Avec quelle joie, j'ai retrouvé Isabelle Eberhardt dont je suis si proche : j'ai écrit un article sur http://elisabethdehautsegur.over-blog.com  Je sais toujours qui partage notre exigence, notre passion pour le désert, pour l'exploration des langues au-delà de la superficialité d'une étude tenant de la non écoute d'une langue. Grammaire, syntaxe dirigent la pensée, au point que nombre de concepts n'existent pas dans d'autres langues. Il convient d'écouter en finesse pour ne plus traduire mais choisir l'expression en laquelle nous nous reconnaissons. Avec passion, je l'ai fait à L'UNESCO.

Il n'y a nulle autre solution pour être sûr d'avoir un mot commun. Il est fort utile de se faire comprendre lorsque l'on est perdu dans le désert! Que sait du Sahara celui qui n'a jamais été pris dans une tempête de sable? Pas grand chose. Il suffit de patienter dans un Incha Allah expression également prononcée par les chrétiens d'Egypte. Je veux fuir dans le désert pour me trouver, enfin, en sécurité. Ici, j'ai trop de sujets d'angoisse.

Mes yeux en feu vont me conduire à stopper l'ordinateur :pardon.

Personne à l'approche d'Essendilène. Il se peut que je sois lue.  Les protestants ont beaucoup écrit sur le pardon : c'est le cas de Lytta Basset  en édition de poche (Albin Michel)dont je n'ai pas la référence exacte, maintenant. Il me faut  chercher mes ouvrages qui intéresseront d'autres lecteurs. Tu ne m'as pas crue sincère : je suis aussi du signe du Bélier comme toi! Qui suis-je? Je viens de le recevoir d'un ami et le dis sur overblog.

Je suis à Essendilène et je connais la piste secrète réservée aux initiés, aux nomades fidèles et solidaires. Une femme touarègue est plus libre que je ne le fus de par mon éducation et de par les interdits maternels. Je t'avais écrit tandis que j'étais chez mon père mais je suis une candide. L'aristocratie du coeur est la plus importante et celle de l'intelligence n'est pas à négliger. N'oublions pas celle des touareg( targui pour l'homme, targuia pour la femme).

 J'ai plus confiance en ma hyène qu'en ces humains dégénérés. Je garde la piste secrète pour mes vrais amis. Il me faut disparaître : ainsi est le destin des pauvres honnêtes!

Il est obligatoire d'être solidaires dans le désert mais "il" ne l'est pas. Il m'est arrivé d'être "son nègre". Il devait m'aider à perdre les plus de quinze kilos attrapés dans son régime. La révolte se mêle à mon désespoir. Même au Club Alpin, la solidarité est obligatoire !!! Etat de choc!

Trop besoin d'amour pour tenir le choc. Tout s'effondre. Pardon! Je n'ai pas de lecteurs. Ecrire directement sur l'ordinateur est une erreur pour moi.

Un jeune dromadaire est dréssé par Maryam, nomade chez les nomades.Je suis Maryam. En attendant, elle choisit un cheval dressé et parcourt le désert en tous sens comme le fit Isabelle Eberhardt. Elle est venue la consoler et l'aider. Maryam est pauvre et a reçu ce cheval avec gratitude. Leila et Ophélie avez-vous lu " Le rendez-vous d'Esendilène" de Frison Roche? Il ne serait pas réédité mais il faut le publier à nouveau : c'est le meilleur des romans sur le désert de Frison Roche.

Laissez-vous ensorceler par les romans désertiques de Frison Roche. Je vous donne deux autres tires : " La piste oubliée", " Lamontagne aux Ecritures". Deux amies ont compris mon désespoir lors de la mort de mon dromadaire. Il a porté mon eau entre Tamanrasset et L'Assekrem avec un bidon de vingt litres d'eau. Nous voulions nous voir, mon père et moi avec ce secret que nous n'osons pas dire : " c'est la dernière fois". Mes larmes montent. Je branche mes essuie glaces par pudeur.

Pardonnez-moi pour cet article rédigé dans un style qui me pousse à retourner à l'école!!! Le matin, j'ai des crises de panique enrayé par un médicament que mon dealer ne veut plus me vendre. Panique ? Oui, mais jamais dans le désert. Je n'ai pas le temps de rédiger un article de fond sur la naissance de l'écriture.