mehareesdemaryam
Nomade en difficulté, et lectures suggérées
Vous savez que j'ai déjà fait la manche dans le métro avec un hebdomadaire totalement fabriqué par moi-même. J'eus aussi des abonnés. Cet emploi de rédacteur en chef, de copistes, de vendeur venait de la sueur de mon burnous. Que ceux qui s'imaginent que je ne fais rien, méditent et s'interrogent : " Aurais-je eu le courage d'affronter la violence du métro?"
En retrouvant la référence de l'ouvrage cité dans mon article de dimanche sur le féminin et le masculin. Je viens de rajouter les références de ces délices du XIIème siècle sur l'article : " le féminin et le masculin "( http://elisabethdehautsegur.over-blog.com), je reçus un clin d'oeil des cieux. Marguerite , ma mère,me surveillait tout en dévorant avec passion les pages de l'ouvrage.
Pourquoi tant de gens ont l'infinie délicatesse de me dire que je ne retrouverais pas d'emploi? Phrase inconvevable chez les nomades? Si je suis coupable, ayez l'obligeance de me l'expliquer avec une dissertation en trois parties. En l'honneur de L'Orient, le charmant recueil dans mon article sur le féminin et le masculin.
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J'y laisserai ma peau
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Oui, ce sera come à Calcutta
Il n'est pas toujours facile d'écrire lorsque l'on entend des réactions inconscientes comme cette phrase " arrête ton char". A vrai dire, au Canada, le char est une voiture, et je n'en ai pas. Je suis en difficulté, en danger. Mon article précédent le dit. Je ferai comme je le pourrai.
Merci à ceux qui tentent d'entendre sans jugement.
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Le régime de Calcutta s'impose
Ayant essentiellement connu la misère, je sais me débrouiller. La bouffe étant inutile, il convient de la réduire à son minimum.Je l'ai vécu à Calcutta et ailleurs. J'ai fait un blocage avec le régime des riches hyperprotéiné. Il suffit donc de vivre normalement avec le bon sens des pauvres.
De grâce, ne mélangez pas l'anorexie et la frugalité voire l'alimentation en période de famine. Pour l'anorexie, je crois que Jacqueline Kelen a très bien compris le problème ou la douleur de vivre qui s'y dit. " La faim de l'âme" ed Presses de la renaissance.
Il est possible de vivre dignement dans la pauvreté et de vivre en s'aidant des biographies de personnes nous fascinant, de Gandhi à Isabelle Eberhardt.
Si je ne comprends pas pourquoi je ne maigris pas, je me suicide
Je serais bien contente d'avoir un tchador ou une burqa pour cacher l'horreur. Plus de sept cent jours de coaching dukan qui m'a fait grossir. Les menus sont composés pour des orgiaques et, de surcroît, riches. Liza, mon amie, aide-moi. Je n'y crois plus dans ce système. Je crois à une traversée dans le désert sans bouffe mais avec boisson (eau).
Je voudrais interroger ma mère sur les antécédents familiaux concernant la ménopause. Elle est partie avant que je sois ménopausée. Ma soeur refuse de me parler. Il y a des gens qui me disent que mes kilos me protègent : mais non! Physiquement, ils me font souffrir, sinon je ne penserais par au suicide. Les hommes m'ont aimée trop maigre, un peu enrobée mais pas obèse.
Et pour moi, obésité rime avec laisser aller et manque de volonté. Je vais tailler mon corps comme en sculpture, au couteau. Le sang giclera mais comme dans toute intervention chirugicale. L'association d' Isabelle Caro m'aurait aidée : faire du théatre pour accepter son corps.
Très grosse augmentation des soucis financiers. Dépenser le moins possible en bouffe. Mon corps ne sent pas la faim. Il a trop connu la famine.
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Ainsi va la vie. Nous passons de l'Autre Côté...