mehareesdemaryam
Perfusez-moi de l'amour et de l'estime.
Perfusez-moi de l'amour ou de l'estime, ce qui est indispensable pour ma recherche d'emploi. J'ai très peu de lecteurs sur ce blog. L'article sur mon professeur de sculpture a disparu, de par ma volonté. Il y a un problème de transmissions qui a sidéré l'infirmière à qui j'ai demandé des nouvelles de mon père. René refuse de m'informer : je ne comprends rien à ce genre de type! Mon père sortira mardi prochain si " tout va bien".
Je craque. Dino m'a dit que je ne cherchais pas d'emploi. Sale coup de poignard. Si je cherche mais je dois trouver des compétences transversales pour être plus proche du marché de l'emploi, et j'ai quelques pistes claires. Ah! J'ai gardé un projet de recherche de mon père. Il fut touché de me voir notant les grandes lignes de sa thèse. Il me faudrait une imprimante. René, tu ne veux pas en donner une à ta soeur? Je n'ai plus d'illusion. Il ne me répond jamais!
A cause du coup de poignard, j'ai pris trop de médicaments...
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Comment remonter du mépris qui m'est infligé?
Blessée, le coeur en sang, je viens de "http://elisabethdehautsegur.over-blog.com" où j'ai écrit dans quelle détresse me plongeait un professeur de sculpture. Pour ceux qui ont envie de rire : le professeur m'a dicté une lettre destinée à mon père! Le comble du ridicule! Je suis broyée de douleur et trop candide pour comprendre cette situation plus qu'étrange.J'ai horriblement mal. Aucun médicament ne m'apaise.
Se peut-il que celui qui me blesse ne sente pas ma soif d'Absolu? Chaque fois que j'allais dans la maison de prière d'Henri Caffarel, il me disait être frappé par cette soif qu'il lisait dans mon regard. Il ne m'a jamais rien dit sur le suicide ou sur le désespoir. Taillée dans le cristal, je plongeais dans l'abandon total comme Charles de Foucauld a vécu. Il savait que je sortais de tentatives de suicide, venant me poser en ce lieu monacal. Il ne m'a jamais rien dit sur ma vie privée : il me faisait confiance. Il m'avait demandé après ma première traversée du désert si j'envisageais d'être moniale. Je lui ai répondu que je souhaitais me marier.
Dans une lettre que je garde sur moi, épître envoyée avant mon premier départ pour Le Caire et je lis qu'il me remercie pour les solutions pouvant faciliter l'arrivée de personnes sans argent. Je lui avais proposé de loger les indigents dont j'étais dans des dépendances pour y vivre sobrement et en silence. Combien de fois m'a-t-il dit : " vous êtes chez vous, ici. " comme un saharien m'accueillant sous sa tente.
Le lieu d'où surgit la paix indispensable pour les hypersensibles.
Sable ardent, prie à ma place. Je ne sais plus faire. Et la seule attitude orante à laquelle nous sommes appelés est de te laisser dilater notre coeur, l'habiter totalement sans l'embourber de notre "je" déraillant. Les nuits mystiques conduisent à ce don total de notre coeur, te laissant circuler en braise trinitaire sans ajouter notre faux " je". Comment Dino ne sait-il pas cela? Que la braise ouvre son coeur à l'écoute des nuits mystiques.
Seul le coeur profond , le tréfonds libère des idioties émotives. Je n'ai besoin que de cela et alors du plus profond de ma personnalité surgiront des idées opérationnelles. Voici l'ouvrage d'Assagioli Psychosynthèse ed Desclee de Brouwer) qui fut à l'origine du schéma de la personnalité d'Henri Caffarel et qui se trouve dans son ouvrage : cinq soirées sur la prière. J'entends sa voix sur mon magnétophone et j'ai besoin de ses miracles dont il aura un bénéfice secondaire puisqu'il est dans la file des futurs saints.
Assekrem. Silence divin. J'y ai passé quinze jours, en silence, et en paix joyeuse. Là, je suis puisque la relation me précède et me fonde. Habachi en parle avec beauté. Je sais quel calme intérieur donne la contemplation, y compris celle des paysages, des tableaux. Pôle Emploi est ridicule eu égard à ce degré de profondeur. Il est indigne de toute confiance. Ma confiance totale fut offerte au désert, en lien avec Charles de Foucauld et Teilhard de Chardin. Dino, je n'ai nul psaume à calligraphier sur mes blogs. Mes mots sont ajustés au plus profond de mon humanité qui cesse d'être si je quitte ce coeur profond qui orientera pensées, émois.
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Pour Mayrig
Merci pour tes commentaires. Tu as le livre d'Habachi. Tu verras ce que je dis de Dieu sur overblog, et les plans pourris pour Sophiana. Merci pour ton soutien de chiffonnière. Emmanuelle est aussi en RTT de longue durée. Si tu montes une association, songe à demander des sous à la Fondation de France!!!
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Mon désespoir est l'envers de ma soif d'Absolu.
Sanglots étranglés. Remontée d'enfance. Etrange complicité : " Benoit, joue-moi la sonate au clair de lune". A en rester figé, émerveillé, par la qualité de ce jeu. La radio me sert de la musique de supermarché sans âme. Mon coeur glacé demande tout autre chose. Victime d'une tentative de meurtre! Ciel! Comment ai-je pu faire confiance à cette folle de Pôle Emploi? De compliment en compliment, elle a su me tromper, et se tromper puisqu'elle ignore tout de moi. Une petite trousse de ma mère en laquelle était un chapelet, le jour où mon père fut opéré. Prostrée dans ma chambre, je tenais ce chapelet dont je ne sais pas me servir.
Ma mère avait beaucoup lu d'articles, sur toi, Solenn. Elle avait peur pour moi pesant 33kg. J'ai lancé des SOS pour expliquer que je ne pouvais pas porter tous les fardeaux de la famille, sans le savoir, bien entendu. Me voici comme une enfant mendiant de l'affection. Juste de quoi me relever. Personne alentour. Il paraît que Dieu existe mais il est tout le temps en RTT. Pas de salade de bas étage : je suis sur un tout autre registre. Henri, vous êtes parti trop tôt.
Votre voix aurait été une oasis dans mon désert mais mon magnétophone l'a mangée. J'ai, sous les yeux, les actes d'un colloque des Bernardins. Vous saviez que mon désespoir était l'envers de ma soif d'Absolu. Seriez-vous le seul à l'avoir compris?
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Les propos d'Henri Caffarel sont bouleversantes. En dehors des semaines de prière, il disait la messe à son rythme. Il lui arrivait d'être en orance et en adoration lors de la consécration. Ce que je vous livre, ici, doit être entendu avec crainte et gravité (Ces termes sont dans La Bible et soulignent le sacré)