mehareesdemaryam
Le Feu, Le Jeu, et peut-être Le Vieux (Jean d'Ormesson parle du Vieux dans son ouvrage sur le monde.
Merde, cela reprend. Mes boyaux sont tordus et je suis recroquevillée. Je vais t'expliquer parce que c'est une histoire de fou. Peux-tu préciser? " Je n'ai pas le droit d'exister "! Comme Kafka dans Le Procès? Regarde le tableau de Mignard " La vierge à la grappe ". Regarde l'enfant qui joue avec les grains de raisin. Il s'emmerde tout seul : il a tellement envie de jouer, d'aimer, de donner. Il s'est peut-être cru de trop, lui-aussi.
Il veut jouer avec toi : tu es d'accord? Si tu refuses, tu restes dans la panique, et tu tourne en rond en cherchant ce qui t'autorise à vivre! Rien, ma pauvre amie. Il est rigolo cet enfant : ne craques-tu pas? Un rire et un premier grain de raisin accepté. La vie t'est donnée. Tu peux rester autiste et tu peux vivre à fond : ce gosse ne cesse de te faire du charme! " Je ne suis pas digne de vivre"! Personne n'est digne : laisse tomber ta dignité dans la poubelle.
Oui, tu es indigne, mais tu ne peux pas le dire! Que fais-tu dans ce jardin avec un arbre dangereux ? Je ne trouve pas de solution et je ne cesse de courir, sans succès. Or, tout est simple : tu t'approches de l'arbre interdit et ton désir de pout connaître t'y conduis. Tu ne peux pas séparer le bien du mal, l'ajusté et le non ajusté! Hop, tu as loupé un raisin, et le gosse rit. Il faut que tu saches qu'il est très proche d'Elohim dont il connaît le secret. Pourquoi l'arbre est-il interdit? Attention, l'arbre du mythe sépare la lumière de la nuit. Il ne juge pas ta douleur et te transmets de te protéger de ta tribu qui déraille. Il est l'arbre du " Wayavdel ". "Ivdel" signifie séparer, ajuster. Entends-tu?Je te connais d'avant ta conception. L'Enfant n'est que Don, même envers les imbéciles qui se condamnent comme s'ils étaient, en mesure de le frais. Laisse cela à l'enfant et joue encore au raisin!
Le remède contre la panique.....
Attention à la vendetta : cache-toi! Il dit que tu as tué votre père. Il est fou, dévoré par le désir de vengeance. Ne te laisse pas faire! En outre, ton père n'est pas mort. Il ne peut plus marcher mais ne te reproche rien.Nul n'exigeait que tu ne quittes pas ton père, et il est autonome voire prêt à faire la révolution. Mais pourquoi René gueule-t-il à ce point? Il veut que je me tue? Doucement, doucement, c'est peut-être plus simple. Il était où, lui?
Entre ces rochers, il ne pourra pas passer. Ouvrons la piste : oh! C'est une guelta. Les lauriers roses dansent autour du creux où l'eau s'est réfugiée. Prostrée, la jeune femme est brisée par la panique. Le seul remède est l'action, une action mobilisant tout l'être. Regarde bien le sol autour de la guelta. De l'argile? J'ai le droit? Tu le dois. Centre ton regard et ton coeur sur un modèle et que tes mains suivent en imprimant l'argile.
Tu ne peux t'en sortir que PAR L'ACTION MOBILISANT TOUT TON ETRE, et sans tourner en rond, car vous êtes tous coupables de mauvaise organisation, mauvaises transmissions, insécurité du système mis en place pour votre père . J'ai mal : cela envahit ma tête! Halte, file sculpter!
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Saveurs d'Orient chez Mona artiste peintre.....
Mona, mon amie, ton tableau est-il toujours au centre d'accueil des étudiants du Proche Orient(28 rue Bourgogne Paris 7ème). Oasis avec un village qui me semble construit avec du banco ( comme le font les africains). Des enfractuosités me font songer à la mosquée de Djénné (Mali). J'aime cette silhouette d'un bleu chantant en duo avec l'ocre des habitations. Mona, tu me permets d'habiter dans une de tes petites habitations? Que de fous rires avons-nous pris ensemble, et quelle complicité quand j'entendais l'amour sur tes toiles.
