mehareesdemaryam
Ami lecteur, laisse-moi, un hiéroglyphe, une gravure rupestre, un signe amical
Ô sable infini, donne-moi ton amour inconditionnel.
Ô sable infini, en toi, je me réfugie, et je me love. De toi, je n'ai nulle peur alors que les humains ne sont pas rassurants. Le plus dur pour moi est de comprendre leurs attitudes contradictoires. Ils sont tendres, doux, compréhensifs, prêts à aider, puis soudain disparaissent volontairement pour faire sentir leur désaccord sur un iota souscrit. J'ai parlé de désespoir, en connaissance de cause sur overblog. Employer ce mot était une forme de crime, une lâcheté sans nom, une complaisance avec des émois sombres. Il n'en est rien et je lutte à chaque seconde contre mon ombre qui s'origine dans des souffrances d'enfance. La politique de l'autruche n'est pas efficace : il est bon d'entrevoir la cause d'un comportement tout en envisageant de le transformer. J'ai tellement soif d'amour et d'estime. Je reste enfant puisqu'à mon âge ces soifs doivent être sublimées. Je pense que le registre orant permet de retrouver un équilibre mais seul, il ne suffit pas. Des emplois miroitent autour de moi puis disparaissent comme des mirages : cela me blesse. Ne promettez que ce que vous pouvez faire. Le désert exige une totale vérité : il se donne en amant tendre et chaleureux, et se reçoit comme un cadeau sans prix. Aimez-moi comme le désert et vous recevrez autant, car seul l'amour existe. Le reste n'est rien , pas même le chaos primordial de La Genèse. Seul l'amour existe, le reste étant le néant. L'ultime sens de la création est cet amour inconditionnel, et nous ne sommes pleinement nous-mêmes qu'ouverts à ces flots de don en lesquels le jugement n'existe pas. Teillhard de Chardin exprime fort bien ces choses et la direction du point oméga. Nous sommes créés par amour et pour recevoir l'amour. Il nous est difficile de le réaliser sur terre, et c'est bien regrettable. Pourquoi attendre le grand passage pour vivre notre essence? Regardons les visages de peur, les attitudes de peur qui souvent ont quelque chose de la position foetale. Je vois la photo d'Isabelle Caro sur son livre : par amour pour sa mère, elle a cessé de s'alimenter. Enfant, elle ne comprenait pas le chagrin de sa mère et croyait en être à l'origine. Je salue au passage son désir de créer une association pour soutenir les anorexiques qui ne s'en sortent pas. Le corps médical gave de bouffe comme de médicaments, alors que c'est un hurlement à l'amour ( à la mort, à l'insu de la personne malade)..La vie m'a cabossée et je désire renaître. Il me faut un peu de temps, fréquenter quelques ouvrages, puis me lover encore dans le sable infini.
Mon ami désert est un sage m'apprenant à vivre.
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Roman autobiographique de cent vingt cinq pages découvert dans ma cantine....
Rédigé en 1996, ce roman a la force des sentiments indicibles mais suggérés dans un code aristocratique de Maryam, fille d'un marquis, chaque personnage étant bien campé. Je suis d'une génération où il est plus aisé de rédiger un texte avec un calame, voire un stylo, plutôt que de taper directement sur un ordinateur. Maryam part pour l'étranger afin d'échapper à sa famille et s'enflamme pour le désert aux formes sensuelles, au sable plus blanc que l'or , en plein soleil, rosissant au coucher du soleil. Maryam envoûtée se donne au sable et s'offre au touareg, ne sachant lequel des deux la séduit le plus. " Douce nuit...". Non Maryam a déjà croqué la pomme ailleurs, mais seuls comptent les vrais amours, l'exigence de la jeune femme étant supra-humaine, mais elle l'ignore encore. De cette union naît une fille très dégourdie qu'il faut cacher dans le désert, parce que la famille de Maryam ne verrait que le péché (sic) dans cette enfant. En échange de petits services rendus dans une mission, mère et fille peuvent survivre. Lors de ces crises de désespoir, la jeune femme fume de l'opium et se met à peindre ou à écrire. Droguée, dépendante, elle ne peut échapper à cet ensorcellement....
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chere amie, je suis désolée de te laisser ainsi sans nouvelles, j'ai eu beaucoup d'occupations prenantes ces temps ci, et peu de temps pour moi. j'espère que tu vas bien. j'aime toujours autant te lire.
biz à+
L'hospitalité de coeur est la seule hospitalité, tu as bien raison ma belle copine, tu sais bien de quoi tu parles, tu as eu une vie dans laquelle la generosité et l'amour ont ete ta meilleur compagnie, je t'embrassse bien fort, bisous ma cherie
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