mehareesdemaryam
Il me semble que j'ai fait des progrès en rezzous!
Il me semble que j'ai fait des progrès en rezzous! Vous trouverez des détails pittoresques sur overblog. Fille d'Aménokhal, j'ai appris ce qui était indispensable dans la vie. L'employé de banque au cerveau étriqué considère comme grave d'émettre des chèques alors que ceci m'est interdit, mais ce sont de très petits chèques et j'avertis le gestionnaire du Contentieux de la banque... " Vous pensez? C'est rare " me disait mon directeur de recherche travaillant sur l'écodéveloppement. Je ne pense pas aller en prison pour des yaourts!
J'ai le droit de vivre ainsi, puisque je ne le fais pas, je craquerai en suicide ce qui est un manque de savoir-vivre, tout comme perdre ses deux parents selon Jean d'Ormesson est une distraction impardonnable. Je relis mes écrits publiés. Ils sont touchants, purs, sans concession. Effectivement Simone Weil n'est pas loin. " La philosophie mystique de Simone Weil" de Gaston Kempfner, ed Nataraj. J'ai également la totalité des publications de Simone Weil chez Gallimard Quarto. S'y trouvent ses recherches scientifiques menées avec son frère. Elle s'est intéressée aux quantas.
Le premier droit est celui de vivre. En conséquence,il prime sur la cuisine bancaire!
" Ici, j'ai appris que je serai toujours inutile et que je ne puis qu'apprendre à aimer "
Les tams tams ont envahi ma tente pour me sortir de mon épuisement, mais suis-je épuisée? Je viens de prendre un fou rire en écrivant sur overblog. Le Feu m'habite et je cisèle mes mots comme je taille l'argile qu'il est possible de trouver dans le désert sous un lac salé. Je choisis la vie : oui! Vie d'épure et de justesse, sentier de crête où je croise Isabelle Eberhardt : " Ibo singulariter donec transeam " soit " J'irai solitaire jusqu'à la mort ".
Les entrailles souterraines se sont rouvertes après un long temps de refus lié aux mystères insondables du site. La musique africaine bat la mesure. J'ai lâché le balai et la pelle. Soudain, le désert s'offrit, à nouveau, à moi. Mon calame tranche. J'ai décidé de sauver ma peau. Mon insurrection spirituelle publiée est à côté de moi, celle d'une jeune femme formée au marxisme dans ses études d'économie et anarchiste selon Bakounine, Proudhon, qui reconstruisent autrement.
Une sorte de nausée sartrienne m'habitait ainsi qu'une révolte violette en désespérance. Tout me semblait absurde. Mes premiers pas dans L'Insurrection Spirituelle m'ont blessée jusqu'au sang, transcendant l'étroitesse d'esprit du moralisme, dans la douleur. Maurice Clavel a saigné beaucoup (physiquement) lui-aussi. Le désert vint en écho à ma quête, icône de l'indicible. En hébreu le nom de Dieu ne se prononce pas et L'Islam a un chapelet de quatre vingt dix neuf grains avec des éclats de divin, le dernier restant silencieux.
A chacun son requiem.
Piéta de Michel Ange. Je veille avec douceur et perpléxité. Il faut beaucoup de temps pour les mues du Souffle. Le tempo des autres est une frénésie inutile. S'ils voulaient que je craque, agiraient-ils autrement? Quelle brutalité! Patience : laissez votre père se reposer sans barbouillage spirituel inadéquat, auquel vous ne croyez pas. Il me semble que vous ne connaissiez pas votre père. Il avait soif de Présence et de Paix. Il a lâché. De là où il est, il veille.
Des larmes d'épuisement roulent sur mon visage. Je me vois photographiée, décharnée, à côté de mon père. Ne profanez pas deux fois. Nous devions être invités en ce lieu où se retrouvaient trente cousins germains. Mon dossier passera en commission de surendettement. Merci pour la torture mais vous en souffrirez plus que moi, dans ce qui vous reste de désir futile de paraître. Echec et mat! Notre nom étalé dans une commission de surendettement pour non assistance à personne en danger.
Que j'aime ta révolte, Blanche de Richemont, dans Manifeste Vagabond rédigé après ton roman Harmonie. Larmes d'épuisement : je crois que tu connais cela. Nous ne sommes pas des fonctionnaires. Se peut-il que nul n'ait entendu ma douleur ? Je suis terrassée par la fatigue. Vais-je dormir cette nuit? Il le faut.
Naissance la plus originelle en Braise Légère.
Prosternement imposé par Le Souffle. Au loin, l'écume en palmes crie sa révolte. Le son ne parle plus. La Voix se prosterne en regardant L'Orient. Ne pose pas de questions. Epouse le rythme. Laisse-toi guider. Ta cécité est un cadeau des cieux. Il ne s'agit plus de dire "non" mais d'acquiéser totalement abandonné à L'Indicible, Le Feu que nul n'attrape de force pas même ce qu'il nomme " dieu". "Dieu, ce nom le plus trahi " Henri Caffarel ed du Feu Nouveau.
Ne sais-tu pas que tu freines en voulant avancer? Contemple les noeuds du bois et ces rides qu'a dessinées la vie. Néanmoins, à l'insu du sculpteur, " Les trois âges " de Camille Claudel épousent les palmes de l'écume, en passant par le sang du dromadaire assoiffé dont la bouche forme des bulles blanches et rouges. Vermeil. Ce n'était que cela, une valse à trois temps, à l'aube de l'instant éternel que tu ne cesses de fuir.
Ecarlate et Immaculé, Hosties Noires de Senghor, Epousailles de La Terre et du Ciel tandis que soleil et lune s'annuitent comme l'écrit Gilles Baudry. Nous sommes tous X nés sous X, mais conçus par la braise légère, en laquelle se tient notre vraie naissance, la plus originelle.
Veille sur Le Feu mais ne cherche pas à Le transmettre.
Dunes et roches en feu chantent en choeur, chantent en coeur, la danse du vent, celle des esprits. Nomade, écoute : ce que tu cherches est là. Ouvre-toi aux sons inconnus. Accueille " La Note Fondamentale " adressée par Gilles Baudry à l'oreille absolue. "Qui ne cherche l'étoile s'étiole mais toi, partout tu cherches la note bleue grave et profonde, celle qui porte les harmoniques d'une destinée". La voix de la terre est grave, hors de ta tessiture. Sur elle assieds-toi.
Tu m'as demandé Le Feu. Ne me reproche pas ton errance dans les tempêtes de sable, toi qui ne contemplait plus Le Feu. Volte-face: tu viens de le faire entre aube et aurore, émergeant d'une nuit d'ivresse terrifiante. Ton corps a bien les harmoniques ajustées par-delà la fatigue. La piste a cette couleur que tu cherchas depuis le sein de ta mère. Fille d'Aménokhal, veille sur Le Feu. Je te Le confie. Il est Sacré, Secret, hors de la futilité et de la nonchalance.
Le combat est rude mais te voici enracinnée dans la note grave offerte en séisme à ton âme intransigeante. Veille sur Le Feu mais ne tente pas de Le transmettre. Il s'installe au centre de l'être qui se fait jarre ouverte pour l'accueillir en mode kénose. Psichari t'a précédée. Ernest Psichari :" Les voix qui crient dans le désert" ed Les Introuvables.
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Je ne vous conseille pas d'imiter mes audaces de gestion!