blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

mehareesdemaryam

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Voyages

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

mehareesdemaryam

Fougue orientale.

Parfums d'Orient, narguilé, nous nous lavons mutuellement sous la douche et nos mains pleines de savon jouent, sculptent nos corps jusqu'à l'ivresse. Nous sommes fous de désir et incapables de nous arrêter dans nos jeux érotiques, partageant le narguilé dans une complicité de jouissance. Je n'ose évoquer l'amour dont je parle sur overblog mais... Fugit amor : l'homme tente de retenir la femme dans cette sculpture de Rodin. Non, notre ivresse n'eut pas cette tonalité sombre. Elle fut l'élan d'une  nuit.

Mystère d' étreintes tout le long de la nuit à saveur libanaise. La destinée ne nous permit pas de nous offrir, à nouveau, cette ivresse. Diplomate : oui, il y en eut plusieurs dans ma vie. Je rêvais de revoir mon amant libanais fort doué en art de donner du plaisir à  une femme....J'ai des ouvrages sur le plaisir oriental. Ils sont savoureux, bons pour rêver les jours trop sombres, gris comme ce jour, et pourtant je vois une série de croquis à la sanguine de nos ébats.Il y a une palette de couleurs complémentaires des gris dont ma sanguine.

Couleur désert, couleur de feu, les sanguines sont multiples. Je crois avoir celles de Rembrandt, de Watteau, de Léonard de Vinci dont j'ai la reproduction d'une série de croquis à la sanguine dans une revue d'art lui étant consacré. J'écris avec diverses sanguines, surtout quand j'aime.

 

Embrasement Saharien.

Mon Dieu, je n'avais pas entendu où me conduirait L'Abandon en Vous. La paix a envahi tout mon être, errant en état second sur la roche, en feu, se sentant appeler à se jeter dans le vide. Je suis en Vous et Vous êtes en moi. Comme un pas vers " Camille C ou l'emprise de Dieu " mais j'entends emprise de feu. Je Vous perçois dans le feu qui ne se consume pas : " Je suis venu jeter le Feu sur la terre "  de Boris Bobrinskoy éditions du désert. Olivier Clément a rédigé un livre dont le titre comporte " Fournaise "

Hymnes pascales d'Ephrem de Nisibe traduites du syriaque au français par François Cassingena-Trevedy. Du syriaque à l'arabe, la langue de mon coeur. Le détour par l'hébreu m'ouvre à la grammaire arabe. Rien n'est perdu. Nul n'a dit que tout était figé, sans changement, sans mouvement. Un clin d'oeil à la rue des Bluets qui ne perçoit pas mon potentiel et me range dans les inaptes à travailler. Je ne m'arrête pas au fil des jours. Nul ne sait si mon labeur  m'apportera de quoi manger....

S'il m'apaise, il me nourrit. Ai-je besoin de plus à mon âge? A Calcutta, je le savais déjà...Benoît, viens sur ma route. Elle ressemble au jeune homme métamorphosé ,ayant  un peu trop flirté avec Moon, transfiguré par l'auteur de Camille C en qui traversait Le Brasier Ardent.

 

Quelle douceur en mon coeur Abandonné !

Nous nous sommes croisés dans le souk. Sans force, décharnée, je vous ai montré le protoricorée que je ne pouvais pas attraper. Monsieur, vous fûtes choqué que je ne vous dise pas bonjour. Monsieur, n'avez-vous pas vu que je ne pouvais pas parler? Il y a si longtemps que je n'ai pas mangé. Je n'ai pas faim mais je ne tiens plus debout. Suis-je en train de revivre les épreuves de Calcutta. Il semblerait que oui. Que Le Tout Miséricordieux soit mille fois remercié. Il m'a appris à tenir le choc.

Toute nourriture blesse mon oesophage, mon estomac.... et Ô Mon Dieu, je ne peux plus boire, alors tel Charles de Foucauld je m'abandonne en Vous. Mon ami Charles a son visage si doux et légèrement penché. Plus fragile que Charles, je pose ma tête et mon chagrin sur le coeur de Sainte Anne ultime chef d'oeuvre de Léonard de Vinci. Je m'apaise en regardant l'Enfant qui joue avec un petit agneau. Bouleversée, je ne vous demandais pas cette épreuve mais si elle est sur ma voie, je Vous fais confiance.

Plus la force de prier, juste celle de mon coeur recevant  Le Vôtre. Benoit ton jeu divin de la sonate au clair de lune ourlent mes yeux de larmes. Ainsi, même toi, tu m'as oubliée. Je ne te demande qu'une chose : que notre père ne sache pas dans quel état, je suis. Adoucissons ses derniers jours. Je m' Abandonne comme à Calcutta et comme dans le Hoggar : c'est ainsi que j'aime. Comme Isabelle Eberhardt, j'écris comme j'aime.

 

Femme en détresse : comment l'aider?

Sale griffe sur le coeur. Etrange histoire : la douleur est la même que pour l'hypoglycémie ainsi que pour des bronchites. Je ne tiens plus debout : cela tourne. Un boulot de titan épuisant par lequel je me relève de beaucoup de drames que j'ai portés sans me protéger. Mon frère aîné déraille. J'ai des factures en attente et il me faudra quatre mois pour que mes allocations pour que puisse financer le plombier. Mes allocations seront mangées par la banque.

Il me reste à me réfugier dans le désert, entre déchiffrement d'écritures. Je travaille toujours sur la naissance de l'écriture et ma bibliothèque a les principaux documents nécessaires à cette recherche qui croise la bible, évidemment. Les assistantes sociales ne paieront pas mes factures en attente douloureuse. A vrai dire, j'ignore à quoi elles servent! Je lutte contre le sommeil. Un proto ricorée s'impose!

Pardonnez mes limites. Si je le peux, je reviendrai pour un aricle meilleur que celui que j'écris en état second...

 

Le secret vers lequel nous mène l'infini...

Longtemps, il me fallut marcher dans nuit et lutter contre le vent de sable, en montant sur un sommet rocheux et non ensablé. A l'aurore, je vis la terre et le ciel s'épouser en un feu, en lequel se disait la prière de tous les bédouins et du monastère de Sainte Catherine au sommet du Sinaï. " Le désert et la prière sont insaisissables, exigeants; ils nous renvoient à notre nudité."(" expérience de  la prière" Jacques Gauthier ed parole et silence. La couverture du livre est un feu insatiable.

Plongés dans l'infini, nous ne pouvons pas le posséder. Ils nous épurent pour que nous  nous vidions de nous même, amphore à large ouverture afin d'accuellir Le Don, Le Pardon, et comme nous en sommes incapables,il nous est donné  sans clairvoyance sur le bien et le mal. Le fruit défendu ne l'est que parce que nous nous  condamnons. Si nous entendons le pardon inconditionnel, si nous cessons de nous juger, en vertu de  faute anecdotique, nous mangeons le fruit.

Nous sommes perfectionnistes et ne nous pardonnons rien. En ce qui me concerne, je suis horrible avec moi-même ce qui n'est pas opérationnel puisque nous plaçons notre idéal au-dessus de ce qui nous est possible d'atteindre. En outre, il y a un secret que Rodin a sculpté en marbre, enfermé dans notre main. Un secret? Nous ne percevons pas notre incapacité à recevoir l'amour comme à le donner. Nous mangerons le fruit quand nous serons grands!!!

 

Minibluff the card game

Hotels