Il y a un très beau texte, rédigé avec ton calame, dans " Le livre des déserts " sous la direction de Bruno Doucey. ed Bouquins (je rajouterai la page après coup). Mona utilisait la peinture à l'huile et divers matériaux dont des grains de sable. Tu as traversé la vie avec dignité, hospitalité du coeur. Mona, tu étais une merveille de courage, d'humour. Ta mère croyait que tu étais à Paris pour vendre ton corps ( c'est bien une idée de mère). Tu lui as parlé de ton cancer du sein, et des erreurs de médecins cairotes.
Tu prenais ma défense contre les imbéciles bénévoles qui me critiquaient, à cause de 33-35 kg. Tu me voyais très bien en mannequin, et peut-être de modèle pour les ateliers de peinture ou de sculpture. Tu connaissais les drames familiaux au sujet de...(?), et tu avais été un squelette se promenant dans la vallée de larmes du Salve Regina. Oui, elle est sombre cette vie, que par délicatesse. Mona, je m'endors.Je te quitte pour prendre mon repos.
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Je décide de continuer de vivre pour explorer toute la beauté du monde.
La vie chante de mille feux sur" http://elisabethdehautsegur.over-blog". Vous aurez lu combien j'étais triste sur ce blog, comment je n'avais plus envie de vivre, et voici que la vie surgit en moi s'unissant en Dieu (calligraphies, mystiques du désert). Nous sommes su terre pour lui apporter un supplément d'âme. En moi existe une enfant artiste, joyeuse, celle qui à la demande de sa grand-mère maternelle créait des guirlandes de fleurs pour la table du déjeûner du jour de Pâques.
A mes pieds, mes notes d'exégèse et des polycopiés, et notre ami Bottero avec qui nous allons vers la naissance de l'écriture. Il y a tant de choses à découvrir qu'il serait dommage de se suicider pour des angoisses de dettes, mais un avantage de la foi chrétienne est un ensemble de règles de comptabilité qui nous est non habituel. Nos dettes sont pardonnées. Je m'imagine, esquissant cette démonstration à La BNP!
Je suis une passionnée, exploratrice, et presque tout m'intéresse, si bien qu'en écho à Cheng, je savoure l'éternité. Figurez-vous que j'ai pu acquérir en soldes raisonnables " Pélerinage au Louvre" de François Cheng, ed Flammarion : c'est une splendeur et j'ignore pourquoi elle fut soldée.
La caravane d'Alain Sèbe que je décide à suivre pour soigner mon coeur en sang
Si je trouve un vrai médecin compétent, il ne m'arrivera plus ce qui vient de m'atteindre. Voie sans issue, erreur de posologie... Je me réveille. Sachez que je refuse tout médicament qui, pris, en doses supérieures à celles que notre cher Vidal connaît bien, pourraient entraîner la mort. Thérèse de Lisieux posait les mêmes exigences. Elle connaissait ses limites et je crois que nous pouvons lui faire confiance. Ne donnez jamais des posologies lues dans un guide pour ceux qui voudraient se suicider.
En relisant " Grand-Père " de Marina Picasso, j'avais envie de l'engueuler pour ce qu'elle a écrit sur le suicide de son frère. Tous ceux qui font cela ou quelque acte analogue souffrent atrocement durant des mois. Quant aux personnes qui ont acheté : " suicide, mode d'emploi", je ne les comprends pas. Elles ont besoin d'un guide? Je revois un médecin recevant un appel téléphonique d'une institution à laquelle il avait dit de faire très attention à un adolescent de douze ans. En voyant son état, je compris qu'il y aait un drame. Il m'a demandé de prier. Il était "patala ", ayant vécu des choses pénibles alors qu'il était enfant de choeur (les gens qui vont à la messe sont les talas, et les autres les patalas !
Passons à ce rose ocre splendide qu'Alain Sèbe sut cueillir en Lybie. Je suis la méharée d'Alain Sèbe : c'est un puissant reconstituant!
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ce texte, tu pourrais le publier, dans un journal comme panorama ou même la croix . il est d'une telle force. et très beau,.
Voici la référence de l'ouvrage de Jean d'Ormesson : "C'est une chose étrange à la fin que le monde" ed Robert Laffont, maintenant publié en poche.