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La reine de Saba m'a enveloppée de son manteau d'amour.

Hostie Noire, Tu m'as invitée à Ta table. Je fus humiliée comme toi, massacrée, condamnée sans preuve ni procès. Le blanc-là, il n'a pas entendu mon courage, mon dépassement permanent de mes limites physiques, ni mon coeur à l'écoute du blessé ou du malade. En souvenir des fantaisies d'une de mes grandes tantes, je descends des ras d'Abyssinie ( rois locaux). La reine de Saba m'a enveloppée de son amour.
Rude vie et famine : sort des nomades. " Manifeste Vagabond " de Blanche de Richemont ed Plon. Marek Halter a écrit un livre sur la reine de Saba. Ethiopie, tu souffres : " La porte des Larmes" sous titre " Retour vers L'Abyssinie" de Raymond Depardon et Jean Claude Guillebaud ed poche points.
Tu reçus la même insulte que ta soeur d'Egypte condamnée pour monophysisme. Abyssinie, ma belle, je te sculpte en bois et sur tes pieds, je verse L'Onction Sainte. Que nul ne vole ton âme.

 

Refuge d'une âme trop sensible.

Mon amant, mon refuge, sans toi, j'erre. Tu sais bien que je craque. Sur toi, je m'allonge comme Loti sur la tombe d'Aziyadé à Stamboul. Je ne sais pourquoi certains hommes trouvent que ces femmes allongées sur eux prennent le pouvoir. Non, elles donnent le plus profond de leur coeur comme de leurs corps, en une offrande sublime. J'ai tant besoin d'amour. Au passage, une référence : " Soufi, mon amour " d'Elif Schakaf (poche 10-18).
Le tam tam m'accompagne et j'erre dans Le Sahel. Je picole : nul ami à l'horizon, et cette angoisse d'être jetée à la rue. Senghor, donne-moi Tes Hosties Noires : en ton pays, j'ai mes racines. " Il se penche sur une seconde plaine saturée de chéchias et de sang, sur une plaine altérée d'amour comme d'une pluie amicale. Sur la pointe des pieds, il se penche, se soulève pour percer de son désespoir l'horizon. "
" Il ne voir pas les morts et les terres hautes des morts masquent les champs là-bas qui verdoient dans l'ombre. D'or et d'étoiles constellés, comme arrosés du sang du à leurs pieds et des cadavres gras bien nourris. Peut-il voir  le paradis perdu derrière l'horizon des temps fabuleux? Il se penche. L'attire l'espace vide et ce vaste pays vidé de son espoir, on dirait d'arbres à la cannonade. Rien que cette odeur, que cet éblouissement vide qui lui montent à la tête. Vertigineuse douceur de la mort, oh !  vide de tout espoir, de toute souffrance vide. Un  lent lancelement qui se berce du corps - quelle grâce du danseur dans l'air élastique! - et la chute brutale, vertigineuse douceur! (Désespoir d'un volontaire libres dans Hosties noires dans le recueil  Oeuvre poétique de Senghor ed poche points.

 

Enterrons l'ignominie familiale.

Cachons l'ignominie familiale, en l'enterrant dans le désert. Ma relation chaleureuse avec mon père est celle que j'ai créée. Il y aurait des jaloux qui étaient inaptes à la relation. Oui, je fus la seule à prendre le temps d'écouter mon père, sa douleur, son angoisse. Terreur, le jour où je fus à ses côtés durant quatorze heures. Pourquoi les autres ne l'écoutaient-ils pas? Je n'ai pris la place de personne!

Mon Dieu, pourquoi cette cousine maintient-elle une relation malsaine avec mon frère aîné? Je lui avais dit de cesser de le faire puisqu'il restait amoureux d'elle. Elle est immature. Je n'avais pas à payer son inaptitude à laisser parler ses sens. Elle était coincée : c'est son problème. Manque d'intelligence, peut-être. Elle devrait lire Manifeste Vagabond de Blanche de Richemont. (ed Plon).

J'ai retrouvé des documents atroces que j'ai jetés. Elle a inventé des horreurs sur ma vie dont elle ne savait rien. A-t-elle besoin du purgatoire dont je n'entends jamais parler mais dont la radio disserte. Je déteste son attitude : qu'elle brûle en se purgeant!!!

 

Mes vraies racines sont sahariennes.

M'offrir totalement au désert si les humains cessent de l'être. J'ai longuement cherché un ouvrage caché dans un placard à cause des visites d'experts d'assurance : " Le voyage soufi d'Isabelle Eberhardt " Marie Odile Delacour et Jean-René Huleu ed Joelle Losfeld.Là seront des réponses à ma quête spirituelle. Le numéro spécial trente ans du monde le la bible est intitulé : " Les hauts lieux de l'histoire de la Bible" avec une présentation de Julia Kristeva. Je vous le conseille : N°180 novembre-décembre 2007, un joyau. Voici le site de la revue : "www.mondedelabible.com".

Julia Kristeva a écrit une biographie de Thérèse d'Avila. Née en Bulgarie, elle vit en France depuis 1966. Elle est linguiste, sémiologue (soit apte à entendre les entrailles de La Bible), psychanalyste, enseignante universitaire, écrivain. J'ai quelques ouvrages dont elle est l'auteur. J'ai retrouvé un cours sur Teilhard de Chardin dont " Hymne de l'univers " m'accompagna à L'Assekrem. Je ne peux vivre sans mon ancrage saharien.

J'avance aussi avec Blanche de Richemont qui est ma soeur comme Isabelle Eberhardt. Ma fratrie m'a brisée quand L'Aménokhal est parti vers d'autres cieux. J'en ai pris " plein la gueule " et j'eus l'impression d'être en face d'une meute d'imbéciles. Ils ne sont pas nomades, ne peuvent pas me comprendre.

 

Marcher pour chasser les angoisses.

Me voici sur ce blog. Je n'ai pas trouvé l'article sur Derrida évoqué sur overblog. Il me semble qu'il est proche de l'article sur " Les Hosties Noires " de Senghor. Je viens de lire en diagonale " Marcher, Méditer " Jacques Jourdan Jacques Vigne ed poche Albin Michel. Et nous ne pouvons pas ne pas citer " le pélerin russe ", l'hésychia ". Les soufis marchaient jusqu'à l'extase des derviches tourneurs, " le sama ". Poètes et philosophes ont mis les pieds sur le sol, la terre mère (chakra de la terre) pour laisser advenir l'écrit.

La marche évite le vagabondage de la pensée et nous est fort utile pour nous libérer de pensées ou soucis inutiles. En effet, si nous n'avons pas la possibilité de résoudre nos difficultés, chassons nos inquiétudes inutiles en marchant, en décapant nos sols (c'est également efficace), en sculptant (idem). Face aux soucis bancaires, aux soucis d'argent, j'ai cette arme de sagesse. Vivre un mois sans argent ? Ce ne me semble pas impossible.

Combattre avec la matière, lutter corps à corps, coeur à coeur comme je l'ai senti la dernière fois où je vis mon père. Je reste à ses côtés, refuse le jeu des mises en demeure de créanciers. Tout cela réglé d'ici quelques mois et n'a aucune importance. J'impose le respect du deuil aux créanciers comme aux assureurs. Je ne suis pas en danger de mort.

 

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