsi parlait Zarathoustra. " Fuis : ils ne savent ni aimer ni accueillir parce qu'ils sont morts, ces pauvres citadins. Pourquoi me blesser alors que j'ai le coeur en sang, puisque le destin  m'est défavorable et je me borborise sans risque suicidaire.

Ils n'arriveront jamais au début de l'écriture, à ce qui précède La Pierre de Rosette. Je ne donnerai la piste secrète qu'aux vrais amis. Essendilène : rampe femme meurtrière. La hyène te guette. Tu le sais et la fixe, l'immobilisant. Combien de femmes veulent ma peau? Targuia, fille d'Aménokhal, je connais la piste secrète. Rampe et bois un peu d'eau croupie. Je veux voir ta mort! Un rire : j'évoque un roman de Frison Roche : " Le rendez-vous d'Essendilène "parce que je le vis.

" Femme implorant " de Camille Claudel, je crois. Mayrig me lit, même dans ses épreuves trop lourdes. Il n'y a qu'une issue : l'école des explorateurs. Non, ne te cache pas dans ton nuage rose de tempête. Je ne peux pas me protéger ou si mal : je tourne le dos au vent, protège mon nez et ma bouche. Je ne peux plus te pénétrer. Je ne dois pas bouger. Ne te cache pas, enlève le sceau de ton union avec le vent. Déjà Egbert m'a comprise, sur le champ. Philosophe érudit, il avait rêvé que je lui chantais Le Cantique de La Nuit obscure de Jean de La Croix !!!!

 

De la naissance de l'écriture...

Mais de quoi parle-t-elle avec " ces langues consonnantiques "? L'hébreu et l'arabe n'ont que des consonnes. Des signes vocaliques :  petits traits, petits points.... indiquent le son comme des voyelles, et ces signes kabbalistiques épousent la grammaire. Les savants en ce domaine sont aptes à déchiffrer sans signes vocaliques. Je n'en suis pas là! J'explore, je découvre, je me passionne....Un article sur Massignon vous attend sur overblog, et ma passion embrase mes mots.

Mes recherches sur la naissance de l'écriture indiquent une série de langues consonnantiques. Si ce sujet vous intéresse, voici quelques références : Revue " Sciences et vie "(www.excelsior.fr). Pardon mais je ne retrouve pas le numéro malgré la loupe. Je vous indique des titres du responsable de la chaire d'Assyriologie à L'Ecole des Hautes Etudes, Jean Bottéro. " Babylonne et la Bible" ed Pluriel, "L'Orient ancien et nous" ed Pluriel, " Mésopotamie : l'écriture, la raison et les dieux "poche Folio " Naissance de Dieu La Bible et l'historien" Poche Folio. Plus ardu est " Initiation à L'Orient ancien.De Sumer à La Bible" poche Points.

Vous pouvez fouiller le site :" www.lemondedelabible.com". Il y a un catalogue d'exposition sur Sumer que je n'ai pas encore sous la main. Je vous écris en courant de ma bibliothèque à mon ordinateur.... Une petite pause?

 

Notre marche se fait Parole ne trouant pas le silence du désert, et soudain La Parole prend feu.

"Femmes bleues, la main dans la main..." a tracé mon calame sur overblog. Mon coeur y puisa douceur et sérénité. Je vous laisse le déchiffrer. Notre marche se fait Parole ne trouant pas le silence du désert et soudain, La Parole prend feu et les voix de nos âmes ne font plus qu'un. Mystère divin sur fond de cantiques orthodoxes surgissant du sable égyptien. La nuit chuchote ses derniers mots, ces mots ultimes que j'espère non porteurs  de maux. S'ils le sont, je suis la voie de L'Abandon de Charles de Foucauld.

Nous n'avons rien : ni eau, ni nourriture. Nous marchons en totale confiance attendant d'un dieu, d'un magicien, d'un médecin, le juste petit nécessaire à notre survie. Hippocrate associe le soin, l'amour, la connaissance de soi et celle d'autrui. Un passage bouleversant de la vie romancée d'Avicenne le montre au chevet d'un jeune homme muet. Le médecin suit les pulsations cardiaques en écho aux mots qu'il prononce et trouve la pathologie (" Avicenne ou la route d'Ispahan" de Gilbert Sinoué ed poche Folio).

"Manou?" traduit par "mane" signifie "qu'est-ce que c'est?". Femmes bleues, main dans la main, aurons-nous droit à ce miracle? Non, il nous est donné d'épouser l'épreuve dans l'abandon tel que le  vit Charles de Foucauld. " Père, je m'abandonne à Toi, fais de moi ce qu'il te plaira ....". L'une des femmes bleues est soufie et connaît cette sagesse confiante. Nuage d'Inconnaissance, tempête de sable faisant trembler les entrailles de la terre. " Incha Allah "(égyptien, arabe littéral;lesdialectes de l'arabe, langue consonnantiques ne varient que par la vocalisation).

 

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