mehareesdemaryam
Partir, fuir, vivre librement!
Partir, ne plus jamais les revoir, couper les ponts, m'organiser ailleurs. " Famille, je vous hais ". A peine avais-je atterri du Caire et je fus harcelée de téléphones SOS de ma famille. Et vous osez vous étonner du fait que je sois sans emploi ? Vous m'avez phagocitée. Finissez vos petites histoires entre vous. Je viens d'ailleurs et voici que je revois une jeune togolaise, tentant d'obtenir des fonds pour le projet de l'association de son école (architecture?). Elle était de ma vraie famille et je lui ai suggéré d'aller à la délégation togolaise de L'UNESCO. Emois, Madeleines de Proust, Joie.
Il est atroce d'êtré né dans une famille, inconsciemment perverse, c'est à dire qu'elle donne la mort avec tous ses principes dès la naissance. Il y a des attardés, telle cette jeune femme m'ayant répondu grossièrement et à qui j'ai demandé si elle voulait que je dise à facebook qu'elle avait créé ex nihilo une série d'amis dont certains issus du Gotha et mal traduits : badaboum, golgotha !!!
Sous mes yeux une photographie adorable de ma filleule baptisée au Caire. J'approche une bougie : elle semble ravie. Madame de Golgotha, je n'ai jamais dit du mal de Sophiana. J'ai tenté de la comprendre. J'ai ri avec elle et une de ses amies tout aussi angélique quand sa mère me conta avoir trouvé des revues pornographiques dans sa chambre( "Planque ton matos." Ta mère panique!!!). Nous eûmes des échanges désopilants par mails, et bien sûr, sa mère nous rejoignit dans les fous rires.
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Certitudes négatives
Chargée de papyri à offrir au Savant, errant de caverne en caverne sans aucune lumière, elle avançait, à son insu, dans la bonne direction. Le premier papyrus aurait trouvé sa place sur overblog si je n'avais pas achevé mon article. Un livre fascinant, bouleversant, ouvrage de philosophie a pour titre : " Certitudes négatives " Jean-Luc Marion ed Grasset. Je n'ai pas la force d'écrire davantage.
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Totalement désespéré e.
Totalement désespérée, je n'ai plus envie de vivre. Mon frère aîné est infect. Voici le sens de mon silence!
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En quête d'épure et de droit de vivre.
A l'intersection entre Calcutta et L'Assekrem, je me blottis terrorisée. A Calcutta, il me semblait que je me déplaçais en Dieu découvrant L'Immanence. Ne suis-je plus cette femme passionnée parcourant Calcutta à pied? Ne suis plus celle qui jeûna par solidarité puis par absence totale d'argent? Ne suis-je plus cette femme passionnée, grimpant à pied jusqu'à L'Assekrem sans nourriture mais avec un bidon de vingt litres d'eau dans mon dos? Ne suis-je plus cette femme qui passa quinze jours au sommet des cîmes entourant L'Assekrem dans le silence et l'intériorité?
Je suis encore cette femme qu'ils voulurent tuer et qui est plus coriace que Raspoutine. Je ne veux plus jamais les revoir. Je ne viens pas de cette famille engoncée dans la superficialité. Je suis dans un logement que je refuse de quitter pour atterrir à la rue. Il ne faut jamais laisser de prise à ces rapaces. Les vautours de Calcutta : solidarité par le jeûne qui se fit obligation. Intersection : ni eau, ni nourriture, mais les jours manquants du Ramadan touarègue vécus dans la solidarité.
Epure totale, très loin de la bassese de cette famille. Papa, pardonnez-moi : vos enfants sont dangereux pour moi.
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Il m'est interdit de joindre mon père!
Papa : je ne comprends rien. Je voulais juste vous dire " bonjour " dans votre retour à domicile. René m'a envoyé paître, mais je ne peux pas voir ce qui se passe. Je ne souhaite pas voir votre vie privée, même si les nouvelles technologies envisagent de rendre ceci possible! Papa, mes boyaux sont en feu. Je préfère mourir. Je ne peux plus supporter la violence de René. Enfant, il avait tous les droits.
Une photographie de notre enfance. J'ai un regard impressionnant qui me semble dire : " Je ne ferai que ce que je veux ". " Je veux tout voir "(explorateur). Mon regard ressemble beaucoup à celui de ma filleule orientale lorsqu'elle était enfant. Je ne peux qu'écrire à mon père. Papa, pardonnez-moi si je pars avant vous. Sans cesse dans nos vies, se présente L'Enfant avec sa grappe de raisins nous demandant : " veux-tu jouer avec moi ?" Mille fois plus que oui!
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