blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

mehareesdemaryam

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Blog dans la catégorie :
Voyages

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

mehareesdemaryam

" Qu'importe que tu aies des kilos à perdre puisque tu es aimée"Apollon.

Contemplant une photographie prise par Alain Sèbe en Lybie, je vois un fleuve bordé de palmiers sur fond de dunes roses avec un vent qui explique l'opacité de l'atmosphère. Je revois alors le canal de Suez où Apollon me plaqua contre un poteau : " embrasse-moi sinon je ne te lâche pas "! Ciel! Nous étions fous d'agir ainsi alors que tous étaient voilés sur la rive du canal. Prise d'un fou rire, j'ai craqué. J'ai toujours eu horreur des jeux séducteurs idiots avec compliments de bas étage. Je n'étais point femme facile, mais le rire inaugura un amour qui dure encore, en modalité plus posée.

De quel droit ma soeur m'a-t-elle condamnée alors que je l'envoyais sur les roses, gentiment, après avoir reçu des conseils tirés de " Traité de la vie dévote " de François de Sales ? Ma mère fut très touchée par ce que je lui ai dit lors d'une de ses visites chez moi. Elle eut un étonnant bon sens. Cantique des Cantiques incarné. La flambée des sens se faisait Orance, oeuvre d'art, bouleversement inéffable, en délicatesse, savoir-vivre, embrasement. Jeune femme orientale, vis à La Loti, dans la poésie de l'amour délicat, raffiné.

Un stylo de calligraphie au coeur de mes calames, une entrée dans Le Sacré. Et voici que je revois un ouvrage sur Le Cantique des Cantiques illustré par une série de croquis. Que jamais je n'oublie que je suis aimée et que j'aime!

 

Fantôme d'Orient : je me donne ardemment à mes proches et amis partis dans les braises ardentes.

Embrase-moi en ce week end sombre. Je me réfugie en toi, loin des folies et étroitesses d'esprit de ceux qui prétendent qu'un même sang coule en nos veines. Triste comédie de tombes fleuries. René,  tu ne peux savoir que juste avant de descendre pour suivre le corbillard, j'avais le regard happé par une photographie de Charles de Foucauld qui s'est posé à côté de mon ordinateur : savant, amoureux et sensuel, épris d'Absolu au sein du désert.

A l'instant révoltant d'une éventuelle erreur médicale, j'ai laissé son regard m'apaiser. Il ne restait rien d'autre que ses yeux de braise avant de jouer poliment mon rôle à l'église et par la suite. Mon père désespéré me disait devant le corps de sa femme : " c'est le néant ". Il était sans espérance, brisé au sein de sa foi catholique. Néant : de la part de mon père? Imprévisible, si bien que j'entrai dans le sillon d'un amant du désert pour ensoleiller l'absurde, pour envoyer un peu de joie à chacun, notamment à ceux qui vinrent nous rejoindre dans notre logis. L'hôte nomade sait offrir son soleil par-delà le choc.

Loti s'allongea sur la tombe d'Aziyadé (Fantôme d'orient). Audace amoureuse que j'offre à tous mes proches et amis défunts! Etreinte sauvage des sens, et ce sont encore mes fleurs, en ce jour, corps et coeur offerts, dans ma posture amoureuse préférée, à la hauteur de mon amour.

 

Songez à lire Habachi.

J'ai retrouvé " La philosophie ensoleillée " d'Habachi et " Théophanie de La Gratuité " du même auteur. L'ensemble était rangé à sa place dans ma bibliothèque... Je n'ai pas de lecteurs, aujourd'hui...

 

Ne crains pas la folie. Marbre étincelant : "La Main de Dieu " Rodin.

Les yeux rougis de larmes cachées, elle a fui dans le désert et ne sait plus où elle est. Incha Allah! Il suffit d'un nomade pour orienter cette jeune femme, en fuite. Peur de la folie, peur d'elle-même, peur des marécages de l'émotion. Faute de remède, comment dépasser cette peur de la folie? La folie est l'incapacité d'entrer en relation, d'aimer, de se laisser aimer. Un article vient de se poser sur http://elisabethdehautsegur.over-blog.com

Henri Caffarel sut me délivrer de cette peur. J'entends sa voix sur mon magnétophone parce que je crois qu'il connaît le secret de la sortie de  la folie. Main fermée en marbre : " Le Secret " de Rodin. Main ouverte? Mains protectrices de Rodin "Cathédrale". Désespoir. Chômage, ravage. Je ne puis vivre sans oeuvrer. Colonne du temple de Karnack surplombée de bras et de mains ouvertes comme issues d'une sculpture grecque. Il me suffit d'être cette colonne.

Chaque jour, rejouer la liturgie de la colonne, ne serait-ce que par respect du Sculpteur de l'univers, et peut-être parce que ceci est la seule issue. Que Le Sculpteur me répare!

 

Pour Mayrig

J'ai trouvé ce numéro du monde de la bible à la Procure. Je te donne aussi le site : www.mondedelabilble.com        C'est un numéro sur les hauts lieux de la bible.

 

Minibluff the card game

Hotels