mehareesdemaryam
Remontée de souvenirs trop durs qui disent mon mal-être actuel.
Le désert est tout en douceur, lumière tamisée d'un soleil hésitant, quelques palmiers le long de l'eau. Ce pourrait être Le Nil et Apollon n'a pas oublié. Si tu savais où j'en suis. Insoluble. Un trou bancaire, une famille qui pourrait le couvrir et qui ne voit pas le problème. Le professeur de sculpture refuse de m'aider. Pourquoi? Dis-moi qui es-tu Jean Philippe? Congrégation Saint Jean? Jamais, je n'ai entendu parler avec un tel respect de ceux qui gagnent leur vie au Bois de Boulogne?
Quelle voix chaleureuse, engagée, indiquant une relation personnelle avec ceux qui changent leur sexe. Dieu, mais ils souffrent de ces interventions chirurgicales. Il se peut que je connaisse Jean-Philippe. Congrégation Saint Jean Magdala Boulogne. Si c'est le même, j'aimerais lui parler, et surtout l'écouter. Il aurait écrit un livre dont je n'ai pas le titre (cf site Radio Notre Dame, entre 7 heures trente et huit heures trente. Jean Philippe n'apprit que tardivement que j'avais été violée dans ton monastère.
Un malaise, un sortant de prison en manque, des moines inconscients J'ai dû laisser faire puisque j'étais en malaise... Tu ne le sauras jamais : j'ai refusé que cette congrégation soit poursuivie, alors que je dus signaler un prêtre, sans doute, malade. Le connard du premier accueil m'a posé plein de questions sordides, alors que sobre, je ne disais que ce qui m'apparaissait dangereux : " protégez les laïcs, soignez-le, veillez sur sa foi."
Trois secondes de téléphone avec mon père. Je craque.
Désespoir d'une profondeur abyssale. Il n'y a personne? Sordide, funeste. Je n'en peux plus : je suis rejetée. Combien de textes retrouvés? La douleur est inconnue. Je ne pouvais pas supporter.Je me suis effondrée et ils en furent surpris. Des recherches dans une série d'ouvrages. Une femme m'avait traitée d'héritière dévergondée. Mon père en fut très surpris. Dans notre famille, il n'y a pas d'héritage. Mais pourquoi mon professeur de sculpture m'a forcé à écrire une lettre afin d'être remboursé!
Il risque de ne pas l'être puisque mon frère aîné gère l'argent de son père. Je vais oublier tout cela en dormant : il fait si sombre. Mon frère aîne sait que je suis en mauvais état...
- Commentaires textes : Écrire
Sophiana et Madame Fichini : enfin tu as besoin de sa droite évangélique, je crois !!!!
Quel sens a cette phrase : " ce n'est pas la peine que tu te suicides puisque tu fais de très belles sculptures"! Oui, mais " le nerf de la guerre" ? Je dois m'en passer. Mon péché est impardonable. Je ne comprends toujours pas pourquoi il a peur du suicide! Le psy connard de l'arc de Triomphe m'y poussait! Sophiana a raison : ce ne sont que des ébourrifés. Je voudrais t'entendre rire, Sophiana, avoir trop d'énergie comme lors de ton enfance. Se peut-il que tu sois en colère contre ta mère? Elle fait le maximum. Tu es devenue baraquée? Elle se retient de te flanquer une claque méritée. Ta mère qui est dans la merde, financièrement, va devoir ouvrir une "cabane dispensaire " comme sur les trottoirs de Calcutta. Tu en as marre de l'école, et quand, épuisée, ta mère te dit de chercher un emploi salarié, tu lui réponds : " Tu crois que j'ai que ça à faire"!!! Ma mère m'aurait foutue en sang.
Tu m'as fait peur lors des quatre vingt quinze ans d'Emmanuelle. Je vis Alexandre Le Bienheureux si lymphatique, se prélassant dans une baignoire et abusant du miroir, j'ai fait part à ma mère de mon inquiétude. Il faut la visser au maximum ( et là, comme dirait Cheng, l'éternité n'est pas de trop. Maman, envoyez-nous Madame Fichini avec son martinet : c'est urgent! Mais si, elle est facile à retrouver et elle souffre parce qu'elle n'a que des sado-maso comme clientèle. Elle doit être dans le placard à balais du Bon Dieu : elle y range ses instruments de torture. " Comment le sais-tu? " Nomade, j'ai tout visité. Ne t'approche pas de Madame Fichini elle n'est pas de notre monde!
Papa, je vous emmène dans ma poche en direction des Invalides : il y a un jardin là-bas.
Papa,
Ont-ils fait une connerie au bloc opératoire? J'aurais dû être là pour éviter votre chute. Vous ne pourrez plus marcher. Je songe aux fauteuils roulants équipés d'un moteur. Comment faire tenir un plan incliné sur les trois marches de l'escalier de la cuisine, et créer un chemin de bonne qualité? Je ne sais pas pourquoi j'ai craqué en entendant l'imbécile répondre à " Mon père a le moral à zéro " "Pourquoi?" dit la connasse, et je ne peux retenir cette phrase : " Vous croyez que c'est drôle d'être dans un fauteuil roulant à 88 ans!"
Si elle n'était pas idiote, elle aurait un autre emploi : CQFD! Mon Dieu, libérez-moi de mon hypersensibilité! Vous aviez ri quand je vous avais parlé d'une autre bécasse : " elle a une gueule d'enterrement sans espoir de résurrection". Il est vrai que Dieu prend trop de RTT. A une autre inquiète de votre moral bas, vous avez répondu : " ma fille va me raconter une histoire drôle". Il y a du boulot pour les clowns?
Le soleil s'est enfin levé : il est paresseux comme un adolescent!!! Je vais aller marcher, vous emportant dans ma poche. J'ai retrouvé une photographie plus qu'émouvante.
Une fois encore, j'ai appelé Le Feu qui embrase la terre.
Une fois encore, j'ai appelé Le Feu qui embrase toute la terre, chaque atome, chaque plus petite parcelle de l'univers, celui-ci n'étant pas que la terre, mais tout le créé. Assise sous cet arbuste isolé, j'ai appelé Le Feu, Le Vieux(cfJean d'Ormesson: " c'estune chose étrange à la fin que le monde"). Tout se consume de l'intérieur par Le Feu qui épure des scories de chagrin, de colère, de désespoir. Alors, Le Feu m'a lavée du suicide écarlate dont je vous parle sur "http://elisabethdehautsegur.over-blog.fr" avec quelques pointes de rire.
Mon calame s'impose tandis que je note les propos d'Ibn Sina (Avicenne), guérisseur des coeurs et des corps (une référence " light" : Avicenne ou la route d'Ispahan de Gilbert Sinoué ed poche Folio, référence light et fougueuse). Le Feu a embrasé la terre et l'illumine de l'intérieur à son apogée dans la braise rougit sous le souffle, et je sens en moi la force de la braise. Il se peut que mes mots vous fassent penser à Teilhard de Chardin dont je n'ai pas l'ouvrage sous les yeux "Hymne de l'univers" (poche points). J'ai écrit en revoyant Le Hoggar où j'étais avec le livre de Teilhard de Chardin, revivant La Messe sur Le Monde et deux méditations du recueil.
Mes amis, buvez avec moi du thé à la menthe glacé (thé rooibos sans théine, menthe). Le désert sauve du désespoir, matrice universelle en laquelle, nous nous lovons. Nous n'avons besoin d'épure, de sobriété reposante.
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Pardon, amis lecteurs. Je ne tiens pas le coup.