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Mon Dieu, Seul Votre Regard est Ajusté. Il me rend ma dignité.

" Dis-moi, Khadidja, quelle herbe prendre avant d'aller vers celui qui me tuera en toute illégalité?". Marabout qui me serre très fort contre son coeur. " Khadidja, pourquoi veulent-ils me tuer? " " Si tu étais totalement nulle, tu ne serais pas convoquée rue des fleurs: prends-le comme un compliment ". Eclats de rire. Mon bras est tatouée de la croix copte, de celles des chrétiens d'Egypte et d'Ethiopie. Aurore, peintre de grand talent, était tatouée. Aurore a un coeur d'or et ne voit nul humain sans l'aimer.

Aurore, dans quelle oasis vis-tu? Tu m'avais donné de l'argile pour sculpter au bidonville. Tu avais l'art de percevoir le ciel en feu au-dessus des ordures. Viktor Frankl évoque des souvenirs similaires au sein des camps de concentration. Je suis originale, artiste, humoriste, voyant le monde comme une comédie, sensible comme les artistes. Suis-je folle? Pas plus que Camille Claudel " Camille Claudel " sous titre " La femme blessée " de Dominique Bona editions du huitième jour.

J'ai mal : soyez solidaire, je vous en supplie. Cet article est un écho de ceux de" http://elisabethdehautsegur.over-blog.com". Il est impossible de faire un diagnostic psychiatrique en cinq minutes et c'est interdit par la loi du 4 mars 2002!

 

Apprends à entendre et à voir jusqu'à l'orée du Beau chanté en Pardon.

La courbe des dunes est celle du dos de Mathilde, modèle de notre atelier de sculpture. Effroi du Beau. Adoration. Sais-tu écouter le Beau ? Sans doute, non. Apprends à regarder avec l'ouvrage de Betty Edward sur le dessin à l'aide du cerveau droit, soit sans nommer, sans pouvoir te réfugier dans tes concepts, tes idées préconçues qui t'empêchent de voir, et qui sont celles au nom desquelles tu me tortures, m'avilis.

Trois recueils de poèmes de mon ami Gilles Baudry. J'en donne les titres pour les lecteurs qui passent à Landévennec ou qui savent où les éditions Rougerie vendent leurs ouvrages : " Jusqu'où meurt un point d'orgue?", " Invisible Ordinaire ", " La seconde lumière ". Gilles, en tes mots, je me love. Tu réveilles L'Esprit d'Enfance. Ton souffle s'élève en direction du divin, sans prétention. Tu trouvas merveilleux mon fou rire aux Vêpres d'un quinze août que tu m'avais mîmées en rock, en rap...

Exultet : un pas vers Le Beau. Jubilate : union sponsale avec Le Don. Mozart chante sur le même thème exultet, jubilate, Les Noces de Figaro. Ecoute : oui, ce sont les mêmes notes m'émerveillant. Pourquoi me condamner alors que je ne demande que l'effroi du Beau et le don le plus haut dit Pardon.

 

Mes mains et celles d'Apollon me sculptent pour me libérer de la dégradation que j'ai vécue.

Quelle douceur et délicatesse en mon ami professeur de sculpture. Il sait apprivoiser, selon l'art du Petit Prince de Saint Exupéry. Ils m'ont craché dessus, m'ont attachée à un arbre sec, ont agi comme le mauvais riche de l'évangile. Ils grilleront, en méditant sur l'ignominie d'une contrainte physique et morale envers moi. Thérèse de Lisieux les sortira de cette purge. Elle ne croyait pas au purgatoire et je n'y crois pas.

Sous les lacs salés se trouve une terre pour modeler. Je vais me sculpter telle que je suis et non comme l'image dégradante qu'ils m'ont renvoyée. Mes mains toucheront avec amour et délicatesse ma sculpture, de cette douceur dont j'ai tant besoin. " Faire avec ses mains ce que l'on voit " Auguste Rodin ed mille et une nuit. Regarder est un art dont j'ai souvent parlé en évoquant le cerveau droit.

Ceux qui m'ont dégradée ne savent pas voir, pas même entendre le chant doux du poème. Je sais qu'ils n'ont pas lu les hymnes d'Ephrem de Nisibe en syriaque, ni même ce qui a été traduit par François Cassingena-Trevedy, le traducteur officiel dont j'ai suivi les cours. Sculpter est aimer, tout comme l'art poétique. Esquisser et inciter à contempler.

 

La routine du quotidien est mortifère. Même la tempête de sable est salutaire pour l'âme.

J'étouffe. Mon chèche n'est pas assez protecteur. J'inhale le nuage rose. Pourtant, je tourne le dos au vent, à dix kilomètres d'El Oued. Mon chèche est de vingt mètres selon les us touarègues. Il suffit donc de le déplacer pour protéger ma bouche et mon nez. Un premier scorpion. Leur piqûre est mortelle. " Incha Allah " dis-je, dans ce qui n'est pas un manque de responsabilité mais l'évidence qui s'impose. Je ne peux rien faire d'autre.

Cette attitude d'abandon confiant fut celle de Charles de Foucauld. Mes lecteurs sont durs. J'ai besoin de chaleur et d'amitié, d'affection et de protection. Le sable et les scorpions sont à leurs places. J'ai peur de moi, de cette femme qui veut se tuer. Aimez la. Deux frères d'Isabelle Eberhardt se sont suicidés. Fatalité? Slaves et orientaux connaissent le spleen. Protégez-moi, je vous en supplie.

Jamais je n'ai eu peur dans le désert. L'action me sauvait. Lutter contre une tempête de sable est une action de grande envergure. Non, pas de routine et de "train train quotidien ". Non, non, non. Seul ce qui répond à ma quête d'Absolu me rassure.

 

Qui es-tu, toi dont le regard me tue? Je brûle, nue, sur l'arbre sec du désert où tu m'as attachée .

Qui es-tu, toi dont le regard me tue? Tu m'as attachée à un arbre sec, nue. Non, je ne fus pas adultère. Il est interdit de pleurer mais tout était trop dur et ma tente pleura en sanglots indigos. Tous mes écrits étaient dans une cantine comme ceux d'Isabelle Eberhardt. Il n'y avait pas d'animaux dangereux sous ma tente où chaque objet envoie la braise de son coeur. Tu es si bête que tu me refuses le droit de décaper jusqu'au bout ma tente. Tu m'attaches, nue, dans le désert en feu.

Tu es ces fous normodosés, ignorant que seul l'amour sauve. Tu es la part de moi-même qui voudrait être parfaite et ne me pardonne rien. Tu es ce qui en moi qui croit qu'il faut être parfait pour être aimé. Bénies soient les larmes de mon logis en désordre : elles m'empêchent de me prendre au sérieux, et m'invitent à dilater mon coeur pour recevoir l'estime dont la force rendra ma tente impecable parce que j'aurais des forces décuplées.

Un ami a soigné mon coeur blessé et j'en parle dans le premier article du jour de :" http://elisabethdehautsegur.over-blog.com ". Ne vois-tu pas qu'il détache mes liens? Les amis et les soeurs d'un certain Lazare durent faire de même et libérer ce pauvre homme qu'ils attachaient ce pauvre homme par des liens affectifs l'étouffant, le tuant. Tel est le sens du chapitre 11 de l'évangile de Jean.

 

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