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Marcher pour être en mouvement, marcher au rythme de ses profondeurs, marcher pour écrire.

"Marcher la parole" dit l'un de mes conférenciers, et j'ajouterais d'un pas lent, d'un pas intériorisé, d'un pas qui ne provoque nulle douleur, mais scande la parole. Nietzche et Rimbaud écrivaient en marchant, et je devine de courtes esquisses retouchées, ultérieurement. Je procède par esquisses quand j'écris et je sens que je sculpte mes mots (je suis sculpteur). Enfant, j'ai appris à écrire en faisant le trajet de la lettre sur du papier de verre, si bien que l'écriture, en moi, est très proche de la sculpture.

"Nietzsche marche, il marche comme on travaille. Il travaille en marchant " p 27 " Marcher une philosophie " de Frédéric Gros ed Carnetsnord. Alors qu'il rédigeait " Le Voyageur et son ombre ", il commenta dans une épître : " Tout, à quelques lignes près, a été pensé chemin faisant et griffonné au crayon dans six petits cahiers ". Je réalise que j'ai souvent griffonné en marchant, croquant  ce qui me touche à la sanguine, recopiant un poème, quelques vers trouvés sur ma route. Il y en a beaucoup sur les quais de Seine.

Marcher est, en soi, une action dynamique qui influe sur l'écrit. Rimbaud marcha, notant, des bribes de pensée, des mots compagnons de sa musique intérieure. J'ai toujours dit qu'écrire directement sur un ordinateur était une catastrophe. Ecrire en sculptant, écrire en marchant parce que ceci favorise des illumination. En sculptant, ce matin, avec mes émotions et ma force, j'ai réalisé combien je perdais en écrivant directement sur le clavier de mon ordinateur non connecté à mon état de sculpteur.

 

Fin? Il n'y a plus de lecteurs!

Aucune envie de me rendre malade. Ce blog n'intéresse personne. Je ne vois pas de solution pour ce blog.

 

Mystiques et poètes bouleversés.

Prière d' Abandon (Charles de Foucauld), Adoration face à L'Infini pâle icône divine, et prosternation face contre terre commune aux trois religions monothéistes. Lecteur, si nul appel vers L'Absolu n'existe, tu seras mal à l'aise. Comme aucun d'entre nous, tu cherches L'Absolu, par l'art, tes recherches scientifiques. Puise en mes bibliographies ce qui te touche. Jean d'Ormesson, je vais demander à être ton amie sur facebook. Ton anthologie ne comporte pas ce poème de Verlaine, deux jours de suite, déclamé à l'antenne.

Allons, allons, Jean, ce poème est plus connu que le filioque et que " Biquette et son trou ". Néanmoins ton ouvrage sur la littérature m'offre une vérification d'une intuition à laquelle je tiens : " C'est une âme religieuse qui pousse un peu trop loin le goût de l'abjection. Il est tendre, violent, barbu, souvent ignoble, et il est couvert de toutes larmes de repentir et de la piété. Il pourrait être russe" page 209 du deuxième tome de " Une autre histoire de littérature" de Jean d'Ormesson. Je donnerai une référence sur overblog parce qu'elle serait trop longue, ici.

Pardon : je n'ai pas de lecteur sur ce site et je craque!

 

Quand Soeur Emmanuelle mange le protéinoman....

Monsieur, Vous n'avez rien compris. Ma dose de stress est très forte. Vous auriez pu me filer un travail salarié dans votre antre richissime. J'ai envie de vous envoyer Soeur Emmanuelle. Elle en deviendra anthropophage pour manger des protéines. Monsieur, nous devions, sans cesse, nous battre contre nos émotions, ayant cinquante pour cent de décès d'enfants entre la naissance et l'âge de cinq ans. Nous n'avions pas besoin d'un psychiatre, mais de la prière que vous ne semblez pas aimer beaucoup. Aadel médecin et moine était une perle. Monsieur, nous devions savoir nous contrôler devant l'horreur qui s'était déroulée, en notre absence.

Nous apprîmes à l'entrée du bidonville le décès d'un jeune père de famille et diabétique insulodépendant?Notre coeur hurla, même chez Aadel, médecin en état de choc! Les soeurs coptes étaient sur la défensive, l'une d'elle ayant fait une insuline qui devint mortelle. J'ai longuement parlé avec la responsable des religieuses coptes, lui demandant si elle lui avait donné de l'eau tant qu'il était conscient, du glucagon....etc. Sidérée par le sermon des obsèques, rythmé de " Nous irons tous au trou" " Je connais... qui est allé à l'hôpital et est mort"....

Observant le public fort nombreux dans cette église, j'ai vu et entendu que ce sermon rassurait nos amis. Alors, il nous fallait nous taire et respecter. Nous avions trop de malades à soigner pour nous centrer sur les protéines....

 

Me laisser émerveiller par le désert en qui je me pose.

L'effroi du Beau, titre d'un ouvrage de Jean-Louis Chrétien, oui, là où nous nous arrêtons, émerveillés. Le désert s'offre à cet effroi à Cette Crainte Révérentielle configurant notre humanité à... (Nietzsche en eut, peut-être, une idée). Je ne vous ai pas caché ma peur de la folie. Il me semble que le recueillement dépasse cette crainte. D'un blog à l'autre : configurer est retrouver le plus originel de nous-mêmes et que nous ignorons, nous transformer en grandes jarres prêtes à recevoir.

Pour être configuré, faut-il être croyant? Je pense que l'émerveillement de l'artiste et souvent de l'enfant configurent  chacun d'entre nous.  Nous opérons un décentrement, une translation, un ajustement que je sens au bout de mes doigts de sculpteur. Non, le désert ne peut pas me faire peur. Il est si bienveillant! Mona Zaalouk évoque les rondeurs sensuelles des dunes, tout comme  Blanche de Richemont dans " Eloge du désert ". En lui, je me réfugie, à l'abri des condamnations.

Il me reste à jeûner afin de recevoir l'émerveillement des hymnes d'Ephrem de Nisibe. Poser mon coeur, mon chagrin, mon désespoir, mes terreurs entre les mots du poète qui voile ma douleur. Recentrée sur L'Essentiel, ajustée à ma vraie nature (peut-être aussi "essence" mais je n'ai pas assez d'éléments pour en parler). Je commence à remonter de mes terreurs, épuisée, mais allant chercher la paix à L'Assekrem en feu, m'embrasant loin des humains.

 

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