mehareesdemaryam
Malade et sans lecteurs
Peu de lecteurs. Je suis épuisée, malade. Mes blogs vont s'arrêter.
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Merci Mayrig,
pour tout ce que tu fais pour m'aider. J'ai l'impression que Papa va entrer dans le coma. C'est très dur. Je file à moncours d'hébreu.
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Le Tout dans Le Rien qu'offre le désert.
Jean de La Croix explique que le coeur profond se vide par étapes pour être vide ce qui lui permet d'atteindre Le Tout. Le désert offre une route plus rapide que celle de Jean de La Croix. Vide, rien, se présente le désert, ce rien en lequel Le Tout est. Le temps se suspend, l'espace se fait infini. Comment n'être pas comblé? Par-delà la maladresse de mes propos, vous devinez que les mystiques se soient installés dans le désert.
Hier, j'ai étudié ce que les mystiques appellent nuit. Jean de La Croix évoque deux nuits, celle des sens, celle de l'esprit que j'ai découverte, il y a deux ou trois ans, en bibliothèque universitaire. J'ai beaucoup de livres et quelques ouvrages commentant la voie du mystique. Il me faut retrouver la référence pour un livre sur Jean de La Croix, croyant que c'était le même que celui que j'ai chez moi. En tête, Charles de Foucauld. Il faut plus d'un rayonnage pour poser ses livres. Si vous souhaitez approfondir l'énigme mystique, je vous donne des références : " La souffrance sans jouissance ou le martyre de l'amour" de Denis Vasse que je connais un peu, ouvrage publié au seuil. Je n'ai pas réussi à le lire encore: le titre me donne des angoisses.
J'ajoute " Eros transfiguré. Variations sur Grégoire de Nysse" d'Alain Durel ed cerf. Cet ouvrage est plus lisible que l'autre.
Recroquevillée sur elle au sein des roches unique confident
Recroquevillée sur elle, ne voulant plus parler, refoulant ses sanglots, elle s'est cachée dans les rochers. " Dieu ,si vous existez, ne laissez pas mon père dans une telle souffrance." Hier où mon père égrenait son chapelet d'autoengueulades, j'ai attrapé au vol ses mots " Je ne suis qu'un pauvre hère". " C'est la fête de Saint Benoit Labre". Il eut un léger rire. Après ces deux mots téléphoniques, je me suis éffondrée.
Et je suis cette jeune nomade prostrée, rejetée par ses proches, sans savoir pourquoi. Les sanglots murmurent aux roches ocres des messages qui se propagent sur tout le massif, un long cri à l'amour, un long cri à la mort. Le mythe de La Genèse est mal traduit en français. Elohim ne dit pas : il crie. Sans doute est-ce un cri de joie du Grand Sculpteur qui se donne sans réserve puisque telle est son ontologie.
J'écris, en plongeant mon calame dans mon sang...mais ne puis continuer.
Recroquevillée sur elle, ne voulant plus parler, refoulant ses sanglots, elle s'est cachée dans les rochers. " Dieu ,si vous existez, ne laissez pas mon père dans une telle souffrance." Hier où mon père égrenait son chapelet d'autoengueulades, j'ai attrapé au vol ses mots " Je ne suis qu'un pauvre hère". " C'est la fête de Saint Benoit Labre". Il eut un léger rire. Après ces deux mots téléphoniques, je me suis éffondrée.
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Traversant des épreuves très dures, je tente de trouver un peu d'espoir chez les mystiques.