mehareesdemaryam
Merci à tous ceux qui sont passés. J'ai fait une bonne marche, vais m'écrouler de sommeil
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La suppression de certains articles est volontaire comme la correction d'autres articles.
Il est inutile de se blesser avec des blogs. J'ai supprimé sur ce blog et sur overblog tout ce qui pouvait blesser un internaute. Je n'évoque donc que ma propre douleur et je demande aux lecteurs d'overblog de faire attention lorsque j'ai écrit " interdit aux âmes sensibles". Il ne s'agit que d'informations pratiques non poétiques. Faites confiance à mon expérience de quatre années de boulot en hôpital avec deux décès par nuit pour financer mes études doctorales. Je reste traumatisée à vie : je crois que mon traumatisme mérite d'être respecté.
Pour vous changer les idées, Henri Nouwen a rédigé un ouvrage paru en poche sur le tableau de Rembrandt : " Le retour de l'enfant prodigue".
Je pense que les blogs sont effroyablement dangereux et ne veux plus en souffrir.
Paix et réconfort pour nos amis Didier et Liza en ce jour anniversaire du décès de la mère de Liza
Toute ma chaleur, toute ma douceur vient vers vous. Laissez mes mauvais côtés de chiffonnière dans les poubelles. Cueillez la douceur. Je suis en lien avec vous dans cette épreuve. Oui, la mère de Liza était en quelque sorte la mère de Didier. Elle l'avait adopté. Femme de grand coeur, artiste, elle savait guérir certains maux de l'âme. Il me semble que le père de Liza ait été un grand mystique qui m'aurait bouleversée.
Lecteur, entre avec moi dans cette douceur, dans cet amour, dans ce chemin du pardon, dans cette hospitalité du coeur et prie pour mes deux amis.
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Brisée, en danger, je vous demande de penser à Liza dont la mère est décédée le 4 avril 2009
Si mon père savait ce qui m'est arrivé, il serait dégoûté et en colère!
Mon père, mes proches savent que ce que j'ai vécu dans les hôpitaux m'a traumatisée. Ici, j'exprime une chose qui devrait rappeler à certains lâches, les limites de ceux qui ne sont pas des potiches lors d'un boulot rude pour le psychisme mais à faire dans un respect profond. En rentrant d'une de mes missions au Caire, je fus quelque peu dépassée par les téléphones de ma mère qui avait besoin de soutien, à juste titre.
Ma mère me parla d'une de ses soeurs dont le coeur était tendresse pour les enfants que nous fûmes. Elle ne prit pas de précautions en me parlant, non pour me blesser, mais à cause de son bouleversement : " Si tu veux la revoir, dépêche-toi. Elle est à l'hôpital militaire de Bourges ". Bien qu'ayant pris un emploi, la nuit, à l'hôpital, à Paris, j'ai réussi à filer sur Bourges. Ma tante n'avait pas les soins élémentaires donnés lors d'une telle souffrance. J'ai réussi à voir l'interne. " La famille souhaite qu'elle soit transportée en hélicoptère à l'hôpital de Lyon où elle était soignée". " Elle ne le supportera pas". Arrivant d'Egypte, je ne savais pas où en était Tante Tendresse. L'interne était révolté contre cet hôpital. Il m'expliqua qu'il y avait des métastases partout. Sidérée, je lui ai demandé si plusieurs analyses avaient été faites. Il me tendit le dossier médical. J'ai décidé de rester, la nuit, auprès de Tante Tendresse qui est morte dans mes bras. Je devais rentrer à Paris pour bosser à l'hôpital, la nuit. En arrivant et en faisant le tour des chambres, j'ai trouvé une personne décédée depuis plusieurs heures. Pour moi, ce n'était pas le bon moment, comme pour les japonais qui risquent leurs peaux pour éviter une catastrophe dans la centrale nucléaire. Personne pour m'aider. J'ai appelé un brancardier qui me connaissait et vit que je tremblais des pieds à la tête. Il me demanda ce qui m'arrivait et je le lui ai dit. Il fut super sympa.
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Inévitablement, j'ai censuré ma souffrance. Ce me fut imposé.