Non, je sais que je ne serai pas publiée. J'ai droit à UN VRAI EMPLOI et non à des mirages, même dans le désert. Je sais vivre à la dure. Un escroc (cf articles d'overblog) pseudo plombier a troué mon compte avec 1850 euros pour un joint. De grâce, pas de mirage : j'ai trop mal. Mes articles ne sont que de pauvres esquisses sans plan. Je n'ai pas un centime d'euro, ne pourrai pas me défendre puisque j'ai signé sous contrainte physique et morale.

Je vous en supplie : ne me faites pas encore plus mal. Didier (Jullien) et Liza (Péninon) sont sur artmajeur pour pouvoir vendre leurs oeuvres. Allez sur artmajeur, tapez leurs noms dans la fenêtre en haut de l'écran, et soutenez-les en cliquant sur la petite main à droite de l'écran pour augmenter la cote de leurs tableaux. Ils m'auraient soutenue dans l'épreuve que je traverse. Il est interdit de parler de publication sans la possibilité de pistonner l'oeuvre dans une maison d'édition.

LA BANQUE VA ME VOLER QUATRE MOIS D'ALLOCATION DE CHOMAGE. Ne me faites plus mal : je vous en supplie. Il me faut bien mourir. Je ne peux pas m'offrir le luxe de quatre mois d'allocation de chômage volée par la banque. Inutile de rêver : cette histoire est sordide.

Sanglots étranglés. Ils m'ont chassée parce que mon coeur brûle pour toi Amant des sables. Es-tu le seul à savoir aimer? Nul ne connait nos étreintes ardentes, mais j'ai peur. Voile-moi d'une tempête de sable, d'un nuage rose crépitant sur ma peau. De toi, je n'ai pas peur. Tu es si doux et tes dunes se courbent sensuellement, m'accueillant dans leurs creux. Je connais tes lacs salés au bleu sublime. Tu me diras comment desaler l'eau pour les nomades.

Mais tu rougis sous les feux de l'aurore. Te voici au sommet de ta splendeur. Le temps s'est arrêté. Nous ne faisons qu'un. Je me donne à toi et nous sommes deux unis sponsalement. Ephrem de Nisibe, Père de L'Eglise syriaque a écrit des hymnes sublimes. Le site déraille si je tente de lui poser un poème. Un sage m'a conduite vers Ephrem qu'il traduit. Sous mes yeux, " Hymnes Pascales " d'Ephrem de Nisibe ed Sources Chrétiennes. Splendeur. Sont aussi traduites les hymnes de la nativité.

Ephrem ne me condamne pas et m'offre des diamants précieux dans ses mots comme dans le silence qui les scande. Savez-vous que je n'ai plus peur de la folie quand je lis cet ouvrage? Il élève le débat. Epure parfaite et je sens mes mains sculpter ce chant d'espérance. Le poème ne dit pas mais suggère...

Vous aimez le désert? J'écrirai, à nouveau. Sur overblog, vous comprendrez que je suis débordée de soucis.

Ils ont douté de toi, rejeté la brise légère et le coeur de ta muse. Là, où je suis, nul n'a de télévision, mais en cette ville où je me pose quelque temps, les impôts me demandent la preuve que je n'ai pas de télévision : " venez et voyez"! Que ce monde est étrange! Il me tarde de fouler, à nouveau, le sable du désert. Je ne sais pas comment certains voyageurs trouvent le désert vide alors qu'il me semble Plénitude en laquelle se mouvoir.

Ami, si tu savais tout ce que mon coeur donne en ce lieu où les dunes se font sensuelles et femmes. El Oued. J'avais pointé ce lieu sur une carte d'Afrique et décidé de m'y rendre comme je l'avais fait pour Tombouctou. Audace des âmes nomades, audace de vivre car ici je meurs. L'atmosphère passe du rose au mauve et culmine en bleu lorsque la nuit tombe. Mon tableau la chante en couleurs épaisses, lui donnant un air de bas relief, sculptées au couteau, car je ne puis peindre sans sculpter.

Est-ce encore loin ? (un voyageur entré par erreur). Jusqu'au bout de ta vie. Ah!....Si la touche sensuelle t'appelle, lis " Eloge du désert" de Blanche de Richemont ed Presses de la Renaissance. Ajoutez un peu de Loti à Stamboul. Je me pose, en marchant lentement. Ma vie fut si agitée que ce ralentissement me rajeunit et je retrouve des sensations ardentes d'une autre contrée où l'épure s'imposa.

Ils s'en allaient, ils s'en venaient, terrassés par la peur du vide, puisque l'absence d'objets et d'individus formait pour eux, le vide, qui n'existe pas en physique. Mille feux répondaient à leurs quêtes, mais aller de point d'eau en point d'eau sans certitude les rendait malades, désespérés. Une étude fine attend les nuances entre l'espoir et l'espérance, et donc entre divers désespérés. Une immense espérance pousse et le souffle et la voix vers L'Essentiel en toutes vies, cet étrange point commun qui nous donne notre humanité.

Une forme bleue indigo tassée entre deux rochers les épiait ,entre crainte et curiosité. Une femme imprudente ? Sans doute. Ils ne savaient pas que tout près de leur piste une terrible vendetta se déroulait. La femme bleue sentait le rire monter en elle, prête à imiter le serpent si nécessaire. D'eux, elle ne craignait rien : ils avaient si peur du désert. Allaient-ils marcher le long du  point d'eau sans le voir? L'instinct la consuisit à les laisser errer avec des objets étranges en lesquels se mêlaient aiguilles et flèches.

Qu'ils soient discrets, de grâce, car le silence l'impose, apprenant à ses proies à marcher lentement, à entendre la vibration du vide, à la désirer. Et le silence s'impose, se pose, nous pose, nous libérant de tout le superficiel jugé indispensable ou non. Renaître libéré du passé, atemporel ou éternel tant ces mots se tutoient. En l'instant, la vibration dit l'éternel que chacun nommera à sa guise.