mehareesdemaryam
Où l'amour embellit tout humain, où la confiance du coeur est l'unique sens de la vie.
Allongé sous les effets des herbes calmantes, John fixe des yeux bleus profonds sur Maryam, des yeux qui plongent dans une douleur abyssale. Etendue contre lui, la jeune femme l'écoute, espérant qu'il trouera le silence. Son regard sombre semble deviner : qu'a donc vécu cette enfant pour entendre et deviner? John a honte d'avoir brusqué son amante qui se donnait à lui, d'avoir pris ce qui ne peut que se recevoir,soit l'amour inconditionnel. Maryam monte sur lui pour deviner le secret de ses yeux où l'ombre trouble l'outremer. Le mot est pittoresque là où n'existent que gueltas aux lauriers roses et lacs salés.. " Je ne suis pas ta première femme ". Une détresse indicible envahit les yeux au bleu intense. " Tu es peut-être la première sans que je l'aie encore compris". L'enfant écoute en caressant la tête du désespéré. " Tu peux tout me dire". Vêtu d'une galabeya blanche, John rêve d'être purifié par cette candeur enfantine. " Ma femme ne voulait pas me toucher. Nous n'avons jamais eu de gestes intimes. Je voulais être fidèle mais ne l'ai pas pu. Je souffrais trop. J'ai rencontré des femmes qui ne voulaient qu'une aventure, mais toi, Maryam, tu ne veux pas que mon corps mais aussi mon coeur". " Je ne comprends pas : il y a des femmes qui ne voulaient que ton corps et non pas toi?" "Oui". Eclat de rire enfantin : " Tu es trop beau. C'est pour cela. Je suis laide : je ne risque rien ". " Ne sais-tu pas que tu es belle avec ce corps si fin et des seins maternels, avec ta longue chevelure noire et tes yeux de braise?" "?" sur le visage de Maryam. "J'ai soif d'amour " dit l'enfant,et en écho son amant répond la même chose, puis ajoute : " Je crois que Dieu permet d'aimer une autre femme quand la première femme refuse l'amour". " Tu te sens coupable?" "Oui, mais je ne peux maîtriser mon amour pour toi. Tu m'as envoûté, jeune femme sensuelle exploratrice passionnée des écritures . Acceptes-tu de rester avec moi et de devenir ma femme?". Des larmes coulent des yeux de braise : "pardon pour ces alliances en fer"! "Nos coeurs seront unis par du diamant et de l'or, et je t'en rapporterai de la ville qui est à quelques kilomètres du campement". " Tu vas me quitter, à nouveau?" "Non, tu me suivras, mais continue à explorer les écritures. Tu en sais plus que moi." Maryam montre son cahier et explique ses recherches avec son calame....Nous devrons chercher ailleurs : toutes les montagnes ont des écritures et des dessins et nous saurons comment vivaient les habitants. Soudain un sanglot l'interrompt , un hurlement déchirant leur transpercent le coeur. Aziza ?
"John, je t'aime! Ne meurs pas! John , je t'en supplie ". " J'ai perdu mon Eurydice....."
- Commentaires textes : Écrire
LECTEUR, OU ES TU? JE N' AI PLUS D' ARGENT! ERREUR ADMINISTRATIVE!
Lecteur,
Je ne sais ce que tu pensas de ses frêles esquisses dont certaines ont été rédigées en écho à de rares commentaires. Si tu ne l'as pas compris, le geste de Maryam buvant le sang de John qui tenta de se suicider est un geste de pardon. Poussée par certains commentaires, j'ai fait commettre à John un acte qu'il n'a pas commis, et j'ai coincé mon intrigue où ma vie voilée et dévoilée.
John est un gentleman et je l'aime. J'ai répondu du " tac au tac" à une demande déroutante de lecteurs. La scène de viol comportait un humour que nul ne remarqua : " Maryam avait déjà fait la vaisselle" soit avait nettoyé ce qu'elle était censée sucer. Il me fut demander un viol et j'avais démarré ce blog par un viol réellement vécu à El Oued. John est Apollon et parfaitement incapable de ce geste ridicule et sordide!!! J'aime John et lui reste fidèle. Honni soit qui mal y pense. Je n'avais pas onze ans lorsque je l'ai rencontré mais quelques années de plus. Nous étions, en effet, dans le désert.....Permettez que je ferme la porte de mon boudoir, et pour les amateurs de ce genre de choses, je suggère la lecture de " La philosophie du boudoir " de Sade.
Overblog déraille et je n'y puis y rédiger un article sur le blog d'Elisabeth de Hautségur. L'administration m'a versé la moitié de la somme qu'elle me devait. Je la remercie de me faire crever de faim, car je n'ai plus d'argent et ne peux plus en retirer. Maryam a connu la faim souvent, trop souvent, s'étonne d'être en lien avec des personnes qui font des régimes puisqu'elle a toujours maigri par famine.... Maryam est mon deuxième prénom. Lecteur, ton silence me déroute : je changerai l'allure de ce blog mal parti. " Maktub"!
A la recherche des gueltas entourées de lauriers roses
Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?
Lire les commentaires textes
Je préfère mille fois cette exploration des sentiments, cette découverte de l'amour, ce chemin vers la renaissance que la violence barbare de ton "épisode sur commande". Cela nous permet de garder l'espoir: tous les hommes ne sont pas pourris de l'intérieur et Maryame a le droit à son bout de bonheur. Montre-nous son cheminement intérieur comme tu le fais déjà. J'aime voir sa force grandir de jour en jour et le cheminement que suivent ses pensées. J'aime également cette découverte des écritures qui sont ta passion, j'aime ces description de mode de vie et de contrée inconnue. Une histoire ne doit pas forcément être violente pour être intéressante. Restes telle que tu es, c'est ce que nous savons faire de mieux, non?
Je t'embrasse tendrement.
Isa
Lecteur, laisse-moi un message. Je tente de reprendre cette allégorie rédigée en esquisses, par-delà l'épisode que j'ai renié quelques articles plus tôt. Merci pour tes signes de vie, pour tes impressions.